30 janvier : Le saint du jour : Sainte Martine

Sainte Martine

Vierge et Martyre (+ 226)
Sainte Martine naquit à Rome de parents illustres. Son père avait été trois fois consul et s’était distingué par une foi vive et une charité ardente. Après sa mort, Martine vendit ses biens et consacra l’argent à des oeuvres de miséricorde. L’empereur Alexandre régnait et persécutait les chrétiens. Des gens occupés à rechercher les serviteurs de Jésus-Christ trouvèrent
sainte Martine en prières dans une église et l’arrêtèrent. Comme elle ne fit aucune difficulté de les suivre, ils crurent avoir fait une conquête ; mais, conduite à l’empereur, elle refusa de sacrifier aux idoles ; celui-ci ne l’en fit pas moins conduire au temple d’Apollon. En y entrant, Martine, s’armant du signe de la Croix, pria Jésus-Christ, et à l’instant il se fit un effroyable tremblement de terre qui renversa une partie du temple et brisa l’idole. L’empereur, irrité, commanda qu’on frappât la vierge à coups de poings et qu’on l’écorchât avec des ongles de fer ; Martine souffrit avec une telle patience, que les bourreaux, lassés, furent remplacés par d’autres qu’une lumière divine renversa et convertit.
Conduite de nouveau devant l’empereur, Martine refusa pour la seconde fois de sacrifier aux idoles ; Alexandre la fit attacher à quatre pieux et fouetter si cruellement et si longtemps que les bourreaux s’arrêtèrent de fatigue. Martine fut reconduite en prison, et on versa dans ses plaies de l’huile bouillante ; mais des Anges vinrent la fortifier et la consoler. Le lendemain, la vierge fut conduite au temple de Diane que le démon quitta aussitôt avec des hurlements horribles, en même temps la foudre renversait et brûlait une partie du temple avec ses prêtres.
L’empereur, effrayé, laissa Martine aux mains du président Justin qui la fit si cruellement déchirer avec des peignes de fer, qu’il la crut morte ; mais s’apercevant qu’il se trompait : “Martine, lui dit-il, ne veux-tu pas sacrifier aux dieux et te préserver des supplices qui te sont préparés ? – J’ai mon Seigneur Jésus-Christ qui me fortifie, et je ne sacrifierai pas à vos démons.” Le président, furieux, commanda de la reconduire en prison.
L’empereur, informé de ce qui s’était passé, ordonna que Martine fût menée dans l’amphithéâtre afin d’y être exposée aux bêtes ; mais un lion, qu’on lâcha pour la dévorer, vint se coucher à ses pieds et lécha ses plaies ; mais comme on le ramenait à son antre, il se jeta sur un conseiller d’Alexandre et le dévora. Ramenée en sa prison, Martine fut encore une fois conduite au temple de Diane, et comme elle refusait toujours de sacrifier, on déchira de nouveau son pauvre corps dont on voyait tous les os. “Martine, lui dit un des bourreaux, reconnais Diane pour déesse, et tu seras délivrée. – Je suis chrétienne et je confesse Jésus-Christ.” Sur ces paroles, on la jeta dans un grand feu préparé à l’avance, mais le vent et la pluie, qui survinrent à l’instant, dispersèrent le bûcher et brûlèrent les spectateurs. On retint la Sainte trois jours
durant dans le temple, après toutefois qu’on lui eût fait couper les cheveux. L’empereur la croyait magicienne et s’imaginait que sa force résidait dans sa chevelure. Elle fut tout ce temps sans rien prendre, chantant continuellement les louanges de Dieu. Ne sachant plus que faire, Alexandre lui fit couper la tête. Le corps de Martine demeura plusieurs jours exposé sur la place publique, défendu par deux aigles qui restèrent jusqu’au moment où un nommé Ritorius put lui donner une honorable sépulture.

Merci à la Médaille de saint Benoît pour son partage https://t.me/nonunacum

Prière à Sainte Martine

Sainte Martine fut martyrisée à Rome en 226

O sainte Martine, après les épreuves de la terre, après les tourments du martyre, là-haut vous reposez dans la paix. Vous jouissez de la vision sans fin de Dieu que vous avez tant aimé. De toutes vos peines, de toutes vos souffrances il ne vous reste plus que la joie de les avoir acceptées généreusement et une éternelle gloire.

Que vous êtes heureuse ! Pour moi, c’est encore l’exil loin de la maison de notre Père. Voyez les regards de mon cœur dirigés vers vous. Écoutez ma prière fervente. Je vous supplie, ô douce et puissante Martine, de me continuer votre aide et votre protection. Par vous, j’implore la grâce finale, le bonheur de contempler, avec vous et les autres saints et martyrs que j’aime tant, Celui qui fait au Ciel les éternelles délices des élus.

