“Intentional Fire-Spreading by “Firehawk” Raptors in Northern Australia,” Bonta et al. Journal of Ethnobiology, 37(4) (abstract): http://bit.ly/2CJJFXX #ethnobiology #ethnoornithology #birds #fire
Selon l’équipe, ces rapaces pyromanes se rassemblent par centaines le long de fronts de feu brûlants, où ils volent dans des feux actifs pour ramasser des bâtons brûlants, les transportant jusqu’à un kilomètre, dans des régions où les flammes ne se sont pas encore propagées. « L’intention imputée des rapaces est de propager le feu aux endroits non brûlés – par exemple, l’extrémité d’un cours d’eau, d’une route ou d’une brèche artificielle créée par les pompiers – pour chasser les proies par les flammes ou la fumée », expliquent les chercheurs.
Ce comportement, documenté dans des interviews avec l’équipe et observé directement par certains des chercheurs, montre des proies dirigées vers les rapaces par un mur de flammes, permettant aux rapaces de s’engager dans une réelle frénésie alimentaire sur les animaux terrestres fuyants, ou brûlés.
L’inspiration pour cette étude, est venue d’un passage dans l’autobiographie datant de 1964, du docteur et activiste indigène, Phillip Waipuldanya Roberts. « J’ai vu un faucon ramasser un bâton fumant dans ses griffes et le déposer dans une nouvelle parcelle d’herbe sèche distante d’environ un kilomètre », a-t-il expliqué. « Puis, je l’ai vu attendre avec ses compagnons, l’exode fou de rongeurs et de reptiles brûlés et effrayés », a-t-il ajouté.
Mais, est-ce que ces oiseaux savent réellement ce qu’ils font ? Ou sont-ils seulement en train de saisir accidentellement des bâtons fumants ou brulants ? Les chercheurs sont persuadés qu’il s’agit de la première option : ces oiseaux sont tout à fait conscients de leurs actes.
De nombreux témoignages appuient les dires des scientifiques, suggérant que ces comportements ne sont de loin pas le fruit du hasard, mais qu’ils résultent au contraire d’une coordination très précise entre les individus. « Ce n’est pas gratuit », a déclaré l’un des membres de l’équipe, l’ethnobiologiste et ornithologue australien Bob Gosford. « Il y a un but. Il y a une intention de dire, ok, nous sommes plusieurs centaines, et nous pouvons tous avoir un repas », a-t-il ajouté.
Si l’hypothèse des chercheurs est correcte, cela signifie que nous avons finalement la confirmation d’une nouvelle force dans la nature qui peut propager des feux dévastateurs. Et les peuples autochtones locaux l’ont toujours su.
Sources : Journal of Ethnobiology, National Geographic
Autre étude https://www.linneenne-lyon.org/spip3/spip.php?article1448
Les fumiers! Révoltant,ces gens sont investis par le Démon, je ne vois pas d’autres explications face à de tels actes.C’est du sabotage, de De l’auto destruction.
intéressant article, merci
De rien Axel 😉
Merci pour ces excellents articles.
De rien Adélie 🙂