“Remontée aux causes et aux responsables les plus élevés de la crise présente” par l’Abbé Zins. Vidéos.

En la famille de Thierry F, 3 des 4 enfants étaient atteints du terrible mal de la myopathie, qui est l’objet du téléthon. Il s’agit d’une paralysie évolutive des muscles, atteignant d’abord ceux des pieds et des jambes, et montant peu au bras, mains, cou, mâchoires, yeux, poumons.

Thierry a lutté avec vaillance contre les terribles effets de cette maladie, supporté avec une exemplaire patience la progression inexorable de cette paralysie, transcendé cette faiblesse puis impuissance corporelle par une grandeur d’âme laissant en une profonde admiration et consolation tous ceux qui l’approchaient. Outre cela, il a été un ardent, intrépide et lucide défenseur de la confession de la Foi en cette période apocalyptique si troublée.

Il a même été jusqu’à la défendre par écrit en reprenant les comportements penchant vers des compromissions de 4 Prêtres traditionalistes. Ses 4 lettres seront citées peu à peu en la suite de cet hommage.

Lettres de Thierry F. à 2 Prêtres : P. Bruno de Blignière et Abbé Coache, en 1987. Déjà paralysé des jambes, mais pas encore des bras et des mains, il pouvait alors se servir d’un ordinateur (étant informaticien, il fut un des premiers particuliers en nos contrées à en avoir), taper lui-même le texte, puis l’imprimer.

On perçoit vite en ses courriers la clarté de son esprit, ses arguments précis (fondés notamment sur des citations d’autorités) et sans détours, sa force d’âme et de volonté. C’est un réconfort d’en écouter la lecture. Il est d’autant plus frappant, avec le recul que nous avons à présent, d’apprécier sa précoce perspicacité (tant pour la date qu’en raison de son âge : il avait alors 28 ans), due pour une bonne part à son courage d’en accepter les conséquences pratiques, à la différence des Prêtres auxquels il adresse ses 2 lettres, qui n’en acceptaient que certaines et en récusaient les plus éprouvantes.

Et ce, d’autant plus que Thierry n’a commencé à y voir clair que bien après eux, mais ne s’est pas arrêté en chemin comme eux dans la remontée aux causes et aux responsables les plus élevés de la crise présente.


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