Pourquoi le yoga est-il sataniste ?

Depuis sa chute, le démon connaît toutes les lois de la nature et les énergies. Certes, le démon ne peut pas outrepasser ces lois de la nature, car il n’est pas le créateur (qui est le seul à efffectuer des miracles comme l’imputréfaction des corps des saints et de tous ceux qui ont vu la sainte Vierge), mais il peut les utiliser.

On peut dire que les énergies sont le moyen unique dont le démon dispose pour opérer de faux miracles, à savoir des prodiges. Il est à préciser que le démon est le plus grand des psychologues, il connaît très bien nos failles. Il rôde comme un lion autour de nous.

Derrière tout ce qui utilise les énergies, peut se tenir le démon. Ainsi, pensent 2000 ans d’Eglise avec ses saints qui ont fait des miracles, et dont les corps sont souvent complètement intacts depuis des siècles. Ce miracle ne se produit que dans l’Eglise traditionnelle.

Ainsi, le yoga, mais aussi la voyance, tout ce qui utilise les énergies, est entre les mains du démon.

Le problème est que l’homme d’aujourd’hui est ignorant de tout, sans repère. Pire, de son ignorance, il en a fait une théologie. Il sait mieux que les saints de l’Eglise, dont (répétons-le) ont fait des miracles. Leur seul critère : on se sent bien ou ça nous guérit. Mais, leur esporit est incapable de voir plus loin : ils sont tout simplement limités, vivant sans la lumière et la guidance de l’Esprit saint. Dans un tel chaos, le yoga, le reiki, la voyance, le pendule, etc. prolifèrent. L’aveuglmement est déjà un premier stade de possession.

La seule vraie énergie est procurée par les bonnes prières qui fortifient l’âme et ensuite le corps. Ce sont ces mêmes prières que l’église moderne a éliminé. Et, comme par hasard cette église prône le yoga. Décidément, il n’y a jamais de hasard.

CI-DESSOUS – UNE ANCIENNE PROFESSEUR DE YOGA TEMOIGNE DE SON CAS DE POSSESSION

https://odysee.com/@LaurentGlauzy:3/VE-Project-1-Yoga—Satanisme–t%C3%A9moignage-choc-d%27un-ancien-professeur:1?r=BQUoGCA2VSPPXw2q8zXWHrSKJZeWoFo2

LE DR KARL LUEGER (+1905 )- LE PLUS GRAND DES POLITICIENS QUI DONNA TOUT AUX PAUVRES ET COMBATTIT LES ROTHSCHILD

Renseignements : laurentglauzy1@gmail.com

MAGNIFIQUES CHAPELETS ENTIEREMENT FAITS MAIN PAR UNE COMMUNAUTE CATHOLIQUE ANTIVATICAN BAVAROISE

Nous proposons de cette communauté, le chapelet “conventionnel” monté de la médaille de saint Benoît et le chapelet de saint Michel dédié aux neuf Choeurs des anges.

4 Commentaires

  • Bonjour,
    Si l’on suis ce raisonnement, alors l’église catholique, tous les saints ayant fait des miracles, de même que Marie et Jésus, tous sont également satanistes.

    • En tout cas, je ne vous suis pas dans le vôtre !!! Confondez-vous miracle et magie ?

    • Il ne faut surtout pas confondre les véritables miracles opérés par la puissance infinie de Dieu en vue de magnifier le Bien avec les “prodiges” qui sont des tours de magie opérés avec l’aide des démons et leurs pouvoirs limités en vue de TROMPER, FAIRE CROIRE pour entraîner les foules à leur perte.
      Les Écritures mettent explicitement en garde contre les prodiges qui se multiplieront à la fin du monde (e. g. Mt 24, 24).

  • Excellente mise en garde (même si rédigée un peu vite).

    Il est impératif d’ajouter entre autres, L’HOMEOPATHIE, L’ACUPUNCTURE (et sa dernière variante l'”auriculothérapie”), L’OSTEOPATHIE. Toutes pratique qui ont hélas la faveur d’un nombre croissant de catholiques traditionnels, au motif qu’elles seraient “naturelles” et n’utilisent pas de produits chimiques. Les prêtres sont, dans leur grande majorité, aussi ignorants que les fidèles sur ce sujet.
    Rappelons que le vrai discernement ne s’exerce pas sans connaissances précise et complète de ce dont on parle.

