Pro Fide Catholica

Suite au deux derniers articles, à la dernière vidéo consacrés à l’Antarctique et l’Arctique, à l’allusion du livre d’Amedeo Giannini et aux questions pertinentes qui nous ont été adressées, nous avons décidé à Pro-Fide-Catholica de donner une brève explication de ce qu’était la Terre-Creuse.

En effet, par rapport à tous les mensonges qui ont été répandus concernant les recherches et conquêtes spatiales, un certain nombre de personnes découragées à juste titre ayant décidé d’abandonner les théories officielles se sont laissées capter par la conception de la terre-creuse plus attrayante, certes, avec de nouveaux continents et océans, que les théories déterministes et desséchantes du globe copernicien ou les contradictions d’un globe fixe géocentriste.

Nous ne partageons bien-sûr pas du tout la conception de la Terre-Creuse mais pour faciliter la compréhension de cette théorie professée par certains et déjà à l’époque dans les milieux Nationaux-Socialistes Allemands nous tenons à expliquer comment cette cosmologie fonctionne.

La notion de Terre-Creuse est inséparable de la notion du globe. Pour rentrer dans une Terre-Creuse, il faut s’imaginer qu’il faut se diriger vers l’un des deux pôles du globe. Selon les récits de la collection dite des « Livres Jaunes » rédigés par Yan Van Helsing faisant état des explorations de Scott, Admunsen et autres, ceux-ci rapportent qu’à mesure ils se rapprochaient en latitude du point 90°, celui-ci semblait leur échapper et en même temps l’horizon se courbait de plus en plus avec un ciel devenant jaune et changeant de luminosité pour devenir progressivement un ciel estival et un climat semblable. C’était en définitive la transition de la terre extérieure vers la terre intérieure qui s’effectuait.

Cette conception suppose qu’ils arrivaient donc progressivement sous la face intérieure de la croûte-terrestre sans que l’attraction ou pesanteur ait changé. Ils étaient passés donc subrepticement de la face convexe à la face concave, comme l’explicite très bien le croquis ci-dessous.

On conçoit alors dans ces conditions pourquoi les explorateurs polaires n’ont jamais vraiment atteint le point 90C°.

Nous pensons que ces récits sont loin d’être exacts et d’ailleurs il y a des contradictions dans les détails de leurs témoignages entre les différents explorateurs, bien qu’ils recèlent une part de vérité.

Si déjà dans une Terre-Globe classique non creuse, il est difficile de concevoir des navires et des cités puis tous les objets et corps envisagés renversés et la tête en bas par rapport aux antipodes, combien plus incohérent se présente cette conception de la Terre-Creuse ou le renversement des objets n’est plus seulement à 20.000 kilomètres mais entre une quarantaine et une centaine de kilomètres en dessous.

Comment aussi est éclairée la terre-intérieure? Les nationaux-Socialistes nous répondent que c’est le Soleil intérieur central qu’ils appellent curieusement le Soleil-Noir qui éclaire ces nouvelles régions. Comment un Soleil qui est noir peut-il être lumineux pour éclairer? A moins qu’ils en appellent, comme en appellent aussi les astrophysiciens évolutionnistes qui s’opposent à eux, à l’idée affirmative qui semble tout résoudre du Soleil qui est un corps noir physique, c’est à dire qui est capable d’absorber et de réémettre autant de radiation qu’il reçoit, le noir n’étant plus qu’une propriété physique et non une couleur. Le coup est, il faut le dire, habilement joué.

D’autres Terra-Creusistes vont même jusqu’à dire que toutes les planètes sont creuses et comportent à leur tour chacune leur soleil-noir. On entre dans un autre délire que celui professé officiellement de toutes les étoiles qui sont des soleils, où il n’y a non seulement aucune preuve mais qui satisfait l’égo et conforte toutes les sagas dérivées de la gnose.

Il y a aussi véritablement un problème par rapport à la gravitation newtonienne (qui n’est plus nécessaire pour la Terre-Plane) concernant le globe plein car par quel agent physique alors les objets, corps, océans, adhèrent-t-ils à la face concave de la croûte terrestre?

D’autre part, et l’objection est valable aussi pour le globe plein non creux: la notion de haut et de bas, autrement dit de ciel et de base terrestre disparait, le ciel et la terre étant partout à la fois. C’est la notion même de transcendance divine qui est remise en cause comme l’objectait déjà Saint-Robert Bellarmin à Galilée lors de son premier procès en 1616 à Rome.

Nous reproduisons ci-dessous le croquis cartographique de la Terre-Creuse qui est difficile à se représenter intellectuellement dans un espace à trois dimensions.