Elisabeth Levy à Sonia Mabrouk : “Vous avez une tête d’arabe.” Vidéos.

Très surprenant !

POINT COMMUN :

Sonia Mabrouk,

et Elisabeth Levy,

N’ont pas UNE SEULE GOUTTE DE SANG FRANCAIS.

Sonia Mabrouk a pu devenir Française uniquement grâce aux ancêtres d’Elisabeth Levy dont le fameux Décret Crémieux qui marqua le début de l’immigration juive puis arabe.

Elisabeth Levy dont les ancêtres ont pu devenir Français que grâce au Décret Crémieux.

Décret Crémieux qui sera abrogé par le Maréchal Philippe Pétain et remis en fonction par Charles De Gaulle qui renforcera la république en lui redonnant sa franc-maçonnerie également dissoute par le Maréchal Pétain.

Qui peut le mieux parler d’Adolphe Isaac Crémieux que le site Officiel du B’Nai B’rith France ?


 ISAAC-ADOLPHE CREMIEUX, REPUBLICAIN, JUIF ET FRANC-MACON.

Le Bnai Brith, créé aux Etats-Unis en 1856, a essaimé en Europe dans les vingt dernières années du XIXème siècle, principalement en Angleterre, en Allemagne et en Autriche, mais aussi dans l’empire ottoman, à Istambul, Smyrne et Salonique.

ll a fallu attendre une cinquantaine d’années, dans les années 30 pour voir la création de la première loge française, La Loge France.

Pourquoi ce retard ? J’en propose une explication, qui n’est pas exclusive d’autres.

Le judaïsme français n’a pas établi en France les mêmes relations difficultueuses que dans les mondes germanique et anglo-saxon avec la maçonnerie traditionnelle.

Or l’Ordre Bnai Brith, puisqu’il se nommait jusqu’à peu ainsi, sans jamais correspondre aux critères d’une obédience régulière, puisque l’initiation s’arrête à l’admission, et que la judéité est un critère d’acceptation des candidatures,   a été construit sur le modèle des loges, et a longtemps accepté d’être considéré comme une franc-maçonnerie juive.

Il y aurait toute une histoire à faire sur les rapports entre maçonnerie et judaïsme, en France au XIXème siècle, c’est à dire à l’époque où trois communautés juives seulement existent et se centralisent sur Paris : celle d’Alsace (ashkénaze de langue française et judéo-alsacienne), celle issue du Comtat Venaissin (sefardi et  de langue française et judéo-provençale), celle de Bordeaux (sefardi et de langue française et judéo-portugaise).

Dès la fin de l’Empire, et des tentatives de mainmise de l’Etat sur la FM,  les juifs , surtout ceux de l’élite financière, politique et intellectuelle, entrent de façon importante dans les loges maçonniques, globalement partagées entre le Grand Orient, et les quelques loges bleues du rite écossais ancien et accepté.

En effet, a disparu, depuis la révolution française, de la plupart des loges, l’exigence du baptême, et dans une majorité d’entre elles, la croyance entre un principe créateur n’est plus assortie de la référence à la révélation.

Un personnage a joué un rôle clé dans cette évolution : l’abbé Grégoire, dont A. Crémieux sera chargé de l’éloge funèbre, l’un des premières évêques constitutionnels de 1793, grand défenseur de la liberté des cultes, et qui, franc-maçon, incita nombre de juifs à y entrer.

Le REAA, pratiqué aussi au Grand Orient, est essentiellement axé autour de la référence au dit Ancien Testament, autour de la figure de Salomon et de la construction du Temple (notons que la figure d’Hiram, centrale en maçonnerie, est celle d’un « non-juif » dans le livre des Rois, parce qu’il est seulement juif par sa mère, veuve, la matrilinéarité n’apparaissant comme dogme que dans le Talmud).

De ce fait, la tension dans la maçonnerie française n’était pas la même qu’ailleurs : elle opposait les théistes (minoritaires, jusqu’au début du XXème), les déistes et les athées.

C’est sur ce point qu’Adolphe Crémieux jouera un rôle majeur.

