Une révolte sans précédent contre l’immigration en Grèce depuis 3 jours.

Alors que les unités de police retournaient dans une base militaire, des milliers de personnes s’y sont installées et des affrontements intenses ont eu lieu. Des coups de feu pouvaient être entendus.

rapporte que deux policiers ont été abattus. Finalement, certains MAT ont quitté l’île le matin.”

Opera Instantané_2020-02-28_113142_twitter.com

Opera Instantané_2020-02-28_113256_twitter.com

 

 

QUI DECIDE EN GRECE ? QUI DIRIGE CE PAYS ?

 

FL24.net  : https://fl24.net/2020/02/28/la-revolte-anti-immigration-se-poursuit-accables-par-les-clandestins-les-grecs-des-iles-se-rebellent/

La révolte anti-immigration se poursuit. Accablés par les clandestins, les Grecs des îles se rebellent.

Opera Instantané_2020-02-28_114926_fl24.net

Plus d’un millier d’habitants de Lesbos se sont rassemblés jeudi au port de Mytilène, chef-lieu de l’île, pour manifester contre un nouveau camp pour immigrés illégaux, au lendemain de violents affrontements ayant fait de nombreux blessés.

Une véritable révolté contre l’immigration a lieu sur les îles égéennes, soutenue par l’ensemble de la population: associations de commerçants, syndicats, élus, simples habitants etc.

Les organisateur de la manifestation ont également appelé à la poursuite de la grève générale sur l’île. Les magasins étaient fermés jeudi pour la deuxième journée consécutive.

Mercredi, plus de 60 personnes, dont une majorité de policiers, ont été blessées lors de violents affrontements entre forces de l’ordre et habitants des îles de Lesbos et Chios en mer Egée où les travaux de construction de nouveaux camps pour immigrés avaient commencé ces derniers jours malgré la colère des insulaires.

43 policiers ont été blessés légèrement à Lesbos mercredi, dont trois au pied par des balles de carabine de certains habitants, mais ils sont hors danger“, a précisé le gouvernement.

Le gouvernement a annoncé mercredi soir que la sécurité des chantiers de construction des nouveaux camps sera assurée par des bataillons de forces anti-émeutes deployés à Lesbos et à Chios mardi.

Après des semaines de pourparlers infructueux avec les autorités locales, le gouvernement avait envoyé lundi par bateau des engins de chantier et la police antiémeute, provoquant l’indignation des insulaires et les critiques de l’opposition de gauche.

Les habitants des îles s’opposent à la construction de nouveaux camps: vivant depuis 2015, année de la grande crise migratoire, avec les immigrés qui empoisonnent leur quotidien, ils réclament leur transfert en Grèce continentale et la construction de petits centres d’enregistrement d’un millier de personnes chacun.

Source : AFP/Euronews/Ekathimerini

*****

 

En 2016, c’était déjà le “Trop Plein” !

 

Sputnik : https://fr.sputniknews.com/international/201608271027476889-refugies-grece-crise/

Opera Instantané_2020-02-28_115543_fr.sputniknews.com

Cartographier la répartition précise des migrants relève du défi, défi auquel la Grèce a dû se plier.

A quand une répartition efficace des réfugiés en Grèce ? Eugenio Ambrosi, directeur régional de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM) pour l’UE dévoile à Sputnik les pierres d’achoppement sur ce chemin.

 

Le mardi 23 août, le ministre adjoint à la politique migratoire, Yannis Mouzalas, a présenté les résultats d’une opération de comptage, menée conjointement avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR). Le chiffre avancé est de 54.000 personnes présentes aujourd’hui en Grèce. 11.322 d’entre elles sont retenues dans les hots-spots, ces points de contrôle d’identité qui se sont multipliés aux frontières extérieures de l’Europe, et se concentre en Grèce sur les îles de la mer Egée.

Le reste des migrants est réparti à travers le territoire, entre camps gérés par l’armée, hébergements gérés par le Haut-Commissariat, ou encore… campement sauvage, où seules agissent les ONG.

Ces chiffres sont demandés par l’Union européenne, qui doit ajuster au mieux l’aide qu’elle fournit à la Grèce. Et peut-être aussi pour presser les autres pays européens à accueillir ces migrants, dont 7.500 sont éligibles à la relocalisation à travers l’Europe, selon Eugenio Ambrosi, directeur régional de l’OIM pour l’Union européenne:

“Il y a un besoin d’aide supplémentaire à la Grèce, car on estime à entre 50.000 et 60.000 le nombre de réfugiés et de migrants coincés en Grèce, suite à la fermeture des frontières dans les Balkans de l’ouest. Cela représente un défi, notamment en termes de logement et d’assistance pour cette large population, et cela implique de demander le soutien de la Commission européenne et d’autres membres de l’UE — une assistance qui est déjà apportée d’ailleurs”.

