(par Laurent Glauzy)
Le seul contact téléphonique que j’ai eu avec Stéphane Blet remonte à trois ans. Je trouvais cet homme talentueux. Notre échange fut courtois, j’écrirais même chaleureux. Je lui avais proposé de venir dans un monastère en Allemagne. Dans un autre échange, je lui recommandais par écrit de se méfier de son cercle d’amitiés.
Aujourd’hui, nous discutons sur sa mort. S’agit-il vraiment d’un suicide ? Toutes les versions les plus contradictoires se mélangent. Ceux qui ne croient pas à la version du suicide avancent que cette mort « n’est pas logique : on n’arrive pas tout juste chez des amis, loin de chez soi, en Suisse, pour se foutre en l’air..!! Surtout en train de fumer une cigarette… »
Blet se vantait d’avoir été l’ami de Pierre Bergé, témoignait avoir appartenu à la franc-maçonnerie. Je suis désolé d’écrire que j’ai toujours douté de sa sortie de cet ordre satanique. Beaucoup de francs-maçons affirment en effet avoir quitté cet ordre, mais bien peu rejoignent l’Eglise, connaissent une vraie conversion. Pourtant, nous disons que ceux qui voient l’enfer deviennent de vrais apôtres.
Stéphane Blet était-il vraiment un opposant de la franc-maçonnerie ? J’en doute. Se servait-il de la soi-disant dissidence pour cacher d’autres secrets liés à sa vie ? Telles sont mes interrogations à son sujet.
En France, la « dissidence » est un club de pourris. En Turquie, le créationniste du monde musulman, Harun Hayha, derrière son image de dissident était un pédophile pratiquant le trafic de l’armement, etc.
Quoi qu’il en soit, Stéphane Blet aurait été mieux inspiré de suivre un prêtre pour quitter un passé bien mystérieux et des fréquentations sentant le soufre.
Que cette mort serve de leçon à ceux qui perdent des quarts d’heure de leur vie loin de Notre Seigneur Jésus-Christ et de la sainte Eglise. Je n’ai aucun doute que le Seigneur aurait réservé un autre avenir à cet homme de 52 ans et si intelligent.
Je propose aux lecteurs de Pro Fide Catholica de réciter un chapelet pour son âme. Les circonstances vraies de sa mort sont bien secondaires. Le Seigneur sait et a décidé de sa mort, comme Il le fera aussi pour nous . Car, ce ne sont pas ses anciens amis « dissidents » ressemblant davantage à des démons incarnés qu’à des saints, qui le feront. Enfin, sachons qu’il y a des milieux dont il faut ne tenir aucun intérêt.
