Connaissez-vous Ynsect ? Vous devriez. Vidéo.

La république présente :

Ynsect développe une alternative à la fertilisation chimique et l’importation de protéines végétales : l’élevage d’insectes pour produire des ingrédients prémium naturels de haute qualité pour l’aquaculture, la nutrition animale, les plantes et les humains. Pour fin 2022,  la start-up construit une ferme verticale de 45 000 m2 de carbone négatif et devrait créer 500 emplois directs et indirects. Reportage dans son unité de démonstration, Ÿnsite, près de Dole (Jura).

À première vue, si ce ne sont les couleurs vives du bâtiment, Ÿnsite ressemble à n’importe quel site agroalimentaire. À l’intérieur, c’est tout autre… La « fermilière », concept innovant de ferme verticale développé par Ÿnsect après plusieurs année de recherche, permet l’élevage et la transformation à grande échelle des larves du ténébrion (tenebrio molitor), mieux connu sous le nom de « ver de farine », en raison de ses goût alimentaires. L’installation est un vrai concentré de technologies…

Une ferme bio-inspirée

Inspiré du principe de la fourmilière, l’atelier d’élevage se présente sous la forme de bacs superposés – il y en a plus de 1 000 – contenant chacun des larves. Hydrométrie, température, nourrissage, tri… la plupart des opérations sont automatisées sous l’œil expert de Henri Jeannin, entomoculteur (éleveur d’insectes) : « Au bout de 10 à 13 semaines, 95% des larves partent en transformation, les autres continuent leur cycle pour assurer la reproduction d’une future population ».
Une fois dans l’atelier de transformation, placé sous la responsabilité d’Amandine Bonnotte, titulaire d’un BTSA Sciences et technologies des aliments, les larves subissent plusieurs actions thermomécaniques, sans aucun additif. À l’arrivée, deux produits destinés à la nutrition animale : une poudre riche en protéines et une huile riche en acides gras polyinsaturés. Quant aux déjections, elles sont valorisées en engrais pour les plantes. « Comme dans toute entreprise agroalimentaire, nos produits font l’objet de contrôles qualité et sanitaire stricts », précise la jeune femme.

Le choix de l’économie circulaire

« Ÿnsect s’intègre totalement dans le concept d’économie circulaire », explique Antoine Hubert, président et co-fondateur de la start-up. « Pour nourrir les insectes, nous valorisons des co-produits agricoles locaux, comme le son de blé ». Un aspect important pour Ÿnsect dont l’ambition est de « contribuer à un système alimentaire mondial plus durable ». Les insectes représentent en effet un complément essentiel aux volumes décroissants de farines de poisson utilisées en aquaculture, un secteur en pleine expansion.
Avec 23 brevets à son actif, Ÿnsect se positionne comme l’un des champions mondiaux de la filière insectes, surfant sur une dynamique globale autour de deux thématiques : les protéines alternatives d’un côté, l’AgTech / FoodTech de l’autre. Pour la troisième année consécutive, Ÿnsect préside d’ailleurs l’IPIFF (International Platform of Insects for Food and Feed), association qui regroupe les éleveurs et transformateurs d’insectes européens. Et Antoine Hubert de conclure : « L’Europe a un vrai leadership technologique sur ce sujet : c’est là où les entreprises les plus matures existent ».
 

Une ferme verticale de 36 mètres de haut d’ici fin 2022

Cofondée en 2011 par Antoine Hubert, Jean-Gabriel Levon, Fabrice Berro et Alexis Angot, la start-up Ÿnsect grandit d’abord au sein d’Agoranov, un incubateur parisien, avant de s’installer au Genopole d’Évry. Entre 2013 et 2015, elle développe un pilote et dépose ses premiers brevets.

En 2016, grâce à d’importants financements, notamment publics (Ademe et Bpifrance), Ynsect lance son démonstrateur à Dôle (Jura) pour la poursuite de la R&D et des projets d’industrialisation.

En 2019, la start-up obtient une subvention de 20 millions d’euros de l’Union européenne et lève 110 millions d’euros pour construire la plus grande ferme verticale du monde d’ici fin 2021-2022. Située près d’Amiens, la ferme de 36 mètres de haut et d’une surface de 46 000 m2 “carbone négatif” sur la chaîne de valeur, devrait créer 500 emplois directs et indirects et produire jusqu’à 200 000 tonnes d’ingrédients à base par an ( poudres, huiles et engrais) dès 2022.

Dans le cadre du programme d’investissements d’avenir, Ynsect a bénéficié d’un financement de 21,3 millions d’euros.

