27 mars : le saint du jour : saint Jean damascène

Saint Jean Damascène

Jean de Damas, Docteur de l’Église (✝ 749)
Jean Mansour est né à Damas en Syrie, dans une famille de fonctionnaires des impôts, arabe et chrétienne. Son grand-père et son père ont servi successivement sous les Perses, les Byzantins et les Arabes. Mansour, à son tour, supervise durant des
années la perception des impôts que les chrétiens doivent à l’émir de Damas. Vers 720, le nouveau calife décide d’islamiser son administration et en chasse les chrétiens. Mansour a 45 ans et il est désormais sans travail. Cette liberté lui permet de se rendre en Palestine où il entre au monastère de Mar Saba (saint Sabas) entre Jérusalem et Bethléem. Devenu prêtre, il prend le nom de Jean et partage désormais sa vie entre la prédication à Jérusalem où le patriarche l’a choisi comme conseiller théologique et l’étude dans son monastère. Son principal écrit « La source de la connaissance » résume toute la théologie byzantine. Il est aussi un grand défenseur des Saintes Images lors de la première crise iconoclaste. On lui doit de nombreux tropaires, des hymnes et des poèmes. C’est lui composa le canon que la liturgie chante à Pâques et rédigea la plupart des hymnes de l’Octoèque (hymnes pour les dimanches selon les huit tons musicaux) en l’honneur de la résurrection du Seigneur. Le Pape Léon XIII l’a proclamé docteur de l’Église en 1890.
A l’audience générale du 6 mai 2009, Benoît XVI a tracé le portrait de saint Jean Damascène (675 – 749), qui occupe une place importante dans la théologie byzantine: « Il fut avant tout témoin de l’effondrement de la culture chrétienne gréco-syrienne, qui dominait la partie orientale de l’empire, devant la nouveauté
musulmane qui se répandait avec les conquêtes militaires de l’actuel proche et moyen orient. Né dans une riche famille chrétienne, il devint jeune responsable des finances du califat. Vite insatisfait de la vie de cour, il choisit la voie du monachisme et entra vers 700 au couvent de St. Saba proche de Jérusalem, sans jamais plus s’en éloigner. Il se consacra alors totalement à l’ascèse et à l’étude, sans dédaigner l’activité pastorale dont témoignent ses nombreuses homélies… Léon XIII le proclama Docteur de l’Église en 1890″.
Puis le Pape a rappelé que Jean Damascène est surtout resté fameux pour ses trois discours contre les iconoclastes, condamnés après sa mort au concile de Hieria (754). Il y développe les premiers arguments en défense de la vénération des icônes exprimant de mystère de l’Incarnation. « Ainsi fut-il l’un des premiers à distinguer entre cultes public et privé, entre adoration et vénération, la première étant réservée à Dieu seul. La seconde forme peut servir à s’adresser au saint représenté. « Cette distinction fut très importante pour répondre chrétiennement à qui prétendait universelle et définitive l’interdiction des images dans le culte. Ayant débattu de la question, les chrétiens de l’époque ont alors trouvé une justification de la vénération des images… Mais le débat était de grande
actualité dans le monde musulman, qui fit sienne l’interdiction hébraïque des images ». Témoin du culte des icônes, Jean Damascène en fit une caractéristique de la théologie et de la spiritualité orientale. Jusqu’à nos jours, son enseignement porte la tradition de l’Église universelle, dont la doctrine sacramentale prévoit que des éléments matériels, repris de la nature, peuvent être source de grâces par le biais de l’invocation de l’Esprit, doublée de la confession de la vraie foi ». Il admit aussi la vénération des reliques des saints car, participant à la Résurrection, on ne peut les considérer comme de simples morts. « L’optimisme chrétien de saint Jean Damascène -a conclu le Saint-Père- dans la contemplation de la nature, dans la capacité à voir le bon, le beau et le véritable dans la création, n’a rien d’ingénu. Il tient compte de la blessure infligée à la nature humaine par la liberté voulue de Dieu et souvent mal utilisée par l’homme, ce qui entraîne une disharmonie diffuse du monde et tout ce qui en découle. D’où l’exigence du théologien de Damas de clairement percevoir la nature, en tant que reflet de la bonté et de la beauté de Dieu, blessées par la faute de l’homme, mais renforcées et renouvelées par l’incarnation du Fils ». (source: VIS 090506)
Mémoire de saint Jean Damascène, prêtre et docteur de l’Église, célèbre par sa sainteté et sa doctrine. Pour
le culte des saintes images, il combattit avec vigueur par sa parole et ses écrits contre l’empereur Léon l’Isaurien et, devenu moine et prêtre dans la laure de Saint-Sabas près de Jérusalem, il composa des hymnes sacrées et y mourut, vers 749.

