15 févier : le saint du jour : Saint Faustin et saint Jovite
Saint Faustin et saint Jovite

Saint Faustin et saint Jovite étaient frères et appartenaient à une famille distinguée de Lombardie. Dès leur jeunesse, ils furent remarquables par leur piété et par leur zèle, non moins que par leur amitié mutuelle: on ne vit jamais deux frères si unis de sentiments et d’inclinations.
Faustin était prêtre, et Jovite diacre, quand l’empereur Adrien raviva la persécution contre les chrétiens. Ils furent les premiers dénoncés, à cause de leur ardeur à prêcher Jésus-Christ, et conduits près de l’empereur, dans un temple du soleil, pour assister au sacrifice:
« Adorez le soleil, leur dit-il, si vous voulez continuer de vivre et d’être heureux.
— Nous n’adorerons que le Dieu vivant qui a créé le soleil pour éclairer le monde. »
La statue que leur montrait l’empereur était fort brillante et environnée de rayons d’or. Jovite, la fixant, s’écria:
« Oui, nous adorons le Dieu qui règne dans le Ciel et le Créateur du soleil. Pour toi, vaine statue, deviens à l’instant même toute noire, pour la confusion de ceux qui t’adorent. »
À sa parole, la statue perdit son éclat et devint noire, comme l’avait demandé le saint martyr. L’empereur commanda de la nettoyer; mais à peine les prêtres païens y eurent-ils touchée, qu’elle tomba en cendres. Irrité, il ordonna alors de jeter les deux frères aux bêtes féroces.
À peine étaient-ils entrés dans l’amphithéâtre, que quatre lions, lâchés pour les dévorer, vinrent se coucher à leurs pieds, et qu’ensuite les ours et les léopards s’approchèrent d’eux avec la douceur des agneaux. Jetés dans un sombre cachot, ils y furent laissés sans nourriture. Les anges descendirent du Ciel, éclairèrent leurs ténèbres et leur rendirent la force et la joie pour de nouveaux combats.
On voulut faire brûler vifs les saints martyrs; les flammes les respectèrent. L’empereur, effrayé de tous ces prodiges, employa contre eux tous les raffinements de la cruauté; mais ils demeurèrent fermes dans leur foi, et leur courage, joint à leurs miracles, convertit un grand nombre d’infidèles.
On essaya de les faire périr en les jetant à la mer; les flots les portèrent doucement au rivage. Condamnés à mourir par le glaive, Faustin et Jovite se mirent à genoux, et c’est dans l’attitude de la prière qu’ils eurent la tête tranchée.
La foi se ravive, à la lecture des Actes héroïques des martyrs.
Merci à la Médaille de saint Benoît pour son partage https://t.me/nonunacum

Prière de Monsieur l’Abbé Eugène Genoud à la Sainte Vierge
Voici une Prière pour demander par l’Intercession de la Très Sainte Vierge Marie de vaincre notre vanité et notre orgueil « Divine Marie, obtenez-nous d’être humbles, doux et charitables » de Monsieur Antoine Eugène Genoud (1792-1849) qui entra au Séminaire de Saint-Sulpice où il resta peu de temps, fut professeur de droit au lycée Bonaparte et élu Député de la Haute-Garonne. Ce n’est qu’en 1834, devenu veuf, qu’il fut ordonné Prêtre et se fit appeler l’abbé de Genoude.
« Divine Marie, avancez-Vous avec assurance, entrez en possession de tous les biens de votre Fils, usez du Ciel avec la confiance d’une Fille et d’une Mère, disposez de toutes les Splendeurs de Dieu avec le pouvoir d’une Épouse, agissez avec l’autorité d’une Reine ; tout est à Vous, Vous êtes la Fille, la Mère, l’Épouse ; vivez, régnez, jouissez éternellement. Vierge Sainte, c’est dans Votre sein qu’a pris naissance l’Auteur et le Consommateur de notre foi. Puisse ma parole, grâce à votre Intercession, Le faire naître dans les cœurs ! Divine Marie, ayez pitié de nous, de nous, enfants d’Adam, qui, malgré notre misère, écoutons encore trop avidement le prince des superbes. Vous lui avez écrasé la tête, obtenez-nous de vaincre notre vanité et notre orgueil ; souvenez-Vous de Vos douleurs et des douleurs de votre Fils supportées pour nous ; obtenez-nous d’être humbles, doux, charitables, afin qu’après avoir participé sur la terre à Vos vertus, nous soyons reçus dans les Tabernacles éternels pour connaître ce que Vous connaissez, aimer ce que Vous aimez, et contempler a jamais votre Gloire. »
Ainsi soit-il.