    Voici une excellente conférence catholique sur le sujet :

    https://www.youtube.com/watch?v=Xir8qhGzTH4

    Et un texte très clair et documenté, écrit – hélas ! – par un Protestant :

    *****

    L’homéopathie, une pratique à risque – 1/4
    Cédric Fruhinsholz (protestant)
    Introduction
    Les produits homéopathiques sont devenus communs dans les rayons de pharmacie et sont largement utilisés aujourd’hui, y compris dans les rangs de l’Église. En en discutant autour de moi, je réalise que soit ils sont considérés comme des placebos, soit ils sont confondus avec la phytothérapie, les gens pensant à tort que ce ne sont que des plantes. Dans les deux cas, il ne semble donc y avoir aucune influence négative ou d’effets secondaires tels qu’on en trouve dans la médecine classique, conventionnelle, appelée par certains, médecine « allopathique », en opposition à celle homéopathique. Seulement, ce n’est pas le cas et je n’ai pas trouvé beaucoup de ressources développant ce sujet.
    Devant cette méconnaissance et le manque d’enseignement autour de ce thème, j’ai voulu écrire ces quelques pages afin d’en exposer l’origine, les principes et les méthodes. Car les conséquences de ces traitements sont trop souvent minimisées, et particulièrement sur le plan spirituel. Oui, j’ai bien dit « spirituel », car il y a un véritable lien avec le monde invisible, et c’est ce que j’aimerais mettre en lumière. Aussi inoffensifs qu’ils puissent paraître, ces petits granules et autres produits similaires sont un véritable danger pour notre santé spirituelle, et par voie de conséquence, psychique et physique. Il suffit pour s’en rendre compte de lire les textes de référence des praticiens homéopathes dont je citerai quelques extraits.
    Vous verrez que la vérité est bien différente et que l’influence de ces produits sur ceux qui les utilisent ne peut absolument pas être bénéfique. Si les fruits immédiats peuvent parfois sembler alléchants et d’apparence positifs, il nous faut aussi nous inquiéter de la source et du chemin emprunté, car la fin ne doit pas justifier les moyens.
    Voici donc une présentation de l’homéopathie, telle qu’elle est réellement, et vous verrez que ce qu’elle revendique et pratique n’est pas compatible avec la foi chrétienne et ne rend pas gloire à Dieu.