Aujourd’hui membre du Next 40 et certifié B corp, la start-up française ambitionne de déployer un réseau de plus de 100 fermes verticales dans le monde.

Retrouvez notre série Alim’agri Lab sur l’innovation dans le monde agricole sur la chaîne YouTube du ministère.

https://agriculture.gouv.fr/ynsect-la-start-qui-transforme-les-insectes-en-alimentation-animale

Le constat est simple :

  • D’ici 2050, nous devrons augmenter de plus de 70% la production alimentaire globale pour faire face aux besoins de la population de notre planète. Et ce, avec seulement 5% de terres agricoles supplémentaires.
  • Aujourd’hui, les animaux d’élevage consomment 20% des protéines mondiales, en concurrence directe avec la consommation humaine, alors que les ressources en poissons, en eau et les richesses du sol et de la terre diminuent.

Pour nourrir la planète de demain, nous avons, aujourd’hui, besoin d’augmenter massivement la productivité de protéines. Comme l’a rappelé la FAO [1], l’insecte pourrait être l’une des solutions.

[1] Rapport de la FAO « Comment nourrir le monde en 2050 »

Ÿnsect contribue à ce défi mondial en proposant une solution efficace, naturelle et durable : produire plus de nourriture avec moins. Ainsi, contrairement à l’alimentation traditionnelle des animaux, la production d’insectes :

  • Nécessite, pour 1kg de protéines, 100 fois moins de surface agricole qu’1kg de protéines animales
  • Consomme 25% d’eau en moins
  • N’utilise pas d’antibiotiques

Ainsi, depuis sa création en 2011, Ÿnsect élève et transforme des insectes en ingrédients premium destinés à la nutrition humaine, animale et végétale. Nous développons des innovations pour élever des insectes à grande échelle et nous automatisons des procédés pour transformer les insectes en matières premières de la plus haute qualité. Notre savoir-faire est unique au monde et fait de Ÿnsect un partenaire incontournable pour les professionnels de l’agroalimentaire, les laboratoires de recherche, les investisseurs et institutions publiques.

Le scarabée : un insecte d’exception pour une alimentation premium  

De la même manière que l’industrie de la pêche a créé le terme d’aquaculture, nous avons créé le nôtre : coléoculture. Ce terme correspond à l’élevage de scarabées, biodiversité la plus importante parmi les insectes. Celui-ci est naturellement présent en Europe et dans le monde depuis des décennies.  C’est une espèce grégaire et nocturne, ce qui facilite son élevage. Le scarabée a déjà été largement étudié par les scientifiques, et des passionnés l’élèvent partout dans le monde.   

Parmi les scarabées, Ÿnsect a choisi deux espèces : le Tenebrio molitor et le Alphitobius diaperinus, plus connus sous le nom de vers de farine. Ces insectes sont connus et élevés depuis plusieurs décennies à destination du marché des animaux domestiques, zoos, pour l’alimentation des poissons et aujourd’hui pour la nutrition humaine. Le scarabée est composé à 72% de protéines de haute qualité, possède des nutriments essentiels à la santé humaine, animale et celle des plantes, tels que des acides gras polyinsaturés oméga 6 et des vitamines.   

Sous forme de farine, nos insectes peuvent être utilisés comme ingrédients protéinés pour l’alimentation humaine sous différentes formes telles que les pâtes, le pain, les biscuits, les hamburgers…   

Pourquoi le Scarabée ?  

  • C’est la seule protéine d’insecte qui montre des performances considérables sur la croissance et la santé des animaux et des plantes : jusqu’à 40% de mortalité en moins dans les élevages de poissons par rapport à une nutrition naturelle.   
  • Le Frass est un excellent fertilisant naturel pour les plantes et les cultures : jusqu’à 35% de rendement en plus.  
  • C’est un ingrédient hautement digestible.  
  • Des études menées sur des souris démontrent une réduction considérable du cholestérol lorsqu’elles sont nourries avec de la farine d’insectes. En remplaçant la caséine (protéine de lait) par un produit à base d’insectes dans leur alimentation, la concentration de cholestérol dans le foie et le plasma diminue de manière significative (jusqu’à 60%), tout comme le TGA triacide glycérol – (études conduites par l’Université de Justus-Liebig de Giessen en Allemagne).

La Fermilière, notre ferme verticale d’insectes

Les insectes sont connus pour leur capacité à produire des structures complexes et performantes. Par exemple, une fourmilière possède un réseau de tunnels qui desservent des niches superposées les unes sur les autres où sont notamment entreposés les œufs, les larves et les adultes de manière verticale. Ces tunnels sont optimisés pour permettre un flux d’air continu qui ventile toute la structure.

