Pro Fide Catholica

Le rabin Solomon Friedman est devenu le patron mondial du porno grâce à son fond d’investissement dont le nom est (ne rigolez pas !) : “Ethical Capital Partners”.« Nous sommes des investisseurs de long terme, nous allons vers une normalisation de cette industrie».

Un rabbin co-dirige le plus important site pornographique au monde

Solomon Friedman cumule plusieurs fonctions : c’est un avocat,  un rabbin et un magnat de la pornographie.La société de capital-investissement qu’il a aidé à fonder, Ethical Capital Partners, a acheté le plus important site pornographique au monde, Pornhub.Pornhub est le site pornographique le plus visité mais aussi l’un des plus controversés. Il fait l’objet d’une série de poursuites intentées par des personnes qui affirment que ses anciens propriétaires n’ont pas empêché la publication sur le site Web d’images de maltraitance d’enfants, d’agressions sexuelles et d’autres rapports sexuels illégaux et non consentis.

Plus de 2,2 millions de personnes ont signé une pétition en ligne pour fermer le site.La nouvelle de son achat à la mi-mars par Ethical Capital Partners a stupéfié de nombreux avocats d’Ottawa. Pourquoi l’un de leurs principaux confrères souhaiterait-il s’investir dans quelque chose d’aussi toxique que Pornhub ?Le rabbin et avocat Friedman a répondu la question. “Contrairement à une salle d’audience où je représente une personne à la fois”, affirme-t-il, “ici, l’ampleur du changement et de l’effet positif est énorme.”Friedman et ses collègues investisseurs d’Ethical Capital Partners affirment qu’ils vont contribuer à éliminer certains des maux les plus graves des sites pornographiques, notamment la pornographie de vengeance et les images d’abus sexuels sur des enfants.

Né dans une famille orthodoxe de l’ouest d’Ottawa, Friedman a grandi dans une famille de neuf frères et sœurs. Son père, Barry, était un entrepreneur de Nortel et un développeur de logiciels. “J’ai été élevé dans une maison avec plus d’ordinateurs que d’enfants”, dit Friedman. “Mon premier ordinateur était un terminal connecté à un serveur Unix.”En tant que jeune homme, Friedman a suivi une voie conservatrice. Il a déménagé en Israël à 18 ans, a étudié le droit talmudique pendant trois ans et a été ordonné par le tribunal rabbinique de Jérusalem. À cette époque, en 2006, il était déjà marié et père de jumeaux.Friedman est entré ensuite à la faculté de droit de l’Université d’Ottawa. Il a obtenu son diplôme parmi les meilleurs de sa classe et a travaillé comme auxiliaire juridique à la Cour suprême du Canada pour le juge Morris Fish, un ancien avocat de la défense.

La plupart de ses affaires concernaient le droit pénal. Friedman a décroché un emploi d’associé dans l’un des principaux cabinets de défense d’Ottawa, Edelson Clifford D’Angelo Barristers LLP$. L’une de ses toutes premières affaires concernait Russell Williams, un ancien colonel des Forces canadiennes qui plaiderait coupable du meurtre de deux femmes, d’agression sexuelle sur deux autres et de s’être introduit par effraction dans plus de 80 maisons pour voler des sous-vêtements de jeunes femmes et de filles.En 2015, Friedman est nommé associé du cabinet d’Edelson. Ce fut une ascension fulgurante.

Edelson a déclaré au magazine Precedent, une publication pour les avocats basée à Toronto : « Friedman sera finalement le leader ici. “Il y a trois ans, Friedman a lancé son propre cabinet d’avocats avec Fady Mansour, l’un des principaux avocats canadiens d’origine arabe.Solomon Friedman a évoqué sa décision d’investir dans Pornhub avec ses proches, dont sa fille de 17 ans. Elle n’a pas tardé à embrasser l’idée, dit-il. “Elle a dit :” Ce matériel est légal, il existe, de bonnes personnes devraient le régir “”, a déclaré Friedman.La route de Friedman vers Pornhub a commencé il y a plus de deux ans lorsque son cabinet d’avocats a élargi son secteur d’activité pour inclure le travail de conseil aux entreprises : Friedman et Mansour offriraient des conseils aux entreprises inclus dans des offres publiques d’achat lorsque des questions de droit pénal ou de réglementation étaient en jeu.

