QUAND UN MEMBRE REPRÉSENTANT LES PENSÉES GNOSTIQUES ET UN SECTATEUR DU CULTE DE MYTRA CHERCHÈRENT À DESTABILISER LE MAGISTÈRE INFAILLIBLE DE L’EGLISE.

Saint-Robert-Bellarmin

Ce que l’on appelle aujourd’hui dans tous les milieux révolutionnaires et bien-pensants, la révolution copernicienne, sans même y voir du mal mais un progrès objectif, constitue véritablement un changement radical de paradigme donc une nouvelle vision du monde.

Mais ne nous y trompons pas, cette révolution-là était depuis 1500 ans au moins sous-jacente, et l’école pythagoricienne professait déjà l’hélio-centrisme dont la défense était particulièrement assurée par Aristarque de Samos, qui fut condamné au bûcher pour impiété.

Nous apprenons aussi par l’ex Rabbin Paul Drach apparemment converti au Christianisme, nommé bibliothécaire de la Vaticane de Rome, dans la préface du tome 1 de son énorme ouvrage « De l’Harmonie entre l’Église et la Synagogue », que l’héliocentrisme aurait été déjà professé par la bonne Kabbale, c’est à dire la Kabbale sacrée ou magique_celle-ci s’opposant selon sa thèse, à la Kabbale pharisaïque, c’est à dire celle qui condamna notre-Seigneur-Jésus-Christ au supplice du calvaire. Cette « bonne Kabbale » aurait été remise en tant qu’enseignement oral par Dieu à Moïse au mont Sinaï, en même temps que les tablettes de la loi !

Paul Drach va même alors jusqu’à nous dire que si l’on avait adopté cet héliocentrisme dès cette époque (13ème siècle avant Jésus-Christ) ou juste les quelques siècles qui ont suivi, les progrès techniques seraient aujourd’hui bien plus avancés !

Système de Ptolémée

Si donc le géocentrisme persista pendant 1500 ans après Aristarque de Samos sous l’autorité intellectuelle de Ptolémée, c’est donc qu’il dût y avoir dans les aéropages grecs puis après dans les milieux intellectuels romains, des discussions et des polémiques très animées, voire violentes, sur ce sujet ; Ce sont des indices métaphysiques flagrants que la place de la Terre dans la création est un sujet particulièrement crucial, et non comme on le croirait naïvement, une discussion de salon de thé.

C’est alors que pendant toute cette longue période, dans une conception géo-centriste, l’idée d’une terre-ronde ou arrondie finit par progressivement prendre le pas sur l’idée d’une terre plane jusqu’à devenir progressivement une sphère à partir de la deuxième moitié du 15ème siècle.

Les annonces hypothétiques d’Aristote, géo-centriste, parlant de gravitation pour retenir les corps sur les surfaces incurvées jouèrent certainement en faveur de cette évolution intellectuelle ainsi que les idées inspirées de ce qui constituera la nouvelle théologie après Vatican II défendues par Joachim de Flore et d’Erasme. Il ne manquait plus que le géographe-astronome Martin Behaïm, inspirateur de Christophe Colomb, issu d’une famille pragoise de soyeux, réimplantée à Nüremberg, pour affirmer tout bonnement que la Terre était un globe. Le fruit était alors mûr pour être ramassé ou cueilli sans peine.

C’est à Nicolas Copernic qu’il revint d’avoir eu cette faveur en rédigeant le « De Revolutionibus Orbium Caelestium ». Mais la prudence de serpent du chanoine astronome de Cracovie l’empêcha d’affirmer trop haut et trop fort la nouvelle place du Soleil réduit à la fixité. Il était un grand admirateur de l’humaniste Parascelse et se nourrissait des écrits ésotéristes d’Hermès Trismégiste. « Lavartus prodeo » (je m’avance masqué) demeure la maxime privilégiée des gnostiques. Pour cela donc, il ordonna à ce que son ouvrage soit publié à titre posthume ; ce qui se fit dès les jours qui suivirent sa mort, preuve qu’il avait été rédigé bien avant.