« Prière du matin » de l’Abbé Pagani du Matin

Voici une Prière à réciter en se levant le matin à Notre Seigneur Jésus-Christ qui nous aimes tant et si fort : « Ô Amant divin, Vous avez daigné, ce matin, visiter la pauvre demeure de mon âme » de Monsieur l’Abbé Giovanni Battista Pagani (1806-1860), Directeur spirituel du Séminaire épiscopal de Novara dans le Piémont qui séjourna seize ans en Angleterre comme Supérieur de 36 Communautés puis comme Provincial avant d’être élu en 1855 : Supérieur Général de l’Ordre de la Charité.

« Jésus Sacramental, Amant divin, combien sont touchantes les pieuses inventions de votre Tendresse pour Vous faire aimer des âmes. Devenu homme, il ne vous a pas suffi de mourir pour moi, Vous avez voulu nous laisser votre Corps dans le Très Saint Sacrement, comme un refuge, un aliment et un gage du paradis ; ce qui est plus encore pour moi, Vous avez daigné, ce matin, visiter la pauvre demeure de mon âme. Dites, mon Dieu, y a-t-il quelque autre chose à inventer encore pour Vous faire aimer ? Ô Bonté infinie ! Quand donc commencerai-je à correspondre véritablement à tant d’amour ? Seigneur, je ne veux vivre que pour Vous seul. A quoi me servirait la vie, si je ne l’emploie à Vous aimer, à Vous plaire, mon bien aimé Rédempteur, Vous qui avez employé votre Vie pour moi ? Que pourrais-je aimer, si ce n’est Vous, mon Rédempteur, qui êtes la Beauté, la Générosité, l’Amour, la Bonté, la Grâce infinies ? Que mon âme ne vive que pour Vous aimer ; qu’elle se fonde d’amour à votre seul Souvenir, ô Amant divin ! et qu’au seul nom de la crèche de Bethlehem, de la Croix de Golgotha, je sente en moi s’enflammer le désir de faire de grandes choses pour Vous, qui avez trop fait et trop souffert pour moi ».

Ainsi soit-il.

« J’ai compris que la vraie grandeur se trouve dans l’âme et pas dans le nom, puisque comme le dit Isaïe : « Le Seigneur donnera un autre nom à ses élus » et Saint Jean dit aussi : « Que le vainqueur recevra une pierre blanche sur laquelle est écrit un Nom Nouveau que nul ne connaît que celui qui le reçoit. »

C’est donc au Ciel que nous saurons quels sont nos titres de noblesse.
Alors chacun recevra de Dieu la louange qu’il mérite et celui qui sur la terre aura voulu être le pauvre, le plus oublié pour l’amour de Jésus, celui-là sera le premier, le plus noble et le plus riche ! »

Sainte Thérèse de Lisieux

Prière de Saint Alphonse de Liguori à Saint-Joseph

Voici la Prière « Ô mon saint Patriarche, je Vous en supplie, ayez pitié de moi ! » de Saint Alphonse de Liguori (1696-1787), Évêque de Sainte Agathe des Goths, Fondateur de la Congrégation des Prêtres-missionnaires du Très Saint Rédempteur (les Rédemptoristes) et Docteur de l’Église.

« Mon saint Patriarche, maintenant que dans le Ciel Vous êtes au comble du bonheur, assis sur un trône élevé ; auprès de Votre bien-aimé Jésus, qui Vous fut soumis sur la terre, ayez pitié de moi. Vous voyez que je vis au milieu d’innombrables ennemis, de démons, de passions mauvaises, qui viennent m’assaillir continuellement pour me faire perdre la Grâce de Dieu. Ah ! Je Vous en supplie, au nom de la Faveur qui Vous fut accordée de pouvoir sur la terre jouir continuellement de la compagnie de Jésus et de Marie, obtenez-moi la Grâce de vivre le reste de mes jours toujours uni à Dieu, de résister à tous les assauts de l’enfer, et de mourir ensuite en aimant Jésus et Marie ; afin que je puisse un jour être admis à jouir avec Vous de leur compagnie dans le Royaume des Bienheureux. »

Ainsi soit-il.

