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Sanctions Russes : Le laquais des Rothschild, Macron, sacrifie des Géants de l’industrie Française au profit des industries Américaines.

Ukraine : Airbus, Safran, Boeing…, ces géants de l’aéronautique dépendants du titane russe

A l’heure où la Russie attaque l’Ukraine, les différents acteurs industriels occidentaux se posent la question de leur dépendance aux approvisionnements russes. C’est le cas de l’aéronautique, grande consommatrice de titane, un métal dont la Russie est premier producteur mondial. A lui seul, le géant russe VSMPO-Avisma détient 25 à 30 % du marché mondial, et dispose de contrats pluriannuels avec la plupart des grands groupes européens comme Airbus et Safran, ou américains comme Boeing. Même si des actions préventives ont déjà été opérés pour sécuriser les approvisionnements, la dépendance reste forte.

Interrogé lors des résultats annuels de son groupe sur son exposition à la guerre russo-ukrainienne, Olivier Andriès, directeur général, a affirmé que le sujet principal était le titane. Léger, solide, peu corrosif, celui-ci est largement présent dans les moteurs, les trains d’atterrissage, les aérostructures ou encore les voilures. Les chiffres sont en effet éloquents. N’étant pas productrice, l’Union européenne (Royaume-Uni compris) importait avant crise environ 70.000 tonnes de titane par an, dont les deux tiers à destination de l’industrie aéronautique et spatiale. Et au niveau mondial, le secteur représente plus du tiers de la demande mondiale.

Or, comme le déclare Olivier Andriès, “la Russie est la première source d’approvisionnement en titane de l’aéronautique mondiale, avionneurs, motoristes et équipementiers”, notamment par le prisme de VSMPO-Avisma. Le géant russe détient 25 à 30 % du marché mondial. Bien qu’étant de droit privé, il est détenu à 25 % et une action par la société d’Etat Rostec.

50 % de titane russe dans l’aéronautique française

L’industrie française est particulièrement exposée. Dans le périmètre du Gifas, c’est environ la moitié du titane qui provient de la filière russe et de VSMPO-Avisma. Le géant russe est le premier fournisseur d’Airbus comme de Safran, avec des accords à long terme renouvelés ces dernières années. Selon Olivier Andriès, il représente un peu moins de 50 % des approvisionnements en titane de son groupe. Et les chiffres sont vraisemblablement assez proches chez Airbus.

Des mastodontes français fortement installés

Parmi les entreprises françaises installées en Russie, on compte quelques poids lourds comme la Société Générale (deux millions de clients avec sa filiale Rosbank). La banque, via sa filiale Rosbank, y emploie 12.000 salariés. Renault qui détient 100% de Lada et contrôle à peu près un tiers du marché automobile russe. TotalEnergies est actionnaire de Novatek, premier producteur indépendant de gaz naturel en Russie. Il exploite en outre de nombreux champs pétroliers et gaziers pour son propre compte sur le territoire russe.

La distribution française est également très présente dans le pays avec Auchan (groupe Mulliez) qui emploie 41.000 personnes en Russie ou l’autre enseigne du groupe lillois, Leroy Merlin devenu la première chaîne de bricolage du pays ainsi que l’enseigne Décathlon (articles de sport).

Côté services, on recense le groupe hôtelier Accor mais aussi Bonduelle (agroalimentaire). Enfin, Alstom détient 20% du capital de Transmashholding, fabricant russe de matériel ferroviaire.

Sur son site internet, Bercy relève que « la part de marché » de la France est restée stable ces dernières années malgré « différents trains de sanctions américaines et européennes » déjà liés au dossier ukrainien.

Premier employeur étranger en Russie

Près de 500 entreprises françaises opèrent dans le pays de Vladimir Poutine, dont 35 entreprises du CAC 40. La France est le premier employeur privé du pays avec près de 160.000 salariés, d’après une note de la direction générale du Trésor.

L’inverse n’est toutefois pas vrai puisque la Russie n’emploie que 3.500 personnes en France essentiellement à travers le groupe russe RZhD qui a racheté le transporteur et logisticien français  GEFCO à PSA en 2012.

C’est également le deuxième investisseur direct étranger. En matière d’exportations, Paris est moins bien placé en se plaçant au sixième rang avec 3,5% de parts de marché. En valeur, les exportations tournent autour de 5 milliards d’euros. Elles avaient culminé autour de 10 milliards juste avant le train de sanctions contre Moscou qui avait suivi l’annexion de la Crimée. Au sein de ces exportations, les matériels de transport d’un côté et les produits chimiques, parfums et cosmétiques de l’autre, occupaient une place prépondérante, avec respectivement 24,3% et 21,4% du total.

La balance commerciale est déficitaire pour la France en raison notamment des importations d’hydrocarbures, mais celle-ci s’est réduite ces dernières années. Paris présente un déficit commercial qualifié de « structurel » avec Moscou (566 millions d’euros en 2020).

Le ministre Bruno Le Maire a d’ailleurs utilisé ces chiffres pour tempérer les conséquences possibles de l’attaque russe sur l’économie française : « La France exporte moins de 7 milliards d’euros par an vers la Russie”, soit “à peine plus de 1% des exportations françaises (…) nous importons moins de 10 milliards d’euros par an de Russie, c’est moins de 2% des importations françaises », a-t-il souligné.

La Tribune : https://www.latribune.fr/economie/international/que-pese-la-relation-economique-entre-la-france-et-la-russie-904816.html


Que pèse la relation économique entre la France et la Russie ?

La guerre en Ukraine jette une lumière crue sur les intérêts français en Russie. Plusieurs entreprises tricolores ont investi d’importants fonds misant dans le pays, jadis considéré comme un émergent prometteur. La guerre en Ukraine menace désormais directement leurs activités sur place et sont sanctionnées en Bourse. Sept chiffres éclairants sur cette relation économique.

L’histoire de la France et de la Russie est ancienne… Elle est marquée par des liens commerciaux étroits qui donnent à la France une place privilégiée dans le pays. L’accroissement des tensions entre Moscou et Kiev ont mis plusieurs titres sous tensions à la Bourse de Paris. L’offensive militaire de ce jeudi ont fait plonger plusieurs d’entre eux comme Renault qui perd près de 10% portant la chute à 20% sur cinq jours.

Premier employeur étranger en Russie

Près de 500 entreprises françaises opèrent dans le pays de Vladimir Poutine, dont 35 entreprises du CAC 40. La France est le premier employeur privé du pays avec près de 160.000 salariés, d’après une note de la direction générale du Trésor.

La Tribune : https://www.latribune.fr/economie/international/que-pese-la-relation-economique-entre-la-france-et-la-russie-904816.html



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