30 avril : le saint du jour : sainte Catherine de Sienne

La Prière de Sainte Catherine de Sienne « Ô Esprit Saint, viens dans mon cœur »

« Ô Esprit Saint, viens dans mon cœur : par ta puissance, attire-le à toi, ô Dieu vrai, et accorde-moi la charité en même temps que la crainte. Ô Christ, garde moi de toute mauvaise pensée : réchauffe-moi et embrase-moi de ton très doux amour, et toute peine me semblera légère. Ô mon Père saint, mon doux Seigneur, maintenant aide-moi dans toutes mes actions. Christ Amour ! Christ Amour ! Ainsi soit-il. »

Prière de Sainte Catherine de Sienne à la Sainte Trinité

Voici la Prière « Ô Trinité éternelle » de Sainte Catherine de Sienne (1347-1380), Sœur de la Pénitence de Saint Dominique, surnommée les Mantellates du fait de leurs habits noirs (mantellata en italien) et Première femme déclarée « Docteur de l’Église » en 1970 par Paul VI.

« Ô Trinité éternelle, ô Déité, qui, par l’union de votre nature divine, avez donné un si grand prix au sang de votre Fils unique. Ô Trinité éternelle, vous êtes une mer profonde où plus je me plonge, plus je vous trouve, et plus je vous trouve, plus je vous cherche. Vous êtes inépuisable, et en rassasiant l’âme dans vos profondeurs, vous ne la rassasiez jamais ; elle est toujours affamée de vous, éternelle Trinité ; elle désire vous voir avec la lumière dans votre lumière. Comme le cerf soupire après l’eau vive des fontaines, mon âme désire sortir de l’obscure prison de son corps pour vous voir dans la vérité de votre Etre. Combien de temps encore votre visage sera-t-il caché à mes regards, ô éternelle Trinité. Feu et abîme de charité, dissipez donc ce nuage de mon corps, car la connaissance que vous m’avez donnée de vous-même dans votre Vérité m’a fait violemment désirer de déposer le fardeau de mon corps, et de donner ma vie pour l’honneur et la gloire de votre nom. J’ai goûté et j’ai vu avec la lumière de l’intelligence, dans votre lumière, l’abîme de votre Trinité éternelle et la beauté de votre créature. En me regardant en vous, j’ai vu que j’étais votre image, puisque vous m’avez fait participer à votre puissance. Ô Père éternel, vous avez communiqué à mon intelligence la sagesse qui appartient à votre Fils unique, et le Saint-Esprit, qui procède de vous et de votre Fils, m’a donné la volonté qui me rend capable d’aimer. Ô Trinité éternelle, vous êtes le Créateur ; je suis votre créature, et j’ai connu, par la création nouvelle, que vous m’avez donnée dans le sang de votre Fils, combien vous vous êtes passionné pour la beauté de votre créature. Ô Abîme, ô Déité éternelle, ô Mer profonde, pouvez-vous me donner plus qu’en vous donnant vous-même ? Revêtez-moi, revêtez-moi de vous-même, éternelle Vérité, afin que je parcoure cette vie mortelle avec la véritable obéissance et la lumière de la sainte foi, dont vous enivrez de plus en plus mon âme. Grâces à Dieu. Amen. »

Prière de Sainte Catherine de Sienne à la Sainte Vierge

Voici la Prière « Ô Notre Dame, gardez ma virginité pour Lui seul » de Sainte Catherine de Sienne (1347-1380) qui a sept ans voulut se donner à Jésus telle une fiancée et prononça son engagement devant une Image de la Madone ; les idées principales de cette Consécration sont restées gravées dans sa mémoire et elle en a fait confidence plus tard à ses confesseurs ou à ses disciples.

« Ô Notre Dame, sainte Mère de Dieu, qui, la première entre toutes les femmes, avez consacré par vœu votre virginité au Seigneur, je vous conjure de m’obtenir de votre Fils la grâce de le prendre dès ce jour pour l’époux de mon âme. Je vous promets aujourd’hui à Lui et à vous, de n’avoir jamais d’autre époux que Lui et de faire tout ce qui dépendra de moi afin de me conserver pour Lui seul pure et sans tache, jusqu’à la fin de mes Jours. Amen. »

Bonjour, mon Ange Gardien

Bonjour, mon ange gardien.
Je vous aime tendrement ;
vous m’avez gardé cette nuit pendant que je dormais,
gardez-moi s’il vous plaît, pendant ce jour,

Sans malheur, ni accident et sans offenser Dieu, au moins mortellement.