    Influences
    L’homéopathie a été inventée par Christian Friedrich Samuel Hahnemann en Allemagne, en 1796, qui prétend avoir reçu sa méthode par le biais de révélations spirites, en d’autres termes, lors de séances de spiritisme. Si une pharmacienne m’a répondu un jour « peu importe, tant que ça marche », en ce qui me concerne, cette information a éveillé ma sensibilité et m’a poussé à approfondir. On est déjà dans le cadre du mystique, de l’occulte.
    Pour commencer, voici ce que nous lisons dans la Bible en ce qui concerne ce type d’activité :
    « Ne vous adressez pas à ceux qui invoquent les esprits et aux spirites, ne les recherchez pas, de peur de vous rendre impurs par eux. Je suis l’Éternel, votre Dieu. » (Lévitique 19,31)
    Par conséquent, tout ce qui vient de ces sources est considéré comme impur et est interdit par l’Éternel, que nous le pratiquions directement ou que nous en soyons bénéficiaires. Ce n’est donc pas étonnant de découvrir que cet homme a été hostile à la personne de Jésus, qu’il traitait d’amateur et de rêveur en ce qui concernait le thème de la guérison en particulier.
    Ce lien avec l’occultisme se retrouve dans toutes les influences de Samuel Hahnemann. Pour commencer, il devint franc-maçon dès ses 22 ans, introduit dans la loge de Magdeburg en Allemagne (particulièrement versée dans l’alchimie et le spiritisme), par le gouverneur de Transylvanie, le Baron Samuel von Brukenthal.
    « [En 1777] il catalogua soigneusement l’immense bibliothèque de livres et de manuscrits rares du Baron von Brukenthal. C’est lors de ces journées calmes et savantes, dans la bibliothèque isolée d’Hermannstadt (Sibiu), qu’il a acquis cette connaissance approfondie et diversifiée de la littérature ancienne, et des sciences occultes, dont il s’est ensuite révélé le maître.  »1
    Il fut également un fervent disciple d’Emanuel Swedenborg, théologien et philosophe mystique suédois du 18ème siècle, également spirite et médium, qui influença beaucoup sa pratique de l’homéopathie, notamment par sa vision très complexe du monde spirituel et de son lien avec la matière.
    Dans ce même cercle de scientifiques aux pratiques occultes qui l’ont influencé, nous retrouvons Paracelse (médecin, hermétiste, astrologue, alchimiste, etc.) et Mesmer, père du « magnétisme », que nous aborderons un peu plus tard.
    L’ouvrage de référence de l’homéopathie écrit par Hahnemann, s’appelle « Organon de l’art de guérir » (1845) et est pour ses adeptes, comme la Bible pour les chrétiens. On y retrouve beaucoup de références animistes (croyance en une âme, une force vitale, animant les êtres vivants, les objets mais aussi les éléments naturels, comme les pierres ou le vent), hindouistes, confucianistes et d’autres religions orientales qu’il appréciait particulièrement. L’idée du panthéisme est aussi très présente (Dieu est tout, en tout, partout, homme, animal, plante, cellule, etc.).
    Le médecin homéopathie Richard Haehl, au début du 20ème siècle, s’est consacré à faire vivre l’héritage d’Hahnemann, en réunissant tous les documents historiques et les objets lui ayant appartenu. Dans la biographie qu’il lui a consacrée, il résume l’évolution de sa pensée :
    « Au cours de ses études, il suivit Descartes, Spinoza et Leibnitz […] et continua vers le vitalisme et le Naturalisme de Schelling et Hegel. Il avança au-delà vers le spiritualisme et pendant un certain temps s’égara dans l’occultisme. »2
    Et le citant, il ajoute :
    « Je n’ai fait que réaliser ce plan, pour lequel le Grand Esprit, qui est Tout en Tout, m’a octroyé puissance et discernement… »3
    Autant de pensées qui s’opposent catégoriquement à la foi chrétienne et devraient suffire à nous mettre en garde et nous faire prendre nos distances.