De son côté, le judaïsme français, et surtout parisien, était majoritairement influencé par la réforme et le conservatisme, et les traditionalistes étaient minoritaires. On oublie souvent les scandales  chez ces derniers que provoquèrent la construction de la  grande synagogue de la Victoire, avec son orgue, en 1874, puis la traduction de la Thora par Zadoc Khan, grand rabbin de France, et le soutien explicite qu’il accorda à la constitution d’une communauté libérale puis à la création de la synagogue Copernic.

La liste des membres du consistoire, durant le XIXème siècle ferait bondir nos consistoriaux d’aujourd’hui.

Dans ce contexte, précédent l’affaire Dreyfus, la figure d’Adolphe Crémieux, membre du consistoire qu’il présida plusieurs années, premier président de l’Alliance Israélite Universelle à la même époque où il quittait le GO pour devenir Commandeur du Suprême Conseil du REAA et faisait voter les fameux décrets donnant la nationalité française aux juifs d’Algérie, est exemplaire.

Je reprendrai d’abord ses trois parcours, politique, juif et FM, pour m’attarder sur la dernière période et surtout les enjeux du convent de Lausanne de 1875 où il tint le premier maillet.

Isaac Adolphe Crémieux est né à Nîmes en 1796, dans une famille paternelle issue de Lyon, passée par Carpentras et installée à Nîmes depuis plusieurs générations. Son père fut très engagé dans les organisations révolutionnaires dès que, comme tous les juifs il acquis la nationalité française en 1791, il soutint Robespierre et fut arrêté après le 9 thermidor. Mais il sortit ruiné de la révolution. Sa mère, née Carcassonne, appartenait elle à une famille de notables juifs.

Admirateur dans sa jeunesse de Napoléon, il en faisait la cause de son unique erreur politique, avoir soutenu l’élection de Louis-Napoléon en 1848, alors qu’il était un des leaders de la gauche républicaine, très proche de Lamartine.

Avocat en 1817, il refusa de prêter le serment de more judaïco, réinstitué par la restauration, et s’affirma « juif citoyen français ».

En 1818, il entre en maçonnerie dans une petite loge de Nîmes. En 1830, quand Odilon Barrot qui deviendra son ami et un temps son mentor politique, est nommé préfet de la Seine, par Louis-Philippe, il lui achète son cabinet et aménage à Paris. Durant les années suivantes, il cumulera une activité d’avocat et de journaliste, d’abord proche de la gauche dynastique, d’Odilon Barrot, puis se rapprochant des républicains les plus à gauche sans être socialistes, comme on le verra en 1848.

Mais l’affaire de Damas va jouer un rôle essentiel. En 1840, lors de la disparition d’un capucin protégé français, le consul de France, relayé par Thiers alors ministre, accusa, sans vrai raison, Isaac Piccioto, membre d’une famille juive influente et citoyen protégé autrichien, d’être l’instigateur de ce meurtre rituel (sans cadavre), et le fit arrêter. James de Rothschild  avait confié à Adolphe Crémieux, à la demande de l’Autriche,  un rapport montrant l’absence de fondement de l’inculpation et la personnalité trouble du consul.

Une mission fut constituée, comprenant Adolphe Crémieux et Sir Mores Montefiore, représentant le consistoire britannique, lui aussi maçon et très introduit au Moyen Orient, auprès de Méhémet Ali, Vice-Roi d’Egypte et donc représentant du Sultan en Syrie. Ils obtinrent la libération des 6 inculpés, et se séparèrent, mais Adolphe Crémieux resta en Egypte, avec sa femme et son collaborateur Salomon Munk, éditeur du Guide des égarés et qui établit l’identité juive de Ibn Gabirol. Plusieurs années avant la création de l’AIU, il inaugura les premières écoles juives d’Egypte sous autorité française.

 C’est suite à l’impact médiatique de cette mission que sur l’incitation d’Odilon Barrot, Il se présenta aux élections et fut élu à Chinon (sic !) contre le candidat conservateur du pouvoir. Il va retrouver au parlement, ou dans son groupe des libéraux constitutionnels ou chez les radicaux républicains (avec Ledru-Rollin et Louis Blanc), des proches et des frères en maçonnerie.

Parallèlement, il va se retrouver en conflit avec le consistoire dont il restera pourtant membre ; élu président en 1843, il doit démissionner en 1845, quand on apprend que sa femme a fait baptiser ses enfants pour leur permettre de se marier avec des catholiques. Et sa pratique ne l’empêchait pas quand nécessaire de plaider le samedi.