Saint Jean-Marie Vianney

Prière de Saint Jean-Baptiste de la Salle sur la Miséricorde

Voici une Prière pour attirer sur soi la Miséricorde de Dieu et pour demander la délivrance de ses péchés « Ayez pitié de moi, ô mon Dieu, dans toute l’étendue de votre Miséricorde » de Saint Jean-Baptiste de la Salle (1651-1719) passionné par l’éducation des enfants qui fonda les Frères des Écoles Chrétiennes et fut proclamé « Patron de tous les éducateurs chrétiens » par le Pape Pie XII.

« Me laisserez-Vous périr, ô mon Dieu, accablé que je suis du poids de mes péchés ? Que tous Vos saints anges s’éloignent de moi comme de Votre ennemi, et celui que Vous avez chargé de ma conduite ne sait s’il doit avoir pour moi de la compassion ! Vos Saints, qui n’aspiraient qu’à me voir uni avec eux, et qui Vous présentaient pour moi leurs prières, ne me regardent plus qu’avec horreur. Les diables même qui m’ont séduit, me reprochent continuellement mon ingratitude à Votre égard, et me jettent dans la confusion, ne me faisant paraître que Votre indignation. Ayez pitié de moi, ô mon Dieu, dans toute l’étendue de votre Miséricorde, et puisque Votre cher Fils Jésus-Christ s’intéresse pour moi, et que la sainte Vierge ma Mère Vous prie en ma faveur, n’ayez pas d’égard à la grièveté de mes péchés, mais en considération de la Mort que Jésus-Christ votre Fils a soufferte pour moi, et de votre Bonté toujours sans bornes, remettez-moi encore une fois au nombre de Vos enfants ; faites que mes prières étant jointes aux leurs Vous soient agréables, et que je puisse dire incessamment avec Vos élus : « Béni soit le Dieu de mon âme, béni soit Celui qui m’a tiré de la misère du péché et de l’esclavage du démon ».

Ainsi soit-il.

« Je souhaiterais avoir une voix assez forte pour dire à tous les pécheurs du monde d’aimer Marie. Elle est l’océan que l’on doit traverser pour atteindre Jésus. »

saint Padre Pio

PADRE PIO ET LES ÂMES DU PURGATOIRE

Un soir, Padre Pio se reposait.
Seul, il était étendu depuis peu sur un lit de sangles, quand lui apparut un homme drapé dans un manteau noir. Surpris, Padre Pio se leva et lui demanda son nom et le motif de sa visite.
L’inconnu répondit qu’il était une âme du purgatoire: «Je m’appelle Pietro Di Mauro.
J’ai péri dans un incendie, le 18 septembre 1908, dans ce couvent transformé en centre d’hébergement pour personnes âgées, après l’expropriation des biens ecclésiastiques. Surpris dans mon sommeil, j’ai été la proie des flammes. Je viens du purgatoire: le Seigneur m’a permis de venir vous demander de célébrer à mon intention la sainte messe, demain matin. Grâce à votre prière, je pourrai entrer en Paradis.»
Padre Pio l’assura qu’il célébrerait la messe à son intention.Voici ses mots: « Je voulus le raccompagner à la sortie du couvent. Je constatai que je m’étais entretenu avec un défunt seulement quand, sur le parvis, l’homme disparut. J’avoue être rentré au couvent plutôt effrayé. Notre supérieur, l’abbé Paolino de Casacalenda, avait remarqué mon agitation, aussi lui racontai-je ce qui venait d’arriver et lui demandai-je la permission de célébrer la sainte messe à l’intention de cette âme.
Quelques jours plus tard, l’abbé Paolino, intrigué, se rendit au bureau de l’état civil de la commune de San Giovanni Rotondo, où il demanda et obtint la permission de consulter le registre des décès pour le mois de septembre 1908, où figuraient les nom et prénom du défunt, de même que la cause du décès: «Le 18 septembre 1908, dans l’incendie de l’hospice, Pietro Di Mauro, fils de Nicola, a trouvé la mort.»

Tombeau de Sainte Catherine de Sienne, église Santa Maria Sopra Minerva à Rome (Italie)

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Marie, Reine de France par droit d’héritage, par droit de conquête, par droit d’élection

Au fil des siècles, nous découvrons tout ce que la France doit à Marie (plusieurs centaines de faits cités). C’est surprenant, car aujourd’hui oublié. De plus, l’abbé Fuzier nous enseigne qu’un vrai retour à Marie nous protègera jusqu’à son plein triomphe. Nourrissons-nous de ce passé prestigieux pour ne jamais nous décourager.

“Lisez le livre qui devrait être dans toutes vos maisons, écrit en 1908, par l’abbé Fuzier, sur Marie Reine de France. Des centaines de faits et de miracles, dans toute la France, relatent ce que nous devons à Marie ! Soyons imprégnés de cet amour de Marie, quand demain nous n’aurons plus rien. C’est elle qui nous permettra de tenir.”

Louis-Hubert REMY, LE 17 MAI 2014 À LYON

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