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« Adore ce que tu as brûlé et brûle ce que tu as adoré » et la conservation miraculeuse du saint Chrême, par Laurent Glauzy

C’est avec cette phrase d’une profondeur et d’une beauté inouïes à faire pleurer d’émotion notre chère Virginie Vota, que le 25 décembre 498, le Saint Évêque Rémi de Reims, s’adressant à Clovis, célèbre la naissance de l’identité française et chrétienne.

Le démon et la judéo-maçonnerie ne pourront donc rien contre la France. Le pacte est scellé entre la fille aînée de l’Église et le Ciel. La France ne pourra jamais être détruite et restera éternellement catholique. Ce dessein est confirmé par deux évènements majeurs : la Triple donation du royaume de France le 21 juin 1429 à 16h00 où Jehanne d’Arc redonne – par le Christ et par le règne le plus court du royaume en la personne de Jeanne – le trône au roi. Quatre jours plus tard, le dauphin devenu roi retrouve le don des rois de France (jusqu’à Louis XVI) : le don de guérison des écrouelles. Ce miracle montre la légitimité d’une lignée de rois aimée et approuvée de Dieu.

Ajoutons aussi que le rôle primordial de la monarchie française fut confirmé au XVIIe siècle. Jésus apparut à sainte Marguerite Marie, en 1689 : « Le Sacré-Cœur veut ruiner l’empire de Satan dans les âmes pour y établir celui de son amour. Il ne veut pas s’en arrêter là. Il a encore de plus grands desseins qui ne peuvent être exécutés que par sa toute-puissance qui peut tout ce qu’elle veut. Fais savoir au fils aîné de mon Sacré-Cœur (le roi de France, Louis XIV) que je veux la consécration qu’il fera de lui-même à mon Cœur adorable et par son entremise, celle des grands de la terre. Il veut régner dans son palais, être peint sur ses étendards et gravé dans ses armes pour les rendre victorieuses de tous ses ennemis et de tous les ennemis de la Sainte Église. » Cet ordre, formulé le 17 juin 1689, ne fut pas exécuté par les rois de France. Cent ans après jour pour jour, le 17 juin 1789, les francs-maçons se constituèrent en Assemblée nationale et s’érigèrent en autorité souveraine au-dessus de l’Église et du roi. Ce fut le début de l’apostasie de la fille aînée de l’Église.

Mais, revenons à Clovis, et à un épisode très particulier, celui du saint Chrême, montrant la présente du ciel à son sacre.

Le chrême vint à manquer et, à cause de la foule du peuple, on ne pouvait aller en chercher. Alors, le saint prélat, Rémi, levant les yeux et les mains au ciel, commença à prier en silence, et voici qu’une colombe, plus blanche que la neige, apporta dans son bec une petite ampoule pleine de saint chrême. Tous ceux qui étaient présents furent remplis de cette suavité inexprimable, le saint pontife prit la petite ampoule, la colombe disparut et Rémi répandit de ce chrême dans les fonts baptismaux.

Et pendant des siècles, les voix les plus autorisées, les ennemis les plus acharnés, mentionneront notre petite fiole et son origine céleste. Elle a été détruite le 7 octobre 1793 après l’exécution du roi LouisXVI (21 janvier 1793), mais une toute petite partie de son contenu a été préservée de la destruction. Ce miracle et cette conservation signifient qu’il y aura très certainement, comme les prophéties l’annoncent, un prochain roi de France (Cf. : Extrait d’un message de la Sainte Vierge lors des apparitions de Kerizinen en 1948).

Précisons enfin que l’onction divine était de règle pour les souverains hébreux de l’Antiquité : ainsi Saül le premier roi des Hébreux a été oint par le prophète Samuel. Cette lecture de l’histoire étaye que l’onction de Clovis atteste donc bien ce qu’écrit le chroniqueur Hincmar, et à qui nous devons les paroles de saint Rémi, n’hésita pas à dire que les Francs étaient le nouveau peuple élu de la Nouvelle Alliance, remplaçant le peuple élu de l’Ancienne Alliance.

Le peuple élu n’est plus celui des juifs – comme le démontre entre autres également saint Jean Chrysostome, car les juifs à partir de la Crucifixion perdent leurs prophètes, le voile pourtant incassable du temple se déchire, etc. – mais la France comme le prouve aussi l’épopée miraculeuse des (trois) Saintes Maries de la Mer.

Décidément la France est aimée et est bien l’élue du Ciel. Et Satan ne pourra jamais rien contre elle, ni les minables parvenus et pédosatanistes de la république, cette putin qui pue la patchouli comme la définissait si bien de Montherlant.

 

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