réfutation d’exemples d’évolution

Samedi 22 Juillet 2017
L’évolution du vivant est une réalité, personne ne l’a jamais nié. Contrairement à ce que suggère la propagande évolutionniste, les créationnistes n’ont pas une vision figée de la vie mais prennent en compte sa variabilité. Il faut toutefois définir les limites de ces variations, qui peuvent être de deux types : -microévolution qui induit une modification d’une fonction, permettant d’introduire de la variabilité au sein d’une même espèce, lui permettant ainsi de s’adapter à de nouvelles conditions de vie (couleur, taille, etc.) -évolution régressive qui est la perte ou la détérioration d’une fonction (perte de la vue chez certains poissons vivant dans des grottes).
Cette évolution ne permet pas l’apparition de nouvelles fonctions, de nouveaux organes et ne permet donc pas l’apparition de nouvelles espèces. Sur le plan théorique, rien ne s’oppose à ce que de nombreuses mutations simultanées dans notre génome entraînent l’apparition de nouveaux gènes et de nouvelles fonctions mais de nombreux mathématiciens ont montré que ceci est statistiquement impossible, tout comme il est statistiquement impossible qu’une cellule vivante apparaisse à partir de matière inerte.
Les évolutionnistes nous présentent souvent certains exemples troublants d’apparition de nouvelles fonctions et il faut y regarder d’un petit peu plus près pour démasquer la supercherie. Nous n’avons en réalité jamais observé l’apparition d’une nouvelle fonction, d’une nouvelle protéine ou d’un nouveau gène. Petit rappel, l’ADN contient les gènes et ces gènes codent pour les protéines, qui sont les structures de base du vivant.
L’exemple le plus célèbre est l’apparition de résistance aux antibiotiques chez certaines bactéries, représentant un défi majeur en terme de santé publique. Toutefois, cette résistance n’est pas due à l’apparition d’une nouveauté (nouveau gène, nouvelle protéine) mais à la perte d’une fonction. Pour remplir son rôle, une molécule d’antibiotique pénètre dans la cellule à l’aide d’un transporteur membranaire, une protéine insérée dans la membrane cellulaire régulant l’entrée et la sortie au sein de cette dernière. Une fois à l’intérieur de la bactérie, l’antibiotique fera son effet en interagissant avec sa protéine cible, induisant ainsi la mort cellulaire. La résistance aux antibiotiques apparaît en réalité en perdant ce transporteur membranaire ou en perdant la protéine cible. Cela confère un avantage sélectif dans cet environnement bien particulier mais les bactéries résistantes sont en réalité en moins bonne santé que les bactéries « normales » car elles ont perdu des protéines qui avaient une fonction dans le fonctionnement de l’organisme. Ces bactéries résistantes se divisent moins vite ou sont plus sensibles à certains stress. Ainsi, cet exemple que l’on nous présente souvent comme l’apparition d’une nouvelle fonction est en réalité une évolution régressive.
Les évolutionnistes citent également souvent la résistance tumorale aux agents anticancéreux. Il s’agit plus ou moins de la même chose que la résistance aux antibiotiques. Il arrive toutefois que certaines cellules cancéreuses expriment certaines protéines qu’elles ne devraient normalement pas exprimer. Ceci n’est pas du à l’apparition d’un nouveau gène mais à la dérégulation de l’un de ces derniers. Il existe des systèmes complexes qui ont pour fonction de réguler l’expression de nos gènes. Nous possédons de nombreux gènes qui ne sont quasiment jamais exprimés, ils peuvent par exemple être exprimés lors du développement embryonnaire puis être inhibés pour le restant de la vie. Ces inhibitions peuvent disparaître dans certains cancers, entraînant ainsi l’expression d’une « nouvelle protéine » qui n’est en réalité pas nouvelle. Cet exemple d’évolution fréquemment évoqué par les scientifiques darwinistes est donc en réalité une perte de régulation.
Les expériences d’évolution sur le long terme chez la bactérie E.Coli réalisées par Richard Lenski sont souvent présentées comme des exemples irréfutables d’évolution. Cette équipe de recherche cultive depuis 1988 des bactéries E.Coli dans son laboratoire, les soumet à diverses stress ou changements de milieu pour tenter d’observer une évolution de ces dernières. Les bactéries se sont divisées environ 75000 fois depuis 1988 et les chercheurs ont observés de nombreux changements (taille de la cellule, vitesse de division, etc.) qui sont des changements mineurs et relèvent de l’adaptation/microévolution. Toutefois, une des modifications apparues est présentée comme l’apparition d’une nouvelle fonction, totalement originale. Certaines bactéries sont en effet devenues capables de pousser en présence de citrate en milieu aérobie (présence d’oxygène) ce qui est normalement impossible. Cette capacité était en réalité déjà existante en milieu anaérobie (sans oxygène) et était inhibée en milieu aérobie. Les diverses mutations ont permis la disparition de la régulation, permettant ainsi aux bactéries de pousser en présence de citrate aussi bien en milieu aérobie qu’en milieu anaérobie. Il s’agit encore une fois d’une perte d’information, d’une perte de régulation, qui peut s’avérer utile dans certaines conditions mais n’est pas nécessairement profitable d’une façon globale. Les cancers sont majoritairement causés par ces pertes de régulation. Il est également intéressant de noter qu’une expérience censée prouver la véracité de l’évolution prouve en réalité qu’après 75000 générations, une bactérie E.Coli reste une bactérie E.Coli, à quelques modifications mineures près. Pour information et pour bien se rendre compte de ce que représentent 75000 générations, 60 générations humaines nous séparent de Jésus Christ…
Les exemples d’évolution et d’apparition de nouvelles fonctions donnés par les évolutionnistes sont en réalité toujours discutables et ne peuvent absolument pas constituer un argument d’autorité en faveur de cette théorie (comme aucun de leurs arguments d’ailleurs). À bien y regarder, ces exemples sont en réalité des exemples d’évolution régressive qui semble être le véritable sens de l’évolution, il n’y a qu’à observer la proportion d’humains portant des lunettes pour s’en convaincre…
Leocatho