L’ange gardien

«Invoque ton Ange gardien, afin qu’il t’éclaire et te guide. Le Seigneur te l’a donné pour guide et pour messager. Aussi, recours à lui.» (Padre Pio)
Prenez la belle habitude de toujours penser à votre ange gardien.
A côté de nous, il y a un esprit céleste qui, du berceau à la tombe, ne nous quitte pas un instant, qui nous guide, qui nous protège comme un ami, comme un frère, qui doit aussi nous consoler toujours, spécialement dans les heures qui sont, pour nous, les plus tristes. Invoquez souvent cet ange gardien, cet ange bénéfique, répétez souvent la belle prière : « Ange de Dieu qui êtes mon gardien, vous à qui la bonté divine m’a confié, éclairez-moi, protégez-moi, guidez-moi, maintenant et toujours. »
Quelle consolation sera la vôtre, ô Raffaelina, quand votre âme, au moment de la mort, verra cet ange si bon qui vous aura accompagnée tout au long de votre vie, et aura été plus prodigue qu’un cœur maternel !

Saint Pio de Pietrelcina (Padre Pio)
(Lettre à Rafaellina Cerase, 20 avril 1915)

Prière du R. P. Pierre Thomas La Berthonie (o. p.) pour l’Eglise Catholique

Voici une Prière qui s’adresse à l’Église Catholique « Ah ! Seigneur, détournez de nous le plus grand de tous les malheurs d’oublier le beau nom que nous portons » du Révérend Père Pierre Thomas La Berthonie (1708-1774), Prédicateur Dominicain du Carême de 1740 à Saint-André de Grenoble qui prêchait avec le plus grand éclat contre les incrédules, les athées, les matérialistes, les déistes et les juifs dans les principales Chaires de la Capitale pour la défense de la Religion Catholique.

« Ah ! Seigneur, détournez de nous ce malheur, le plus grand de tous les malheurs d’oublier le beau nom que nous portons, enfants de cette même Église rachetés par le Sang adorable de son Époux et appelés au céleste Héritage, la Grâce que nous avons reçue, la Fin à laquelle nous devons aspirer : faites-nous bien connaitre, que comme Vous êtes notre principe, Vous êtes aussi notre fin ; que comme c’est de Vous que nous avons tout reçu, c’est aussi de Vous que nous devons tout attendre ; que comme Vous êtes l’Auteur de tout mérite, Vous en êtes aussi la récompense. Enfin, appliquez-nous tous à la connaissance de Vous-même, non pas à cette connaissance infructueuse qui est sans Amour, mais celle qui est le fondement et la racine de la charité et des bonnes œuvres, et qui est la Source de la Vie éternelle ».

Ainsi soit-il.

Prière de Saint Jean Eudes à la Sainte Vierge

Voici une Prière à notre glorieuse Marie pour aimer Dieu de tout notre cœur, notre prochain comme nous-mêmes et aimer ceux qui nous haïssent, maudissent et persécutent « Ô Étoile de la mer qui nous a enfanté le Soleil éternel » de Saint Jean Eudes (1601-1680), Prêtre de la Congrégation de Jésus et de Marie qui s’appela ensuite la Congrégation des Eudistes et Initiateur du Culte liturgique des Cœurs de Jésus et de Marie canonisé en 1925 par le Pape Pie XI.

« Ô très beau et très bénin Soleil ! Quel est ce Soleil ? C’est notre glorieuse Marie, Electa ut sol, chante la Sainte Église, choisie comme le soleil. Que ferions-nous, misérables que nous sommes ! dit Saint Bonaventure, au milieu de la nuit et des ténèbres de ce siècle, si nous n’étions éclairés de ce divin Flambeau ? Que serait-ce du monde s’il n’avait point de soleil, sinon une horrible et éternelle nuit ? Que serait-ce de cette vie si nous n’avions point la divine Marie, cette belle Étoile de la mer, qui nous a enfanté le Soleil éternel, sinon un chaos de ténèbre et d’horreur ? Pauvres aveugles ! Vous ne prenez pas garde que le soleil est toujours soleil, mais qu’il n’éclaire que ceux qui ont des yeux, et non pas les aveugles. Si vous ne voyez pas les célestes clartés, les ravissantes beautés, les excellences ineffables et les merveilles inconcevables que tous les bons yeux de l’Église, qui sont les saints docteurs, ont toujours vues dans cet admirable Soleil ne vous en prenez pas à Lui, mais à votre aveuglement. Ô très beau et très bénin Soleil ! donnez des yeux à ces aveugles, afin qu’ ils cessent de Vous persécuter, et faites aussi qu’à Votre imitation nous mettions tout notre contentement, notre joie et nos délices à glorifier et aimer Dieu de tout notre cœur, de toute notre âme et de toutes nos forces ; à Vous servir et honorer autant que nous le devons ; à aimer notre prochain comme nous-mêmes, et spécialement à aimer ceux qui nous haïssent ; à bénir ceux qui nous maudissent ; à faire du bien à ceux qui nous font du mal, et à prier Dieu pour ceux qui nous persécutent ».

Ainsi soit-il.

En sachant ce que Dieu nous a donné, nous trouverons tant de choses pour lesquelles rendre continuellement grâce.

Saint Bernard

« Les protestants se sont multipliés dans notre Europe, et occupent le terrain, aussi parce que nous catholiques, souvent, nous n’avons pas assez étudié pour les réfuter et démasquer leurs erreurs. Souvent nous nous sommes limités à réciter l’Office et nous ne sommes pas descendu sur le terrain pour empêcher leurs œuvres néfastes. Il est urgent de connaître et d’approfondir la Vérité et de l’annoncer à tous ceux qui la nient, en répondant à toutes leurs objections par la parole et par notre vie. »

Saint François de Sales

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