Le Protestantisme explosant pendant le 16ème siècle, comprenant des géo-centristes comme Martin Luther et Ticho Brahe ou des hélio-centristes comme Johannes Kepler prit à revers les théologiens de l’Église avec les instances politiques, en créant une osmose d’idées explosives dont les humanistes italiens se délectèrent et allèrent jusqu’à attaquer la papauté. C’est à cette époque que parut d’ailleurs la bulle de Paul IV « Cum ex Apostolatus » explicitant impérieusement qu’un hérétique avec des apparences catholiques pouvait réussir à parvenir sur le siège de Pierre et que dans ce cas, sa nomination au conclave devait être tenue comme invalide.

Système géocentrique revu par Ticho-Brahé

Galilée, frère aîné spirituel de Johannes Kepler, membre de la secte dévouée au culte de Mythra, qui est celui du Soleil, enfourcha avec zèle l’hélio-centrisme et alla jusqu’à proclamer que l’écriture-sainte n’était pas inerrante, pendant que Kepler, employé de Ticho-Brahé, se disputait violemment contre ce dernier, géocentriste terra-globiste, ayant réformé le système de Ptolémée, déclarant en bon protestant, qu’il méprisait les écrits des Pères de l’Église.

Système de Copernic

L’illustre famille Lincei aux idées humanistes renaissantes toute dévouée au culte de Mythra soutint Galilée dans tout ses procès contre l’Église. C’est elle qui fit que Galilée eut la réputation d’avoir un solide talent littéraire. Les discussions allèrent bon train pendant le procès de 1616 dont Saint Robert Bellarmin, mathématicien dominicain géo-centriste, mit en valeur les immenses problèmes de vision de monde qu’allait causer les nouvelles idées de Galilée. Celui-ci perdit ce même procès et ne parvint à défendre sa théorie stipulant une marée par jour, fondée sur le postulat de la rotation de la terre-boule sur elle-même par le phénomène de la force centrifuge. Il fut seulement prié de na pas diffuser ses idées, mais l’auteur, dans son orgueil entretenant une amitié personnelle avec Urbain VIII, pourtant lui aussi intéressé par le nouveau système mais ne voulant pas qu’il soit ridiculisé par des arguments fallacieux, n’en tint aucun compte. Il publia « Dialogue sur les deux grands systèmes du monde » où le pape lui-même est ridiculisé !

Ce lui valut le procès de 1633 où Galilée fut assigné par le tribunal du Saint-Office à résidence. Il y bénéficia d’un traitement de faveur, contrairement à ce qu’affirment les détracteurs de l’Église, qui lui permit de continuer à professer en sous-main ses théories avec l’aval de certains Jésuites, de la duchesse Christine de Lorraine, entre autre.

En 1664, le Pape Alexandre VII, par la bulle « Speculatores Domus Israel » condamne définitivement l’hélio-centrisme qui est dérivé de la négation le l’inerrance de l’écriture-sainte elle-même condamnée. Donc il est faux de dire que Galilée n’a pas été condamné parce qu’il affirmait que la Terre tournait autour du Soleil.

Vers 1757, à la suite de plusieurs échanges de lettres entre le pape Benoît XIV et Agostino Ricchini, secrétaire de la congrégation de l’index, au sujet de tous les écrits hélio-centristes, ceux-ci furent autorisés à condition d’être considérés comme une hypothèse et par conséquent annotés pour bénéficier de l’imprimatur. Le loup était rentré dans la bergerie, et la méthode authentique scientifique fondée sur l’observation confondue avec les formules mathématiques pour rendre compte de la nature et de la création, allait devenir progressivement jusqu’à nos jours la nouvelle déontologie.

Napoléon Bonaparte était un grand partisan de l’hélio-centrisme et de la science fondée sur la théorie, et dans le but d’empêcher l’empire britannique de saisir l’isthme de Suez, il profita de la présence momentanée française en Egypte pour y envoyer des scientifiques dont Champollion, pour étudier les hiéroglyphes, afin de retracer une chronologie fixe pour sortir des inexactitudes contenues à ce sujet dans l’écriture-sainte. C’est dans cette démarche scientifico-historique qu’il profita des captivités imposées par lui des papes Pie VI et Pie VII pour déménager toutes les archives du Vatican à Fontainebleau, en mentionnant spécialement la mise de côté de celles traitant la question de l’affaire Galilée.