    La force / énergie vitale
    Si les influences citées plus tôt ne suffisent pas à décourager d’y prendre part, il reste le gros problème de cette doctrine de la Force / Énergie Vitale qui est la base de tout traitement homéopathique et qui est contraire à la vérité qu’enseigne la Bible. Mais pour le comprendre, revenons un instant sur Mesmer.
    Franz Anton Mesmer est le fondateur du « magnétisme » ou « magnétisme animal », aussi appelé « mesmérisme ». Selon lui, l’Univers est empli d’un « fluide physique subtil » qui sert d’intermédiaire entre l’homme, la terre et les corps célestes, et entre les hommes eux-mêmes. Pour lui, c’est lorsque ce fluide est mal réparti dans le corps de l’homme que la maladie se manifeste. Ainsi, pour obtenir la guérison, il suffirait de restaurer l’équilibre perdu. Au travers de certaines techniques, ce fluide pourrait être canalisé, stocké et transmis à d’autres personnes pour les guérir.
    Pour résumer sa pensée, ce « magnétisme animal » rend tout homme capable d’en guérir un autre, au moyen de ce qu’il appelle encore le « fluide naturel » :
    « Il existe une influence mutuelle entre les corps célestes, la terre et les corps animés. Un fluide universellement répandu… dont la subtilité ne permet aucune comparaison… est le moyen de cette influence ».4
    Le magnétiseur en serait la source, ou plus précisément le canal et le diffuserait à quiconque se soumet à son influence, au travers de ce qu’on appelle des « passes mesmériennes » (imposition des mains, parfois simplement du regard, effleurement…).
    S’en inspirant, entre autres, Hahnemann enseigne que ces fluides sont des énergies mystiques à la base de la nature humaine et même de la création entière. Comme la médecine chinoise, l’homéopathie postule qu’il y a un champ d’énergie ou une « force vitale » à l’origine de tout. La maladie est ainsi définie comme un trouble de ce champ énergétique du corps, et le moyen d’y remédier est de manipuler ce champ afin de lui faire retrouver son équilibre. Il faut donc le stimuler pour induire la guérison. Tout cela a lieu dans le domaine de l’invisible, et il s’agit finalement de « jouer » avec ces influences spirituelles.
    Il dit ceci, aux paragraphes 9 et 11 de son Organon :
    « Dans l’état de santé, l’énergie vitale (souveraine), immatérielle — Dynamis — animant la partie matérielle du corps humain (organisme), règne de façon absolue… Cette puissance médicamenteuse, au moindre contact de la cellule animale vivante, agit dynamiquement sur tout l’organisme, (sans lui communiquer la moindre parcelle matérielle quelconque, si subtile soit-elle) ».5
    Ce n’est rien d’autre qu’une forme de divination, c’est-à-dire une interaction avec des puissances spirituelles invisibles avec lesquelles nous ne devons pas collaborer (et ce n’est pas tant une collaboration qu’une soumission à ces puissances spirituelles qu’on a l’impression de pouvoir contrôler). Sous couvert de faire du bien, l’homéopathie vient finalement lier ses adeptes en les soumettant à ces influences que la Bible appelle des esprits impurs.
    En d’autres termes, c’est une pratique occulte qui consiste en un réalignement des « forces vitales », spirituelles, et qu’on retrouve chez les chamans (sorciers), ainsi que dans les philosophies orientales telles que le chi (acupuncture chinoise, entre autres), le ki (Japon), le prana (Inde), ou l’« énergie cosmique universelle » présente dans toutes les manifestations du New Age (Nouvel Age).
    Vous trouverez en annexe une liste non exhaustive des pratiques fondées sur ce principe et qui se sont malheureusement largement développées et démocratisées aujourd’hui. Elles vont de la « médecine douce » au sport de combat, en passant par des soins de relaxation, et se basent toutes sur cette croyance.
    Laissez-moi vous partager une anecdote lorsque j’étais en école d’infirmier. Un jour, alors que j’étais en retard à l’un de mes cours, je découvre en entrant dans la classe tous les étudiants les mains devant eux, l’une en face de l’autre à quelques millimètres de distance, et j’entends la formatrice dire : « concentrez-vous, vous allez commencer à sentir une chaleur dans vos mains : c’est l’énergie que vous transportez ». Vous pouvez imaginer mon étonnement, mais je me suis assis, vraiment surpris de la direction du cours. Elle m’accueille et me répète en substance ce que j’ai manqué : nous allions apprendre à « imposer » les mains aux patients à leur insu en quelque sorte, mais pour leur « faire du bien », en rééquilibrant leurs énergies. Elle nous proposait de le faire lors de pansements ou en posant une main sur l’épaule par exemple, des gestes tout à fait anodins.
    Le but du cours était finalement d’apprendre à connaître et exploiter cette « ressource » en nous, à rééquilibrer nos propres énergies d’abord, pour être efficaces ensuite auprès des autres. Tout en ne participant pas aux exercices qui ont suivi (visualisations des chakras avec les couleurs correspondant à chacun, etc.), j’ai noté tout cela afin de pouvoir en parler à mon tour et le dénoncer. Mais si ça peut sembler choquant, ce sont malheureusement aujourd’hui des pratiques très répandues dans le milieu du soin (hypnose, coupeurs de feu, etc.).

    1 Bradford, Thomas L. Life and Letters of Hahnemann. Boericke & Tafel edition, Philadelphia, 1895, p.28
    2 Richard Haehl. Samuel Hahnemann: His Life and Work. B. Jain Publishers, 1995, p.251
    3  Ibid, p.265
    4 Mesmer, Franz Anton. Mémoire sur la découverte du magnétisme animal. Genève, 1779, p.74 (disponible sur gallica.bnf.fr)
    5 Hahnemann, Samuel. Organon de l’art de guérir. 6ème édition, Editions Dr Schwabe, Hrsg. R. Hael, Leipzig 1921, §9 et 11.