Ensuite, il y a clairement besoin de mettre en place la réallocation en dehors de la Grèce. Et les autres Etats membres de l’UE, qui sont supposés recevoir les migrants déplacés, doivent se conformer à leur parole, à leurs accords sur l’accueil de réfugiés venant de Grèce, et au programme de réallocation, de sorte à ce qu’on puisse augmenter les gens répartis sur le territoire de l’UE.

“Ainsi, nous pourrions abaisser le nombre de réfugiés et de migrants qui sont en Grèce actuellement”, explique M. Ambrosi.

Difficile d’établir le nombre exact de migrants répartis sur le territoire grecque. Une autre source affirme qu’ils seraient non pas 54.000 mais 58.472. Un chiffre émis par les autorités grecques, dont l’armée gère la plupart des camps. Des camps, il y en environ 50, cinq mois après l’accord passé avec Ankara, qui vise à faire baisser le nombre d’arrivant sur les côtes grecques.

 

Si l’accord a permis de “faire souffler” un peu la Grèce, l’Organisation internationale pour les migrations relève néanmoins une augmentation du nombre d’arrivants en Europe. Près de 260.000 personnes sont entrées en Europe à la fin juillet, soit 40.000 de plus que sur la même période en 2015… Comment expliquer ces chiffres?

“La plupart d’entre eux sont en Italie actuellement”, révèle l’interlocuteur de Sputnik. “Ils attendent d’être déplacés ou de faire leur demande d’asile, éventuellement de retourner chez eux”.

Les raisons pour lesquelles les gens continuent d’arriver sont toujours les mêmes: il y a des groupes mixtes de gens et des groupes mixtes de raisons qui les ont poussés à partir. Certains fuient les persécutions, les graves instabilités dans leur pays d’origine. Certains fuient la pauvreté pour subvenir à leur besoin et ceux de leur famille.

D’autres sont victimes de trafiquants, ils arrivent en Europe pour de la main d’œuvre ou de la prostitution. En gros, l’instabilité est le facteur décisif des départs, résume M. Ambrosi.

La route des Balkans est désormais déserte, mais les migrants continuent d’arriver: en Italie, on dénombre 140.000 demandeurs d’asile, hébergés dans des refuges, soit sept fois plus qu’en 2013. A partir de l’Italie et de la Grèce, 66 000 réfugiés doivent être répartis dans l’Union. Si le nombre d’arrivées en Europe a augmenté, le nombre de morts, surtout de noyade a augmenté aussi, concrètement de 15%.

Vu que la route des Balkans a été fermée et que les candidats à l’exil ne passent plus par la Grèce, est-ce que l’on peut considérer l’Italie comme une nouvelle porte d’entrée européenne ?

En ce moment, je ne dirais pas qu’il existe une nouvelle porte, comme je l’ai dit auparavant, ce flux de personnes à travers la Méditerranée centrale existait déjà par le passé”, met en valeur l’expert.

En fait, le premier flux de personnes arrivé en 2013 et 2014 passait par la route de la Méditerranée centrale. Au début de cette augmentation subite du flux de migrants et réfugiés vers l’Europe, la première porte d’entrée était l’Italie et cela s’est orienté vers la Grèce l’année dernière. Donc, il ne s’agit ni d’une nouvelle route, ni d’une nouvelle porte.

Puis, il faut tenir compte de la nationalité de ceux qui viennent en Grèce: ce sont largement des Syriens, Irakiens, Pakistanais et Afghans, et ceux qui viennent en Europe sont surtout de l’Afrique sub-saharienne. La route Turquie-Grèce n’est donc pas remplacée par une route Afrique du Nord-Italie.

“Les nationalités n’ont pas changé, elles sont restées les mêmes, le nombre est juste plus élevé que l’année dernière à la même période”, précise M. Ambrosi.

Reste la question de la répartition à travers l’Europe, aussi épineuse que difficile à mettre en place: moins de 3.000 personnes “relocalisées” le mois dernier. La Hongrie et la Slovaquie s’y opposent catégoriquement. La Commission européenne propose d’instaurer une contribution de solidarité pour les pays qui refusent la répartition automatique des demandeurs d’asile.

En attendant, comme le souligne le président du Comité international de secours David Miliband, les “forces qui poussent les personnes à fuir leur domicile, (…) aucune de ces choses n’est prêt à se calmer”…

*****

 

Photographié devant LA MER EGEE qui amène l’Afrique en Europe, toute honte bue !

Opera Instantané_2020-02-28_120534_duckduckgo.com

“PAR SOLIDARITE, JE SUIS GREC AUSSI”.

http://jesuisgrec.blogspot.com/2012/02/french-president-sarkozy-uses-seascape.html

 

LE HASARD N’EXISTE PAS.