En 1847, commença la campagne dite des banquets, animée par toute l’opposition, dont tous les leaders étaient francs-maçons et se référaient aux agapes. Mais en 1848, il se sépara d’Odilon Barrot resté dynastique et se rangea du côté républicain. C’est ainsi qu’il participa du gouvernement provisoire occupant tout au long le portefeuille de la justice.

Lors des élections de  décembre 1848, il soutint la candidature de Louis Napoléon Bonaparte, contre donc Cavaignac et celui dont il était le plus proche, Lamartine, mais de suite il devint un des leaders de ce qu’on appela la Montagne, se rapprochant de Ledru-Rollin et s’opposant violemment à son « ancien ami », Barrot devenu premier ministre, pour quelques mois.

Dès le coup d’état de 1851, proche de Victor Hugo, il fut emprisonné quelques jours, et abandonna pour vingt ans l’action politique.

Il y reviendra, élu en 1869, avec le retour de la République et fut comme on le sait  dans le gouvernement de défense nationale de Bordeaux le fondateur des décrets qui portent son nom et firent des juifs d’Algérie des citoyens français. Il ne fut pas réélu en 1871. Je ne m’attarderai pas sur cette période, la plus connue de lui, sauf sur un point. Autant ses débuts furent marqués par l’abbé Grégoire, autant il contribue à la formation politique d’un jeune avocat qu’il avait recruté en 1860, Léon Gambetta, lui aussi FM bien sûr.

Dès le début des années 60, il consacra tour à tour son énergie à ces deux actions majeures : la création de l’Alliance israélite  universelle puis le Suprême conseil du REAA.

L’Alliance est créée en 1860, dans la suite de l’affaire Mortana, conversion forcée d’un enfant juif, qui anticipe sur l’affaire Finally en 1950 : Une servante de cette riche famille juive de Bologne avait fait baptiser cet enfant lors d’une grave maladie. Une nouvelle fois, Sir Montefiore fut envoyé par le consistoire anglais, mais le consistoire français n‘intervint pas, d’autant que Crémieux, l’avocat juif par excellence, était démissionnaire et en conflit avec lui, pour cause de conversion de ses enfants. Adversaire déclaré de Napoléon III, il s’adressa directement à lui, qui soutenait Victor Emmanuel pour l’unité de l’Italie contre le pouvoir temporel du pape. Rien n’y fit : Le pape ne rendit jamais l’enfant à sa famille.

Quelques intellectuels, considérant l’impuissance des consistoires, qui ne disposaient que d’une autorité nationale, décidèrent de créer un organisme de défense des droits de l’homme pour les juifs ; ce fut la création de l’AIU. La plupart d’entre eux étant proches de Jules Simon,  franc-maçon et républicain, furent déterminants pour que l’appel s’adresse à tous les juifs « quelque soit leur degré d’attachement à la religion ». Ils se donnaient pour but de propager les idées de Liberté, égalité et fraternité, dont on sait qu’elle fut d’abord devise de la FM, avant de le devenir de la république française. Surtout immédiatement, dans la suite des initiatives égyptiennes de Crémieux, elle décida de créer un réseau scolaire en langue française.

Il fut élu en 1862 à la présidence et sauf une interruption d’un an le resta jusqu’à sa mort, au grand dam du consistoire. Son programme consistait en trois points :

– Détruire chez les juifs les préjugés dont ils sont imbus dans la persécution qui engendre l’ignorance.

– Fonder au nord et au midi, au levant et au couchant, de nombreuses écoles.

– Mettre en rapport avec les autorités de tous les pays ces populations juives si délaissées lorsqu’elles ne sont pas traitées en ennemis.

Pour l’anecdote, coexistèrent ainsi à Istambul à la fin du siècle, plusieurs écoles juives : celle de l’AIU, en langue française, très courue par les juifs nombreux là-bas de la FM, celle du B’nai B’rith, également en français, ainsi que l’une traditionaliste, l’autre libérale, toutes deux en judéo-espagnol, sans compter nombre de juifs inscrits au lycée français de Galatasaraï, en grande partie financé par la famille Camondo.

C’est peu après, en 1866, que Adolphe Crémieux rejoignit le suprême Conseil du REAA, dont il devint le grand commandeur en 1869. Ce fut l’occasion de ses retrouvailles avec James Rothschild.

