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La police iranienne a installé des caméras dans les lieux publics pour identifier les femmes qui violent le code vestimentaire. La raison cachée…

La police iranienne a installé des caméras dans les lieux publics pour identifier les femmes qui violent le code vestimentaire de la République islamique, ont déclaré les autorités de Téhéran samedi 1er avril.

Le code vestimentaire islamique, en vigueur depuis la révolution de 1979, considère que le port du voile islamique, ou hijab, est obligatoire pour toute femme de plus de 13 ans en Iran et qu’elle doit se couvrir de la tête aux pieds tout en rejetant toute tenue moulante.

La police iranienne a déclaré que les caméras seraient utilisées pour identifier les femmes non voilées dans les lieux publics et les artères, et pour les sanctionner par la suite. Les contrevenantes recevront des “messages textuels d’avertissement quant aux conséquences”, selon un communiqué publié par l’agence de presse Mizan, qui dépend du pouvoir judiciaire iranien.

Le communiqué précise que cette mesure vise à “empêcher toute résistance à la loi sur le hijab”, ajoutant que cette résistance ternit l’image spirituelle du pays et répand l’insécurité, selon Reuters.

Un nombre croissant de femmes refusent de porter le hijab ou le foulard obligatoire, depuis la mort en détention de la Kurde iranienne Mahsa Amini en septembre 2022. Sa mort a déclenché des mois de protestations après que la jeune femme de 22 ans a été arrêtée pour avoir prétendument enfreint le code vestimentaire strict.

Des centaines de personnes ont été tuées, dont des dizaines de membres des forces de sécurité, et des milliers ont été arrêtées dans le cadre de ce que les autorités iraniennes ont qualifié d'”émeutes” fomentées par Israël et l’Occident.

Depuis la mort d’Amini, des centaines de femmes ont été vues non voilées dans des lieux publics, certaines ayant été réprimandées par le public, d’autres ayant été arrêtées, condamnées à des amendes ou emprisonnées par les autorités.

Fin mars, le chef du pouvoir judiciaire, Gholamhossein Mohseni Ejei, a déclaré que “le fait d’enlever le hijab équivaut à de l’hostilité à l’égard des valeurs, et les personnes qui commettent une telle anomalie seront punies”.

Par delà la question du voile et de l’installation des caméras de surveillance, il est à penser que Téhran tente surtout d’identifier les “agents de l’extérieur” qui ont pour but d’affaiblir le régime, le seul au monde qui refuse d’accepter l’histoire officielle de la shoah.

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