    L’homéopathie, une pratique à risque – 2/4
    Comment l’homéopathie guérit-elle ?
    1er principe : la Similitude
    Voici d’où l’homéopathie tire son nom : le principe de similitude (homoion, ‘semblable’ et pathos, ‘maladie’). Hahnemann décide de revisiter une idée ancienne d’Hippocrate, similia similibus curantur, le « semblable guérit le semblable », ou dit autrement, le « mal guérit le mal ». Par exemple, il explique :
    « L’écorce péruvienne, qui est utilisée (en homéopathie) comme remède contre la fièvre intermittente, agit parce qu’elle peut produire des symptômes similaires à ceux de la fièvre intermittente chez l’homme sain ».6
    Il pose alors ce principe en ces termes :
     « Pour guérir radicalement certaines affections chroniques, on doit chercher des remèdes qui provoquent ordinairement dans l’organisme humain une maladie analogue, et le plus analogue qu’il est possible ».7
    L’idée maîtresse est donc de trouver des plantes qui provoquent les mêmes symptômes que les maladies, et de les utiliser pour lutter contre. Si ça ne semble pas logique, c’est qu’il faut savoir que ces substances ne sont pas données à dose toxique, bien entendu. La garantie de l’innocuité, donc l’assurance que ces traitements n’occasionnent aucun dommage organique, est essentielle : c’est l’une des seules exigences que leurs laboratoires (liste non exhaustive en annexe) doivent respecter pour pouvoir les commercialiser.
    Quand tout autre médicament est soumis à de nombreux tests devant rendre compte de ses qualités et défauts, et une longue procédure d’Autorisation de Mise sur le Marché qui peut durer plusieurs années, l’homéopathie bénéficie, elle, de dérogations et les démarches lui sont facilitées (aucun contrôle), puisqu’il n’est possible ni de prouver son efficacité, ni de préciser sa composition par des analyses : c’est un régime d’exception fondé sur la tradition (cf. Code de la Santé Publique art. R-5133).
    Ils excluent donc le risque de toxicité et cela grâce au 2ème principe d’Hahnemann, la Dilution.

    2ème principe : la Dilution
    Les substances homéopathiques proviennent de 3000 souches environ, d’origines végétales, animales (venin de serpent, abeilles…), minérales ou encore chimiques (mercure, phosphore…). On en extrait les actifs par macération dans un solvant à base d’eau et d’alcool, pendant maximum un mois, avec une agitation quotidienne inexpliquée mais obligatoire dont on parlera ensuite. On obtient ainsi la teinture-mère, la solution de départ.
    Il faut maintenant obtenir des doses infinitésimales, c’est la dilution Centésimale Hahnemannienne, notée CH sur les flacons et qui consiste à diluer 100 fois (rapport d’1/100) la substance de départ : c’est le 1CH. Pour obtenir 2CH, on dilue encore 100 fois le résultat du 1CH, et ainsi de suite jusqu’au nombre de dilutions souhaité. Concrètement, à 5CH, on est de l’ordre d’une goutte de l’actif de base dans 500’000 litres d’eau. A 6CH, il est technologiquement impossible d’en trouver des traces, et les scientifiques estiment qu’à partir de 8 ou 9CH, il n’y a plus aucune molécule du produit initial. Or en France, nous trouvons des préparations dites de hautes dilutions, allant jusqu’à 30 CH, et jusqu’à plusieurs centaines de CH dans d’autres pays comme les Etats-Unis.
    S’il existe d’autres méthodes de dilution (Décimale Hahnemannienne ou encore la Dilution Korsakovienne quasi similaire), le résultat en termes de présence de la molécule de départ dans le produit final est strictement le même : nul. Pour essayer de se faire une idée, une dilution à 30CH correspond à 1 goutte de la solution de départ dans l’équivalent de notre galaxie. A 40CH, nous en sommes à une molécule dans l’univers entier observable.
    Il ne reste concrètement rien d’autre que du solvant. En apparence seulement, car on ne peut pas dire que l’homéopathie n’ait aucun effet et ne soit qu’un placebo. C’est donc bien que quelque chose se passe, les utilisateurs pourront en témoigner. Seulement après de telles dilutions, s’il y a encore une substance, elle ne peut être que d’ordre spirituel, métaphysique, car il ne reste absolument rien de la teinture mère de départ.
    Or, tout comme Hahnemann et ses confrères, je suis bien conscient des capacités du monde spirituel, et la Bible ne nous le cache pas. Seulement le résultat attendu d’une apparente guérison ne doit pas être le seul critère de jugement. Tout ce qui guérit n’est pas forcément bon.
    Nous savons que Satan est maître dans l’art de l’imitation et du faux-semblant, et aussi qu’il ne fera jamais rien de bon. Que ce soit au travers de tels traitements, ou encore via un magnétiseur ou guérisseur, le mal sera au mieux déplacé, mais non guéri. Le « boulet » sera transféré d’un endroit à un autre, mais l’illusion est grande et il se passera parfois du temps avant de le réaliser. Mais entre-temps, les personnes se seront soumises à ces influences, ce qui n’est pas sans conséquences.

