“C’est quand tout le monde s’excite comme des guêpes dans un gobelet fraîchement usagé que j’aime le plus formuler l’évidence que beaucoup partageraient s’ils possédaient comme moi l’art du dégrisement : quoi qu’il arrive, quel que soit le candidat victorieux, un Macron, une Le Pen ou même un remplaçant de dernière minute si cela était possible, il ne se passera rien, rien, absolument rien. Continuer de croire ou à faire croire que la politique économique, sociale, diplomatique du pays serait inextricablement liée à ces élections et qu’elle pourrait évoluer en fonction d’un Macron ou d’une Le Pen, c’est soit faire preuve de nigauderie, soit de satisfaction du monde dans le quel on vit. S’exciter pour ces kermesses et ces tombolas où l’on ne gagne que des brimborions et quelques doses de dopamine, c’est cependant d’abord témoigner d’une fondamentale crédulité à l’égard de ce qu’est réellement le mondialisme, de son règne actuel, c’est penser sans penser que le vote pourrait modifier la règle du jeu, c’est croire et faire croire en définitive que le mondialisme ne serait pas encore omnipotent, et qu’il ne serait qu’une volonté que l’on pourrait conforter ou réprimer avec ces kermesses électorales. Croire ou faire croire que les élections contiennent en elles des propriétés actives, c’est perpétuer un mal que l’on camoufle par une pensée magique et l’adrénaline produite par un spectacle toujours renouvelé et un esprit partisan dont le stade suprême est le hooliganisme et les couleurs volées à “l’ennemi”.”
“Quand je vois tous ces gogoys préparer les élections factices du grand divertissement systémique, j’ai une idée du niveau d’empoisonnement d’un peuple cramoisi qu’il faudra bien rééduquer, de gré ou de force.”
François-Xavier Rochette.
Les Partis Politiques ou la Mise en Terre du Bien Public et Commun.
Lorsque l’on suit la trace des partis politiques, l’on découvre qu’ils sont nés de la Terreur et de l’exemple anglois.
Les Partis Politiques Français sont nés lors de la Révolution dite française, lorsque des prétendus représentants du Peuple portaient “les doléances du peuple” et n’étaient finalement que de simples organes d’expression.
L’action politique devrait être guidée par le bien public, la vérité et la justice. Cependant, elle se heurte à l’action des partis politiques dont les objectifs ne coïncident pas.
Simone Weil relève 3 caractères essentiels des partis politiques :
- « Un parti politique est une machine à fabriquer de la passion collective ; »
- « Un parti politique est une organisation construite de manière à exercer une pression collective sur la pensée de chacun des êtres humains qui en sont membre »
- « L’unique fin de tout parti politique est sa propre croissance, et cela sans aucune limite.
Une société ne peut pas s’identifier aux entiers idéaux d’un parti. C’est pourquoi leurs doctrines sont nombreuses et changeantes et leurs incohérences nombreuses : c’est l’Illusion qui domine sur le Réel, c’est l’Illusion qui fait se mouvoir tandis que le Réel dévastateur pour lequel il faudrait lutter passe sous la trappe.
Et la consécration finale pour les foules, c’est d’aller porter le bulletin de leur Candidat dans les Urnes. Urnes qui sont également désignées comme étant Funéraires signifiant bien que c’est l’objet dans lequel l’on conserve des Cendres. Voilà où sont déposés les “Espoirs” des foules.
Note sur la suppression générale des partis politiques : http://etienne.chouard.free.fr/Europe/Simone_Weil_Note_sur_la_suppression_generale_des_partis_politiques.pdf
L’enracinement
Bonne et Sainte Semaine de la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ à Tous.
