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LA PEUR, CETTE ADMIRABLE ARME DE POUVOIR

LA PEUR, CETTE ADMIRABLE ARME DE POUVOIR

Si nous ignorons la peur, nous nous exposons à des dangers dont les conséquences peuvent être dramatiques. Notre code génétique prédispose à craindre les dangers réels ou imaginaires.

L’Intelligencia comprend cette caractéristique fondamentale de l’être humain. Ils cultivent et exploitent à la satiété. Que ce soit un État impérialiste, comme les États-Unis, ou un État-providence, comme la France, l’un et l’autre exploitent la peur de présenter leur population. S’il est vrai que les démocraties modernes dépendent de l’opinion publique, il est vrai que celle-ci est dictée par la peur.

Machiavel a très bien dit ce principe: «Comme l’amour et la peur peuvent difficilement coexister, nous devons choisir, il est préférable d’être craint que d’être aimé. »

Edward SNOWDEN «LA PEUR EST UNE STRATÉGIE POLITIQUE FORMIDABLE /

À chaque instant, des opportunistes profitent des peurs générées et des habitudes par les gouvernements pour s’enrichir au détriment de la population. D’anciens politiciens et fonctionnaires deviennent des experts consultants. Ils rédigent des rapports volumineux, payés par les fonds publics, confirmant les dangers appréhendés. De nouvelles entreprises naissent, d’autres s’enrichissent, grâce aux subventions générées par les programmes gouvernementaux établis dans le mais exprès d’endiguer les nombreux dangers qui nous assaillent. Ces mêmes programmes subventionnent des centaines d’organismes sociaux et à but non lucratif, pour aider la population à gérer le stress créé par la peur.

Un rappel historique

Les premiers gouvernements sont imposés par la guerre et la conquête. Les vaincus qui ont fait des exécutés ou vendus comme des esclaves ont payé un tribut aux vainqueurs. Au moindre signe de rébellion, les vainqueurs menaçaient de confisquer les biens des conquis et de réduire à l’esclavage. Dans ce contexte, le paiement d’un tribut était un moindre mal. Ainsi apparurent les premiers régimes d’impôts.
Ces régimes s’apparentaient plus à l’esclavage qu’à un système de taxe équitable. Le moindre signe de faiblesse de la partie des conquérants se soldait par la révolte des conquis. Faute de pouvoir retrouver leur liberté, ils redoublaient d’ingéniosité pour se soustraire aux exactions du gouvernement. Ainsi, le maintien du gouvernement par la force était une entreprise coûteuse qui donnait rarement les résultats escomptés.
Tôt ou tard, les gouvernements se sont alliés au pouvoir religieux. Parfois, le chef de l’État cumulait les pouvoirs militaires et religieux comme dans le cas des pharaons. D’autres fois, les pouvoirs militaires et religieux formaient une alliance – comme dans le cas des monarchies européennes – pour mieux dominer et exploiter la population.
Certains rapports religieux peu délicats détenaient un pouvoir considérable. De la connivence avec les pouvoirs militaires, ils dictaient les comportements acceptables – obéissance et soumission – pour garantir une place privilégiée dans l’au-delà. Ainsi, le pouvoir militaire menaçait la sécurité et la vie des gens sur terre et le pouvoir religieux menaçait leur bien-être dans l’au-delà. Le cumul de ces pouvoirs constituait une force beaucoup plus considérable que ces mêmes pouvoirs opérant séparément. C’est toujours le cas aujourd’hui.
Avec le temps, l’utilisation de la peur à des fins politiques s’est raffinée. Les politiciens se sont arrogé le 
rôle de « protecteur du citoyen». Le mandat du gouvernement devient celui de protéger la population contre les dangers réels et imaginaires. Souvent, les gouvernements deviennent la source du danger contre lequel ils promettent de protéger les citoyens. Celui-ci n’a plus le choix: il est protégé de gré ou de force et contre lui-même si nécessaire.