Nous nous en sommés inspirés pour développer notre concept de fermes verticales de Molitor, nos fermilières.

Nous élevons et transformons nos insectes en France, à Dole dans le Jura, aux Pays-Bas à Ermelo et bientôt à Poulainville, près d’Amiens où Ÿnsect construit actuellement la plus grande ferme d’insectes au monde. Les insectes juvéniles sont nourris et grandissent pendant plusieurs semaines dans des conditions optimales. Lorsque les larves de Molitor arrivent à maturité, 95% d’entre elles sont étuvées, stérilisées puis transformées en protéines et en huile premium, sans aucun ajout de composé chimique.  Les 5% restants deviennent adultes et se reproduisent pour assurer le renouvellement de la population juvénile.

Traçabilité, naturalité et durabilité garanties

La responsabilité de notre entreprise s’applique sur toute la chaîne de l’élevage : de l’approvisionnement responsable auprès de nos fournisseurs locaux, au bien-être des insectes pendant l’élevage, à la valorisation de l’ensemble des composantes des insectes pour être « zéro déchets » dans nos fermes, et bien sûr à la qualité des relations que nous entretenons avec l’ensemble de nos parties prenantes.

Nos insectes sont nourris avec ce qu’ils consomment naturellement, c’est-à-dire principalement des coproduits de grandes cultures, comme le son de blé. Nous en garantissons la totale traçabilité.

Ynsect : https://agriculture.gouv.fr/ynsect-la-start-qui-transforme-les-insectes-en-alimentation-animale


C’est à dire que le Blé n’est plus destiné à nous nourrir mais qu’il va nourrir les insectes qu’ils veulent que l’on mange !

Vous la voyez l’Arnaque ?

Le franc-maçon Xavier Bertrand est Toujours dans tous les Bons Coups “Pompe à fric” !

Sans parler de toute la Nomenklatura qui se gave avec les meilleurs mets de la terre.

Tout le monde ne mangera pas des larves et des grillons, Rassurez-vous.

Il est cependant à constater que l’implantation d’usines à scarabées a débuté en même temps que le Covid !

Coïncidence ?

Ynsect en poudres pour la Pâtisserie et la Cuisine = 300 brevets déposés en 10 ans.

Agronutris : huile et farine !

Et InnovaFeed pour Zéro-déchet………..aidé par Intell Artific.

C’est le nouvel Empoisonnement du Great Reset qui nous rapporte GROS, Christian !

Ainsi, il n’y aura plus de pets de vache contre le Climat !

La question est très simple :

Jusqu’à quand les Français prendront-ils patience ?


4 Commentaires

  • Bonjour, combiné à la vacc, ça va être étonnant (détonnant)…
    Je propose que ces enfants de Belial soit nourris uniquement avec leur m..de , histoire de voir les effets néfastes qui ne manqueront pas d’arriver.

  • Dégoûtant 🤢comment les Français,les autres pays acceptent t-ils une telle horreur..? Une telle passivité,ou lâcheté ? est incroyable…inimaginable…lamentable !

  • Toute leur vie, les meuniers ont lutté contre les vers de farine … Et là, on va officialiser …
    Rappel : il y a quelques jours, aux EU, un élevage de 100.000 poules pondeuses a été incendié et détruit, volontairement par le DS …

  • Bonjour M. Glauzy,: dans la Bible : Marc 1.6 “Jean se nourrissait de SAUTERELLES et miel sauvage” !!!! donc, pas incompatible avec nos organes ???? Ceci dit, beaucoup de pays en consomment depuis déjà belle lurette, tout est question d’éducation : par ex. en Inde, inenvisageable de manger de la vache, chez nous SI, en Asie, le chien est consommé, chez nous NON (enfin, pas officiellement !!!!) Question d’éducation disais-je !!!!

    Le problème c’est que ces insectes sont transformés en poudre, comme dans la “bouffe industrielle” (et j’ai oui dire que l’on en consommait déjà depuis des lustres !!!) conséquence : les mêmes problèmes de santé s’installeront

    Ah, je profite de ce passage pour vous indiquer que je consomme de temps en temps la vitamine C que vous conseillez, hormis son goût pas très agréable, elle me réussit assez bien

    Et encore, j’ai des difficultés à trouver vos vidéos récentes notamment sur B.16, si vous en avez créé une ou plusieurs ????

    Courtoisement
    Mme Aïti

Laisser un commentaire