L’évolutionnisme est une croyance

Vendredi 21 juillet 2017
La théorie de l’évolution est une arme de destruction massive anticatholique. Cette dernière, enseignée à nos enfants dès le plus jeune âge et ce même dans les écoles confessionnelles, nous éloigne de la foi et égare de trop nombreuses âmes. Elle implique l’idée que Dieu, le bien suprême, parfait, absolu serait le créateur du mal car elle nie l’existence d’Adam et Eve et le péché originel qui est le dogme central du catholicisme. Sans cette chute, de quoi le Christ serait-il venu nous sauver ? Sans cette chute, d’où provient le mal ?
De nombreux catholiques, partant du constat que l’évolution est un fait scientifique démontré et incritiquable tentent d’adapter leur religion à cette théorie en en altérant de nombreux dogmes. L’évolution n’est en réalité pas un fait scientifique mais une croyance, non démontrée et qui, au contraire, est de plus en plus contredite par les avancées scientifiques.
Cette page tentera d’expliquer, de façon synthétique et didactique les limites et failles de la théorie de l’évolution.
Nos contemporains ont souvent une vision caricaturale des gens rejetant l’évolution des espèces. Ces derniers auraient une vision figée de la nature, au sein de laquelle rien n’évoluerait. La réalité est plus complexe que cela et tout le monde admet parfaitement une microévolution, ou adaptation au sein des espèces, qui permet par exemple au sein de l’espèce « chien » de passer de la race « caniche » à la race « labrador ». Ce qui pose problème c’est une éventuelle macroévolution qui permettrait de passer de l’espèce « chien » à quelque chose d’autre. C’est une hypothèse intéressante mais rien ne vient la soutenir, tous les faits biologiques dont nous disposons montrent que les espèces sont stables, qu’un individu ne peut pas sortir du cadre de son espèce. De très nombreuses expériences ont par exemple été réalisées en laboratoire pour tenter de faire évoluer des drosophiles, ou mouches du vinaigre. Ces dernières sont soumises en laboratoire depuis des décennies à de grosses forces de sélection et de mutation et on n’a jamais vu autre chose qu’une drosophile apparaître. La réponse magique à cela est toujours que l’évolution se fait sur des périodes très longues, c’est un argument d’autorité qui ne répond en fait à rien.
La dialectique évolutionniste possède une importante faille, que l’on appelle la complexité irréductible, on peut aussi parler de loi du « tout ou rien ». La microévolution est un fait indiscutable, et partant de là, les évolutionnistes déclarent que la macroévolution l’est aussi, ce qui est loin d’être évident. On comprend très bien comment un caractère peut évoluer, comment un organe peut par exemple devenir plus gros ou plus petit, mais la question à se poser est : comment ce caractère apparaît-il ? L’évolution ne peut pas faire apparaître un caractère fonctionnel, l’apparition d’un nouvel organe ou d’une nouvelle fonctionnalité demandera de nombreuses mutations qui se feront sur de très nombreuses générations. Mais dans ce cas, si cet organe en train d’apparaître n’est pas fonctionnel, pourquoi sera-t-il sélectionné par la fameuse sélection naturelle? L’œil est un exemple très célèbre. Il ne peut pas apparaître en une seule étape, en une seule mutation. L’œil le plus simple que l’on puisse imaginer, ne permettant que de détecter l’absence ou présence de lumière, devra tout de même être constitué d’un capteur permettant de détecter cette lumière, d’une structure permettant de transmettre l’information (nerf optique) et d’un système nerveux central qui sera capable d’analyser et d’utiliser l’information reçue. Comment est ce que tout ceci pourrait apparaître en une seule mutation ?
La paléontologie est l’étude des fossiles. Selon la théorie de l’évolution, nous devrions découvrir des fossiles d’êtres vivants de plus en plus complexes en remontant vers les couches supérieures et nous devrions également trouver un nombre incalculable d’espèces intermédiaires, les fameux ancêtres communs ou chaînons manquants. Ce n’est absolument pas ce que les paléontologistes découvrent, les découvertes réalisées depuis toujours montrent que les espèces sont stables. On a par exemple découvert de très nombreux fossiles de diplodocus, une espèce bien définie, mais nous n’avons jamais découvert aucun intermédiaire entre les dinosaures et les oiseaux, qui sont pourtant censés être les descendants de ces derniers. Lorsqu’on découvre une nouvelle espèce fossile, on ne découvre jamais, dans les couches géologiques inférieures d’espèces semblant être les ancêtres de l’espèce découverte. Les espèces apparaissent parfaitement formées, le meilleur exemple à cela à la fameuse explosion précambrienne, dans laquelle on voit apparaître un nombre formidable d’espèce parfaitement formées alors que l’on ne trouve quasiment aucune trace de vie dans les couches inférieures.
Un autre problème majeur est celui de l’apparition de la vie. La théorie de l’évolution repose sur le fait que la vie peut émerger à partir de la matière inerte. Ceci est pourtant hautement improbable et de nombreuses études statistiques ont montré que la chose était absolument impossible.
Nous reviendrons en détails sur tous ces points, et sur bien d’autres dans de futurs articles. Ce qu’il faut retenir de tout cela c’est que l’évolution des espèces n’est pas un fait mais une croyance, non prouvée, bien au contraire ! Les catholiques n’ont pas à adapter leur dogme pour se plier aux hypothèses irrationnelles de nombreux scientifiques qui ne font hélas plus de la science mais de l’idéologie. Les évolutionnistes balaient d’un revers de la main les nombreuses contradictions de leur théorie en prétextant qu’il ne s’agit que de détails et que l’on trouvera bientôt la réponse à ces questions puisque l’évolution des espèces est un fait. Mais l’est-elle réellement ?
Leocatho