Le concept de démocratie incorpore la notion que le gouvernement est l’émission du peuple et est donc le reflet de la volonté populaire. Ainsi commence l’âge d’or des groupes de pression. Encouragé dans leurs efforts par les politiciens, ceux-ci prétendent l’intérêt public et revendiquer plus d’interventions gouvernementales pour éviter les catastrophes appréhendées. Ils capitalisent sur les peurs des gens pour influencer l’opinion publique: terrorisme, environnement, pauvreté, épidémie, chômage, libre échange, éducation, etc. Ils popularisent la notion que le gouvernement est le seul organisme capable de protéger les citoyens. Ainsi, le gouvernement finance les groupes de pression et en retour ceux-ci réclament plus de gouvernement. L’État-providence est né.

 

Gestion de la peur

L’utilisation de la peur comme moyen de contrôle politique doit s’adapter aux réalités changeantes des époques et des sociétés.
L’effet de la peur s’amenuise avec le temps. À moins que les catastrophes annoncées se matérialisent, le doute s’installe rapidement. Le gouvernement doit posséder un inventaire toujours renouvelé de danger pouvant raviver la peur dans la population. Le choix est illimité.
Les médias sous contrôle véhiculent avec enthousiasme la peur. Elle se prête bien aux grands titres spectaculaires et mousse les ventes. Le leitmotiv des journaux et des bulletins de nouvelles peut être: à chaque jour sa crainte. La population est maintenue dans un état constant d’appréhension. Cette stratégie détourne l’attention et camoufle les vrais problèmes. Ainsi, il est facile de faire accepter de nouvelles taxes, lois et règlements.
Avec la Peur, sur les Peuples qui obtempèrent à laisser ENVAHIR du fait que la crainte est un SENTIMENT comme l’est la PITIE, la COMPASSION.

«Les politiciens, les syndicats et les nombreux groupes de pression qui ont bénéficié de ces monopoles, réalisés à croire aux Peuples que tous les problèmes peuvent être réglés par le gouvernement. En utilisant la peur comme outil de propagande, son offre de nouvelles lois et règlements pour y arriver. »

Le vrai problème découle du fait que ces services sont fournis par des monopoles gouvernementaux hyper syndiqués. Malgré tout, les politiciens, les syndicats et les nombreux groupes de pression qui ont bénéficié de ces monopoles, réalisés à faire croire que tous les problèmes peuvent être réglés par le gouvernement. En utilisant la peur comme outil de propagande, son offre de nouvelles lois et règlements pour y arriver.

Plus il ya de LOIS dans un pays, plus ce pays est au bord du Déclin.

Les taxes et les impôts sont proportionnels à la croissance de la bureaucratie sans les services ne s’améliorent. On est dans un cercle vicieux d’où il ne ressemble plus possible de sortir:

«Il faut toujours PLUS de pouvoir à un gouvernement qui fait plus PLUS de problèmes que de retour à PLUS de gouvernement. »
À chaque instant, des opportunistes profitent des peurs générées et des entraves par les gouvernements pour s’enrichir au détriment de la population. D’anciens politiciens et fonctionnaires deviennent des experts consultants. Ils rédigent des rapports volumineux, payés par les fonds publics, confirmant les dangers appréhendés. De nouvelles entreprises naissent, d’autres s’enrichissent, grâce aux subventions générées par les programmes gouvernementaux établis dans le mais exprès d’endiguer les nombreux dangers qui nous assaillent. Ces mêmes programmes subventionnent des centaines d’organismes sociaux et à but non lucratif, pour aider la population à gérer le stress créé par la peur.

 