Les idées évolutionnistes se prêtant à merveille avec l’hélio-centrisme ajouté des lois de Newton et de leur conciliation avec les trois lois de Kepler, commençaient avec Darwin et Charles Lyell à se répandre dans les milieux intellectuels.

C’est alors qu’en 1870-71, lors des premières sessions du concile Vatican I, le dossier concernant l’affaire Galilée prit une importance particulière dans la rédaction des constitutions « Dei Fillius » et « Pastor Aeternus » rappelant l’infaillibilité du pape concernant la Foi la Morale et les Moeurs dans son magistère ordinaire et proclamant dogmatiquement son infaillibilité dans son magistère extraordinaire seul, c’est à dire ex-cathedra.

Il est curieusement intéressant de souligner l’incidence de ce dossier dans l’infaillibilité du pape, alors que l’autorité de celui-ci était de plus en plus battue en brèche et que son pouvoir politique temporel était remis en cause par le « Risorgimento italien » voulant procéder à l’unification d’une Italie révolutionnaire et maçonnique par les sectes de la Haute-Vente et des Carbonari auxquelles appartenaient entre autre Napoléon III, Camillo Benso Cavour et le compositeur-député Giuseppe Verdi. En même temps les troupes de Garibaldi commençaient à faire le siège de Rome alors que les évêques du concile, contraints de clore le plus rapidement possible et prématurément le concile, votaient à la hâte l’infaillibilité pontificale à mains levées.

Ce concile non achevé contribua à mettre encore plus l’Église dans une situation instable. Les idées évolutionnistes étaient quasiment mariées avec l’hélio-centrisme au début du 20ème siècle, que les expériences par Sagnac à Meudon et par Michelson-Morley aux Etats-Unis, pour prouver la translation de la terre autour du Soleil s’avérèrent être des échecs. C’est alors qu’arriva Albert Einstein, soutenu par Lorentz puis par la suite, le mathématicien Jésuite, l’Abbé George Lemaître de l’université de Louvain, inventeur du « Big-Bang » dans le but de donner un côté créationniste dans l’évolutionnisme de Darwin et de Lamarck, qui façonna les deux théories de la relativité, restreinte et généralisée, pour sauver non seulement l’héliocentrisme mais pour affirmer que tout tournait dans l’univers dans un mouvement permanent de chute linéaire, produit non plus par l’attraction newtonienne mais cette fois-ci par la répulsion de l’espace-temps, celui-ci remplaçant et détrônant l’éther des anciens.

Albert Einstein en compagnie avec l’Abbé Georges Lemaître

À la fin du pontificat de Pie XI, fut créé l’académie pontificale des sciences. L’Abbé Lemaître y joua un grand rôle et contribua à asseoir l’univers relativiste et en pleine expansion, le tout dans une teinture créationniste étalée sur des milliards d’années en la faisant concorder au récit de la Genèse tout en affirmant qu’il fallait absolument la voir avant tout sous une lecture symbolique. Ainsi l’évolutionnisme était près à être marié avec la nouvelle science officielle en dépit des avertissements du pape Pie XII, dans l’encyclique « Divino Aflantes » incitant à la prudence tout en étant ouvert à l’évolutionnisme lui-même. Certes, une encyclique ne fait pas en général intervenir le charisme de l’infaillibilité comme un bulle, mais le coup était quand même moralement joué et de nombreux catholiques ont basculé dans la doxa officielle des origines de la Terre, oubliant les enseignements des Pères de l’Église dans ce domaine, et devenant convaincu que l’Église s’était trompée dans les procès intentés à Galilée en 1616 et 1633. Il est quand-même curieux de constater que cette académie pontificale des sciences prit le nom de Lincei, dans les années 1950, cette famille justement qui s’illustra tant dans son opposition au magistère, à l’époque !