    3ème principe : la Potentialisation/Dynamisation
    Ce rituel obligatoire fait référence à la dilution et aux secousses (succussions) des médicaments homéopathiques et a pour but d’améliorer et augmenter le pouvoir du produit, pouvoir qui est ensuite transféré à la personne pour sa « guérison ». Il est d’usage de secouer 100 fois entre chaque dilution.
    « La trituration (frottement) de toute substance médicinale et les secousses imprimées à sa dissolution (dynamisation, succussion) développent graduellement les énergies médicamenteuses latentes qu’elle renferme et les met à jour, ou si l’on peut dire, ‘spiritualisent’ par désintégration la matière elle-même ».8
    La pratique de l’homéopathie affirme que la solution diluée est efficace parce qu’elle a subi un processus connu sous le nom de dynamisation, succussion ou encore potentialisation, qui permet de communiquer et de conserver un pouvoir caché dans le liquide. C’est l’un des fondements de l’homéopathie. Il l’explique également ainsi :
    Toute substance médicinale ainsi préparée, grâce à cette technique spéciale de dynamisation progressive, se modifie, se subtilise, subit une transformation complète, en un mot se métamorphose. Elle devient une énergie médicamenteuse pour ainsi dire immatérielle et invisible. […] Le globule minuscule (granule, ndla)… devient le véhicule de cette puissance thérapeutique… révèle, dans l’organisme malade, la vertu curative de cette force invisible. […] Par ce moyen de dynamisation… la matière se désintègre finalement entièrement en substance immatérielle spécifique… qu’on pourrait dénommer ‘spirituelle’ ».9
    Hahnemann croit que la réalité spirituelle est plus importante que la réalité matérielle et considère l’essence spirituelle d’un médicament plus importante que sa substance physique d’où le lien si important entre la dilution et la dynamisation. C’est donc lors de ce rituel que la puissance de guérison est conférée à la substance qui sera ensuite avalée par le patient.
    Dans leurs termes, le flacon contenant le médicament devait être frappé un certain nombre de fois, de sorte que le médicament puisse être « dynamisé » et agir « spirituellement sur ​​les forces vives » de l’organisme. C’est lors de cette dynamisation (agitation d’un bocal) que le produit se charge spirituellement, technique qu’on retrouve utilisée par les sorciers, ainsi que dans des rituels chamaniques par exemple.
    Aujourd’hui ces secousses sont automatisées et faites par des machines appelées des « dynamiseurs ». D’après le site des laboratoires Boiron spécialisés dans les préparations homéopathiques, « ce procédé garantit la reproductibilité de la fréquence, de la durée et de l’amplitude des secousses : 150 pendant 7 secondes ».10 En effet, Hahnemann a été très précis dans sa « recette » et le respect du procédé est primordial, d’où l’automatisation.
    Le danger de l’homéopathie, c’est qu’au lieu de vraiment guérir et libérer la personne d’un mal, elle ouvre des portes dans l’esprit de ses utilisateurs, des portes qu’empruntent de mauvaises influences, des démons. C’est ce qu’en disent les pères de cette technique et c’est grave, ce que nous allons voir maintenant.