L’environnement

La guerre froide (1945-1990) est un excellent exemple d’utilisation de la peur pour obtenir le soutien populaire. Si la perception du danger représenté par le bloc communiste s’améliore dans l’opinion publique, les bénéficiaires du complexe militaro-industriel américain s’est fait un plaisir d’annoncer un nouveau danger. On a informait que les Russes possédaient un nouvel avion de chasse, un nouveau sous-marin ou une nouvelle génération de satellites et le tour a été joué. Comme par hasard les budgets militaires augmentaient en conséquence.
À la fin de l’ère communiste, il y eu une période de flottement d’une dizaine d’années. Les populations exigeantes que les gouvernements réduisent les dépenses et les budgets militaires. Le désarroi des politiciens était évident. Il est urgent de trouver une nouvelle source de danger pour éviter une perte progressive de pouvoir.
C’est au cours de cette période que les gouvernements, avec l’aide de l’ONU, déclarent l’environnement la source de tous les dangers du 21ème siècle. La Convention des Nations Unies sur le changement climatique (CCNUCC), ratifiée par 189 pays, entre en vigueur le 21 mars 1994. Le protocole de Kyoto, une suite logique, est signé par 156 pays et entre en vigueur en février 2005.
L L’environnement est un domaine idéal pour perpétuer la stratégie de gouvernance par la peur. Il ya toujours eu des catastrophes naturelles et il a toujours eu …
Les dangers sont réels, frappent sans prévenir et sont partout dans la planète. Chaque ouragan, tsunami, inondation, sécheresse donne aux politiciens l’occasion de rappeler à la population que le gouvernement existe pour protéger et assister dans le besoin. Quoi de mieux pour maintenir la population dans un état constant d’appréhension du danger et de bienveillance envers le gouvernement!

 

Le terrorisme

De tout temps, la sécurité publique représente la forme la plus efficace d’utilisation de la peur pour gouverner. La guerre est la menace ultime à la sécurité publique.
En temps de guerre, le pouvoir de l’appareil gouvernemental est illimité. Les politiciens, les bureaucrates et les entrepreneurs militaro-industriels ont l’instinct d’avoir une chance exceptionnelle de vivre une période exceptionnelle. Les possibilités d’enrichissement personnel sont limitées par le manque d’imagination des personnes qui exercent le pouvoir. Les politiciens obtiennent les augmentations de budget tant attendues. De nouveaux organismes sont interdits. Les demandes de militaires sont approuvées sans discussion. Les contrats sont accordés sans soumission.
Ceux qui oseront questionner le bien-fondé de certaines décisions seront accusés d’antipatriotisme, ou pire, de traîtres. Ils seront harcelés par les services de sécurité et abandonnés par leurs amis, voisins et confrères. Les autres qui songeaient à dénoncer les abus et les fraudes et penseront à deux fois.
Les événements tragiques du 11 septembre 2001 ont offert aux politiciens du monde entier une occasion inespérée d’assurer la pérennité du mode de gouvernance par la peur. George W. Bush qualifie le geste des terroristes d’un acte de guerre.
Le terrorisme est une source inépuisable de dangers potentiels. Les actes terroristes sont spectaculaires et créent un sentiment d’insécurité dans les populations. La plupart des gens sont convaincus que les gouvernements sont les seuls organismes susceptibles de protéger les populations et d’empêcher les actes terroristes. Depuis 2001, la guerre au terrorisme est devenue le véhicule privilégié pour maintenir les populations en état de soumission.

 
CONCLUSION: N ‘AYEZ PLUS PEUR DE CEUX QUI VEULENT QUE VOUS AYEZ PEUR

Les politiciens ont toujours su que la peur est le meilleur moyen de convaincre les populations réticentes à accorder leur soutien inconditionnel au gouvernement. Que ce soit pour détourner l’attention de la population, pour justifier plus taxes ou pour faire accepter une législation impopulaire, les politiciens peuvent toujours compter sur un événement dramatique réel ou annoncé.
Graduellement, en maintenant les populations dans un état d’appréhension constante, l’État gruge les libertés individuelles au profit des politiciens et de la bureaucratie gouvernementale.
Le processus s’est accéléré depuis les attentats du 11 septembre 2001. Les gens acceptent à peu près tout ce qui leur est imposé graduellement, incluant la perte de leur liberté. Il est plus que jamais important de se rappeler les paroles que Benjamin Franklin prononça en 1759: «Ceux qui troquent leur liberté en échange d’une sécurité temporaire ne mérite ni la liberté ni la sécurité. »(Ceux qui peuvent abandonner la liberté essentielle pour obtenir un peu de sécurité temporaire ne méritent ni liberté ni sécurité.)

MOINS les Peuples ont Peur, PLUS les Gouvernements Mafieux TOMBERONT.

N’oubliez pas: Ceux qui vous terrifient sont bien plus terrifiés que vous.

La Loi du nombre étant un Constat sans faille: Ils sont des milliers, nous sommes des MILLIARDS.

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