LE DOUBLE JEU D’ALAIN ESCADA ? par Laurent Glauzy

Un catholique ne peut pas voter car il accorde sa confiance à Dieu. Celui qui se prostitue à ce jeu démocratique ne peut pas être catholique et mène les Français qui lui font confiance à tort dans une impasse. Pour s’en convaincre, il suffit donc de se remémorer ce qui se produisit lors de la révolution « française ». Les meurs, bien entendu n’ont pas changé. 

Le 4 décembre 1792, la Convention décrète, toujours au nom de la volonté générale et des droits de l’homme, que « quiconque proposera de rétablir en France les rois ou la royauté, sous quelque dénomination que ce soit, sera puni de mort ». Les frères préfèrent assurer leurs arrières. Ils sont en trop petite minorité face au peuple royaliste : il vaut mieux prévenir toute attaque contre-révolutionnaire ! 

En 1797, la république est à nouveau en danger. Après la chute de Robespierre, on procède enfin à des élections véritablement libres. Résultat : le peuple vote en grande majorité pour les députés royalistes. Mais la république est néanmoins maintenue, grâce à un tour de passe-passe fort habile. Les « représentants du peuple » ont en effet voté auparavant une loi, stipulant qu’un tiers seulement des députés vont être remplacés, les autres restant en poste. De cette manière, les anciens députés républicains restés en place forment une majorité de deux tiers au Parlement et neutralisent ainsi les nouveaux élus. En conséquence, le peuple a beau exprimer sa volonté générale fort monarchiste, les nouveaux députés ont beau être en majorité royalistes : l’Assemblée « Nationale », elle, est toujours et encore tenue par les « républicains » ! 

Mais obliger ces « démocrates » à tolérer des collègues royalistes, fussent-ils en minorité, c’est trop leur demander. Sous prétexte qu’il se trame un « complot » contre-révolutionnaire (imaginaire), les républicains font arrêter les députés royalistes, détruire la presse d’opposition et déporter en Cayenne tous les empêcheurs de tourner en rond. Ouf ! La démocratie est sauvée ! Et les publicistes de l’époque de noter avec satisfaction : « Nous n’avons peut-être pas la majorité numérique, mais nous détenons la majorité de la force ». Argument sans réplique, en effet. 

Nous voyons donc très bien que Les Le Pen et Escada nous font perdre du temps et se servent du dernier souffle de la France pour de faux combats. Le mot d’ordre d’un homme courageux doit être le suivant : « Remplissons les églises et demain nous verrons avec la grâce de Dieu ». Cela signifie que Dieu nous arme bien mieux qu’avec des urnes et des bulletins dont se sert la démocratie pour instituer Jésus-Christ hors la loi. Quel que soit le candidat et le parti, voter empêche Notre Seigneur de régner. 

En temps voulu, les hommes courageux sauront quoi faire, sous la protection du Sang du Christ. Une chose est sûre, les hommes courageux feront tout sauf demander le droit d’exister aux satanistes des loges. 

J’appelle donc les vrais catholiques à boycotter la deuxième journée du Pays réel organisée par Alain Escada, fin mars 2018. Ce double jeu consiste à ballonner la Sainte Eglise catholique qui dirige depuis Clovis par les miracles et le chrême et non par les urnes et les bulletins. Voter c’est faire plus confiance à Satan qu’à Jésus-Christ.


Quant à l’Abbé Beauvais, sa place n’est pas dans ce jeu de dupes. Bien des prêtres pensent que la fraternité saint Pie X aurait été financée par l’argent des grands banquiers, dont le plus grand d’entre eux. Voilà bien des thèmes à dénoncer pour faire de la fraternité saint Pie X une véritable arme de conversion et de reconstruction nationale digne des aspirations de Mgr Lefebvre. Mais le veut-on vraiment ?

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