Télescope Lucifer en Arizona

Le télescope ecclésiastique du Vatican du nom de « Lucifer » le « Large Binocular Telescope Near-infrared Spectroscopic Utility with Camera and Integral Field Unit for Extragalactic Research” (remarquer l’agencement du sigle) dépendant de la même académie, fut érigé dans ce cadre sur le Mont Graham, dans l’état de l’Arizona (https://fr.wikipedia.org/wiki/LUCIFER). Au passage mentionnons qu’il est situé dans la zone dite des 4 carrés, c’est à dire les états d’Arizona que nous venons de citer, le Nouveau -Mexique, le Colorado et l’Utah, région où fut expérimentée la première bombe dite atomique le 16 juillet 1944 en guise de répétition générale 3 semaines avant pour Hiroshima et Nagasaky, avec les physisciens Albert Einstein, Robert Oppenheimer et Hans Beth. C’est là que se trouve le camp 51 ayant servi aux tournages des soit-disantes missions Apollos 11, 12, 14, 15, 16, 17. C’est à Roswell que ce produisit pour la première fois le 4 juillet 1947 une manifestation ovni-extra-terrestre en même temps que les expéditions « High-Jump » et « Deep- Freeze » dirigées par l’Amiral Byrd destinées à approfondir les connaissances sur l’Antarctique. C’est dans cette zone aussi, à partir de Dulce exactement, que furent percés des tunnels secrets très profonds destinés à desservir non seulement l’Amérique-du-Nord mais l’ensemble des continents de la Terre en y installant des lignes ferroviaires pour y faire rouler des trains ultra-rapides supersoniques à sustentation magnétique. Puis encore, c’est cette région qui connaît un taux supérieur d’enlèvements et de disparitions incompréhensibles non seulement d’enfants mais aussi d’adultes en promenade, selon les rapports du spécialiste Lionel Camy,par rapport au reste du monde. C’est mystérieux pour le moins; il y a trop de coïncidences ! Que fait l’Église dans un lieu pareil ?

Vue d’un paysage en Arizona

Toutes ces étapes historiques suivies depuis 600 ans montrent en définitive une perte progressive de la Foi et le découronnement du Christ en son vicaire terrestre, le Pape. Etonnons-nous maintenant que même dans les milieux de la tradition catholique, toutes tendances confondues, nous disons bien, que les sujets touchant au géocentrisme et à la terre-plane qui en est la conséquence, pour des raisons non gravitationnelles mais électro-magnétiques, soient aussi peu compris et même accueillis avec beaucoup d’animosité sans la moindre charité !

Les documents de la Haute-Vente découverts au XIXème siècle et rapportés par Jacques Crétineau-Joly nous relatent un projet consistant en ce termes : « Il nous faut placer au Vatican un Pape selon nos convenances qui prêchera la révolution en tiare et en chappe ».

C’est fait aujourd’hui, osons-nous le proclamer : celui qui règne au Vatican est bel et bien un imposteur et un allié du WEF.

Catholiques, ouvrez les yeux !

Sources:

_ « The earth movers »: Qui destabilisa la Terre?

_ »La vérité sur l’affaire Galilée » par Aimé Richard, e=éditions François Xavier de Guibert, https://www.chire.fr/la-verite-sur-laffaire-galilee-p-134996

_ »Exorciser le spectre de Galilée » par l’Abbé Philippe Marcille, éditions Le Sel, http://www.librairiefrancaise.fr/fr/controverses/835-exorciser-le-spectre-de-galilee-abbe-philippe-marcille-9782916139418.html

_ »Galilée hérétique » par Pietro Redondi, éditions Gallimard https://www.babelio.com/livres/Redondi-Galilee-heretique/441899

_ »Visages et Masques de la Gnose », chapitre 4, « La vérité sur Galilée » par Etienne Couvert, éditions de Chiré. Il y est question, entre autre, du rôle joué par la famille Lincei et de l’influence spirituelle de la secte vouée au culte de Mythra.

_Bulle d’Alexandre VII condamnant l’hélio-centrisme: « Speculatores Domus Israel »

_De l’harmonie entre l’église et la synagogue par Paul Drach , en 2 volumes

_https://livres-mystiques.com/partieTEXTES/Drach/Table.html

A surreal illustration of a flat earth in space

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