Abbé Franz Lichtlé : Que mon jeûne Te plaise Seigneur !
Seigneur je m’offre à Toi ces 40 jours, pour que Tu puisses continuer Ta création en moi. Que ce soit un temps de recréation de mon être, à Ton image, toujours imparfait mais en route. Que ma disponibilité permette Ton action en moi, pour que je puisse de plus en plus ressembler à Ton image.
Crée en moi un cœur pur. Crée en moi ce qu’il peut y avoir de plus beau. Donne à ce que j’ai de plus intime d’être le reflet de Ta beauté, de Ta bonté, de Ton amour, de Ton pardon.
Il ne s’agit pas de peiner à rendre service, mais que ma disponibilité et mon sourire à l’autre, deviennent ma nature d’être. Il ne s’agit pas de porter le fardeau de la renonciation au bien, mais que le partage me mette en communion avec ceux qui souffrent. Il ne s’agit pas de souffrir dans la privation, mais que je sois dans la joie de me sentir libre face aux sollicitations.
Que ce ne soit pas un moment passager pour une bonne conscience, mais un temps durable de vérité avec Toi, les autres et moi-même. Que je ne cherche pas d’abord une efficacité qui serait bien illusoire, mais que mon don, quel qu’il soit, soit gratuit et sans contrepartie. Que mon attitude quotidienne soit en harmonie avec ce que Tu m’as donné d’être, en harmonie avec la nature pour le bien commun.
Que mes combats ne soient pas une défense de mes petits intérêts mesquins, mais qu’ils participent à une juste cause pour que Ta Pâque se réalise.
Ainsi soit-il.

Prière de l’Abbé Marcel-Joseph Bulteau pour les Enfants
Voici une Prière pour un enfant malade « Ô douce Dame de Chartres, changez nos larmes en des cantiques d’allégresse » de Monsieur l’Abbé Marcel-Joseph Bulteau (†1882), Vicaire de Chartres de 1845 à 1850 et auteur du « Manuel du Pèlerin à Notre-Dame de Chartres » dont est extraite cette prière.
« Ô douce Dame de Chartres, secourable à toutes les mères, daignez écouter les vœux que nous apportons au pied de cette Image qui a vu tant de larmes essuyées, tant de douleurs profondes calmées comme par un saint enchantement, de cette Image qui nous atteste à la fois Votre pouvoir et Votre bonté. Vous êtes la Tendre Mère de Celui qui ne voulut pas que la veuve de Naïm pleurât plus longtemps son fils unique ; dites-nous aussi, à nous qui craignons pour notre enfant, dites-nous cette suave Parole : « Ne pleurez pas ! » et nos larmes se changeront en des cantiques d’allégresse, par lesquels nous célébrerons à jamais le Pouvoir que Votre divin Jésus a remis entre Vos mains pour la consolation et le bonheur des hommes. »
Ainsi soit-il.

Sépulture des Saints Faustin et Jovite, église des Saints-Faustin-et-Jovite à Brescia (Italie)
PRIÈRE AU SAINT ANGE GARDIEN
O saint ange, que Dieu,
par un effet de sa bonté pour moi,
a chargé du soin de ma conduite;
vous qui m’assistez dans mes besoins,
qui me consolez dans mes peines
et qui m’obtenez sans cesse
de nouvelles faveurs,
je vous rends de très humbles
actions de grâces;
je vous conjure, aimable protecteur,
de me continuer vos charitables soins,
de me défendre contre tous mes ennemis,
d’éloigner de moi les occasions du péché,
de me rendre docile à vos inspirations
et fidèle à les suivre,
de me protéger à l’heure de ma mort,
et de ne point me quitter
que vous ne m’ayez conduit
au séjour du repos éternel.
Ainsi soit-il.