L’Arabie saoudite rejoint les pays BRICS – vers la disparition des Etats-Unis.

Publié le 31 octobre 2022 par laurentcatho Un commentaire

Le président sud-africain Cyril Ramaphosa vient d’annoncer officiellement ce qui se profilait depuis longtemps. L’Arabie saoudite veut rejoindre l’alliance des BRICS. Pour les Etats-Unis, il s’agit d’un revers majeur qui limite considérablement leur sphère d’influence.

L’association des BRICS repose sur la coopération économique et militaire et est devenue de plus en plus agressive pour un nombre croissant d’Etats en raison des sanctions de l’OTAN et de l’UE prises sous l’égide des Etats-Unis contre la Russie. En font désormais partie la Chine, le Kazakhstan, le Kirghizstan, la Russie, le Tadjikistan, l’Ouzbékistan, l’Afrique du Sud, le Brésil et, depuis 2017, les deux ennemis jurés que sont l’Inde et le Pakistan. Le fait que le prince héritier saoudien Mohammed bin Salman Al Saud ait exprimé son souhait de voir le royaume rejoindre les BRICS en tant que membre à part entière, comme l’a déclaré Cyril Ramaposa, président de l’Afrique du Sud, lors de sa visite à Riyad, redessinerait également l’équilibre politique du monde. Celui-ci continuerait à évoluer vers plus de multipolarité et affaiblirait durablement l’hégémonie américaine.

Des pas vers un ordre mondial multipolaire

En effet, ce serait un pas de plus vers le remplacement du dollar américain comme monnaie de référence. En outre, les Etats-Unis perdraient également leur allié le plus important et le plus fort jusqu’à présent dans la péninsule arabique et au Proche-Orient. Mais cette évolution se fait également sentir au niveau des matières premières. Avec les Saoudiens, 35 % de l’offre mondiale de pétrole seraient réunis au sein des BRICS. Si l’on ajoute d’autres pays alliés comme l’Iran, le Venezuela, le Mexique, la Libye, les Émirats arabes unis et une série de pays africains, cela représenterait même jusqu’à 57 % de la production mondiale, et 70 % pour les réserves d’hydrogène de charbon. La domination américaine et les sanctions à l’encontre d’Etats peu recommandables devraient ainsi s’estomper de plus en plus.

MON PRETRE PREFERE : ABBE BOUBEE – SAINT NICOLAS DU CHARDONNET