Je ne vais pas reprendre l’histoire des relations tumultueuses entre le GO, unifié de force par Napoléon 1er, et le REAA qui conservait et à l’époque, chargé des hauts grades, renforçait ses loges bleues du 1er au 3ème grade, concurrentiels avec le GO, et qui devinrent peu après la Grande Loge de France. D’abord initié au rite français, majoritaire au GO, Adolphe Crémieux était vite passé au REAA, plus proche pour beaucoup de maçons de références juives, en particulier pour certains hauts-grades. Surtout sous Napoléon III, le grand Orient dut accepter la mainmise du trône sur l’obédience, alors que le Suprême Conseil y résista victorieusement, attirant nombre des républicains, encore en France ….et en liberté.

Devenu Grand Commandeur, Adolphe Crémieux fut l’artisan d’une position décisive des Suprêmes Conseils. Depuis plusieurs années, une tension existait autour de la question de la croyance en Dieu. Au XVIIIème siècle, les loges tentèrent une synthèse entre catholiques et protestants : c’est alors qu’on vit apparaître, dans les Constitutions d’Anderson, la notion de Grand architecte de l’Univers, qui permettait de réunir théistes (catholiques ou protestants) et déistes, même si selon les pays, voire les loges, dominaient les uns ou les autres. Au XIXème siècle, l’évolution fut différente entre pays catholiques (dont la France) et pays protestants (dont l’Allemagne, l’Angleterre et les Etats-Unis), suite à la condamnation papale de la FM, dès ses débuts. Ainsi, l’entrée des athées se posa en France et en Belgique, alors que les pays protestants se refermèrent sur une conception théiste évoquant Jésus et la révélation.

Plusieurs loges radicales, au REAA et au GO supprimèrent toute référence au GADLU, alors même que les loges anglaises insistaient sur la croyance en Dieu, mais aussi en la Révélation. C’est dans ce contexte que Adolphe Crémieux, contre Athées et Théistes, se fit le défenseur d’une position Déiste. Au Convent de Lausanne,  en septembre 1875, alors que le conflit s’accentue, il préside à la réunion des Suprêmes Conseils du Rite, et fait adopter cette référence au GADLU, défini comme principe créateur, acceptable pour les croyants comme pour les positivistes, tels Littré ou Jules Ferry, qui viennent d’entrer en masse dans la FM française.

Mais loin de régler le conflit, il sera contré à la fois par le GO en 1877 qui renonce à l’invocation obligatoire du GADLU au début des travaux, et par la Grande Loge Unie, qui ajoute ….jusqu’en 1989, à cette évocation du GADLU la référence à sa Volonté révélée.

C’est à partir de ce convent, qu’on aura une entrée importante des juifs en maçonnerie, en France en particulier au GO et à la GLF (moindre à la GLNF et au DH), la reconstitution d’obédiences déistes (admettant théistes et athées), longtemps minoritaires, par rapport au théisme des obédiences principales anglo-saxonnes. Mais l’actualité de la FM française, et la déchéance proclamée de la GLNF, travaillant principalement au RER, rite plus chrétien que le REAA, relance la question de la place de cette maçonnerie déiste dans la FM internationale.

Adolphe-Isaac Crémieux a été bien oublié. On ne retient de lui que les décrets de naturalisation des juifs d’Algérie. Tout autant dans la vie de la République et la naissance des partis républicains, dont ce qui deviendra le parti radical, dans l’intégration des juifs de France au delà de la liberté des cultes, que dans la FM, il a joué en son temps un rôle majeur.

J’espère que se créera au B’nai B’rith, un de ces jours, une loge portant son nom.

[1] Planche à la tenue ouverte de la loge Sigmund Freud, 3 mars 2013.

B’nai B’rith France : https://www.bbfrance.org/ISAAC-ADOLPHE-CREMIEUX-REPUBLICAIN-JUIF-ET-FRANC-MACON_a346.html


Quand Thomas Joly, Président du Parti de la France et Français de Sang, préfère cracher sur les Siens en adoptant le verbiage qu’il entend à la Télé de la part des étrangers dont le but est Néfaste au Peuple Français et donc, à la France !

Qu’a t’on promis à Thomas Joly pour qu’il soutienne désormais l’aile “droite” de Jacques Attali ?