Prière de Saint Grégoire le Thaumaturge à la Sainte Vierge

Voici la Prière « Ô très Sainte Vierge, en Vous Dieu a pris chair » de Saint Grégoire le Thaumaturge (213-270), Évêque de Néo-Césarée du Pont en Cappadoce, l’actuelle Turquie, fêté Saintement le 17 novembre.

« Ô très Sainte Vierge, Votre louange surpasse toute louange, car en Vous Dieu a pris chair et Il est né homme. Toute la nature, dans les Cieux, sur la terre ou au fond des enfers, Vous rend son légitime hommage. Du faîte de Votre royaume spirituel, Vous resplendissez des pleins feux de Votre lumière. Là, le Père incréé est Glorifié, dont la Puissance Vous a couverte de Son ombre : le Fils est adoré, que Vous avez engendré dans la chair ; le Saint-Esprit est célébré, qui, en Votre sein, a préparé la Naissance du grand Roi. Par Vous, ô comblée de Grâce, la Trinité sainte et consubstantielle se manifeste dans le monde. Daignez avec Vous nous faire participer à votre Grâce parfaite, en Jésus-Christ notre Seigneur, avec qui Gloire soit au Père et au Saint-Esprit, aujourd’hui et toujours, dans les siècles des siècles. Amen. »

Il y en a qui disent : « J’ai trop fait de mal, le Bon Dieu ne peut pas me pardonner ». C’est un gros blasphème. C’est mettre une borne à la Miséricorde de Dieu, et Elle n’en a point : Elle est infinie.

SAINT CURÉ D’ARS

« Je ne connais pas de remède plus efficace aux attaques de la concupiscence que la passion de mon Seigneur Jésus-Christ. »

Saint Augustin d’Hippone

Prière de Saint Jean Damascène « Salut, Ô Notre-Dame, Mère de Dieu » :

« Ô Notre-Dame, Mère de Dieu, par qui l’Eternel est né, l’Absolu devient et l’Eternel grandit ! Salut, Ô Notre-Dame, Mère de Dieu, par qui l’Incorporel s’incarna pour nous, l’Intemporel commence et l’Inaccessible est contenu ! Salut, Ô Notre-Dame, Mère de Dieu, par qui la Vie commence à vivre, celui qui est sans prix est mis à prix, celui qui est sans chair s’incarne ! Salut, Ô Notre-Dame, Mère de Dieu, par qui l’incréé est créé, le Riche devient pauvre et le Très-Haut devient petit enfant. Salut, Ô Notre-Dame, Mère de Dieu, par qui le Fils et Verbe de Dieu, par indicible miséricorde, apparut Fils de l’Homme. Salut, Ô Notre-Dame, Mère de Dieu, par qui vint le plus beau des enfants des hommes ! Ainsi soit-il. »

Monastère de Mar Saba à Bethléem où est mort Saint Jean Damascène (Palestine)

Le silence est la mère de la prière, et la prière est la manifestation de la gloire divine.

Saint Jean Damascène

Prière du Soir

Seigneur, ce jour s’achève et je viens vers toi pour t’offrir ma journée avec tout ce que j’ai pu y mettre de bon et de moins bon.
Pour tout ce que j’ai fait de bien aujourd’hui, je te remercie, car c’est grâce à ton aide que j’ai pu être utile aux autres.
Dans ta miséricorde, pardonne-moi mes négligences et mes fautes de ce jour.
Excuse ma médiocrité et mes oublis. Ne tiens pas compte des manques d’égard et d’attention dont j’ai pu me rendre coupable aujourd’hui.
Avec confiance, je me remets entre tes mains, je te confie mon sommeil, mes pensées,
mes joies et mes peines, sachant que tu es prêt à me pardonner mes faiblesse
et à m’assurer ton secours pour que demain je puisse me remettre à ton service
et à la disposition de tous ceux qui me sont chers.

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