    6 Aulas, Jean-Jacques, et al. L’Homéopathie . Ed. Médicales Roland Bettex. Paris/Lausanne, 1985.
    7 Hahnemann, Samuel. Essai sur un nouveau principe. traduit dans « Etudes de Médecine Homéopathique », J.B. Baillière, Paris, 1855, Tome 2, pp.10-107.
    8 Hahnemann, Samuel. Organon. §269.
    9 Ibid, §270
    10 https://www.boiron.fr/l-entreprise/expert-de-l-homeopathie/la-fiabilite-du-medicament-homeopathique (visité le 24/10/2020)

    L’homéopathie, une pratique à risque – 3/4

    L’homéopathie, une branche de la magie blanche ?
    Le théologien catholique François Mathijsen, dans son livre « Les expériences paranormales », donne cette définition de la magie :
    « La magie se présente comme une faculté de manipuler des aspects de la réalité soit par des moyens surnaturels, soit par la connaissance de lois occultes inconnues de la science. Les deux grandes catégories sont la magie blanche (qui a pour but d’aider) et la magie noire ou sorcellerie (qui a pour but de nuire ou de manipuler quelqu’un comme le Vaudou). »
    Toutes ces médecines « douces », « alternatives » ou ce qu’on appelle encore la médecine « traditionnelle » en Afrique ou en Asie, fondées sur des croyances comme les chakras, les méridiens ou le Qi (autrement appelé Énergie Vitale), impliquent essentiellement les interventions du monde spirituel, donc de démons. Ces derniers sont en réalité ces « moyens surnaturels » dont parle l’auteur de cette définition. D’autre part, le principe de la potentialisation sans laquelle tout le système est rendu inefficace est un exemple typique de « connaissance de lois occultes inconnues de la science ». Ces lois qu’Hahnemann précise « méconnues jusqu’ici », il estime s’en faire le maître, le « [confinant] presque à la divinité », ajoute-t-il dans sa préface d’Organon (1810).
    Certains grands homéopathes ont d’ailleurs avoué que l’énergie qu’ils prétendent manipuler pour guérir les gens ne se distingue pas de celle de l’énergie occulte en général, qui a eu une grande variété de noms à travers l’histoire (cf. Ankerberg & Weldon).
    Pire encore, un éminent médecin homéopathe, George Vithoulkas, (prix Nobel alternatif, 1996) révèle ouvertement dans son livre « Homéopathie » que l’objectif réel de cette médecine est « d’aider à ouvrir les centres supérieurs aux afflux spirituels et célestes » et que l’« expérience prouvera que l’homéopathie est un talisman à partir duquel toutes les maladies disparaissent ».11
    Cela signifie que le but est l’ouverture de notre être psychique et notre esprit aux influences spirituelles démoniaques, en plus d’être des objets magiques. On ne peut pas trouver plus occulte et dangereux que ça.
    Pour rappel, il suffit d’ouvrir n’importe quel dictionnaire pour lire qu’un talisman est un objet occulte, lié à des pratiques religieuses ou astrologiques, préparé rituellement et qui connecte le possesseur (ou l’utilisateur) au monde spirituel pour lui conférer une action  magique (guérison) ou protectrice. Nous avons là la définition complète, point par point, de l’homéopathie.
    Il ne faut pas minimiser l’importance du spirituel et son influence sur notre monde. Dans l’épître aux Hébreux 11,3, nous lisons que « c’est par la foi que nous reconnaissons que l’univers a été formé par la parole de Dieu, en sorte que ce qu’on voit n’a pas été fait de choses visibles ». En d’autres termes, le visible vient de l’invisible, du spirituel.
    Les événements de ce monde, comme ce qui peut impacter nos vies, bénédictions ou malédictions, a bien souvent une origine spirituelle. Et c’est tout à fait normal, puisque « Dieu est Esprit » (Jean 4,24).
    Nous ne devons pas occulter cette vérité, car toute notre foi est fondée sur cette vision du monde. Il n’y a pas d’alternatives, la foi en Jésus-Christ est le seul et unique canal qui peut et doit faire intervenir le spirituel, donc l’action de Dieu par le Saint-Esprit, dans nos vies. Jésus est le seul chemin légitime. Toute intervention ou usage d’une force ou d’une méthode spirituelle qui ne passerait pas par Jésus-Christ, rentre inexorablement dans le cadre de la définition de François Mathijsen : c’est purement et simplement de la magie.
    ********
    Raminagrobis

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