Ce travail les conduits à la société mère de Pornhub, MindGeek.MindGeek est une société enregistrée au Luxembourg mais possède un grand bureau à Montréal et possède non seulement Pornhub, mais également un portefeuille de sites pornographiques, notamment YouPorn, Redtube, Brazzers, Men.com, Sean Cody, Trans Angels et Nutaku. Ensemble, ils dominent le monde de la pornographie sur Internet. Pornhub reçoit à lui seul plus de 100 millions de visiteurs de sites Web par jour, dont quatre millions au Canada. En 2022, selon Pornhub, il a enregistré plus de 36 milliards de visites. Entreprise privée, elle génère des revenus grâce à son réseau publicitaire, TrafficJunky, ainsi qu’aux frais d’adhésion et aux licences de logiciels.

Maggie MacDonald, étudiante au doctorat à l’Université de Toronto, maintenant membre du conseil consultatif d’Ethical Capital Partners, a rédigé sa thèse de maîtrise sur Pornhub en 2019. Elle l’a décrite comme un colosse d’Internet.“Bien qu’elle soit loin d’être un nom familier, la société désormais connue sous le nom de MindGeek est un acteur majeur de l’économie Internet, un moteur de l’entrepreneuriat technologique”Mais en décembre 2020 le New York Times a propulsé l’entreprise sous les projecteurs internationaux : une chronique d’investigation de Nicholas Kristof a allégué que Pornhub monétisait le viol d’enfants, la pornographie de vengeance et les vidéos de caméras espions de femmes prenant une douche.

Les dirigeants de Pornhub ont nié tout acte répréhensible, mais le scandale a secoué l’entreprise jusqu’à sa fondation.MasterCard et Visa ont suspendu leurs services de paiement sur le site Web, des victimes ont déposé des plaintes et un comité permanent de la Chambre des communes a tenu des audiences sur le fonctionnement de Pornhub. L’année dernière, deux des principaux dirigeants de MindGeek, Feras Antoon et David Tassillo, ont quitté l’entreprise. (Le manoir montréalais d’une valeur de 19 millions de dollars d’Antoon a brûlé en avril 2021 dans un incendie criminel qui n’a toujours pas été résolu.)Les acheteurs potentiels ont encerclé l’entreprise en difficulté.Une offre publique d’achat aurait été montée par Chuck Rifici, un entrepreneur basé à Ottawa et cofondateur de Canopy Growth. Plusieurs membres actuels d’Ethical Capital Partners, dont Friedman et Mansour, deviennent partie d’une société de capital-investissement, Bruinen, mise en place par Rifici dans le cadre du processus.Lorsque cette offre s’est effondrée, Ethical Capital Partners s’est regroupé et a déposé sa propre offre.

Mansour est maintenant l’associé directeur de l’entreprise, tandis que l’investisseur, entrepreneur en cannabis et promoteur immobilier Rocco Meliambro en est le président.MindGeek a supprimé 10 millions de contenus générés par les utilisateurs de Pornhub suite à l’histoire du New York Times, et a introduit un programme avec l’aide de la société d’identité numérique, Yoti, pour vérifier l’âge et l’identité personnelle de toute personne téléchargeant du contenu sur le site.MindGeek – qui emploie 700 ingénieurs – a introduit d’autres mesures pour identifier, désactiver et signaler le matériel d’abus sexuel d’enfants. Friedman affirme que sa technologie “révolutionnaire” – un outil breveté appelé SafeGuard – permet à MindGeek d’identifier le matériel illégal et d’ajouter une empreinte à une base de données accessible par d’autres plateformes de médias sociaux.

L’empreinte numérique perdure même si la vidéo est modifiée ou si son format de fichier est modifié.Bref, le rabbin Friedman promet que les pires aspects de la pornographie disparaîtront,  ce qui lui permet aussi de prétendre que la pornographie qu’il promeut n’est pas critiquable. Pour améliorer son image, l’entreprise a d’ailleurs l’intention de parrainer des articles de recherche, des conférences universitaires et de créer d’autres forums pour “déstigmatiser” et démystifier le commerce de la pornographie sur Internet.

En gros, il s’agit de faire passer le message que la pornographie doit être banalisée.“Je pense qu’ils essaient de blanchir l’histoire”, déclare Laila Mickelwait, une femme californienne qui a lancé une campagne en ligne pour fermer Pornhub.Laila Micklewait rétorque que le nouveau système de vérification de Pornhub pour le téléchargement de contenu ne garantit pas que toutes les personnes visibles ont donné leur consentement pour la publication de ces images pornographiques. D’autres poursuites, dit-elle, sont à venir.

A aucun moment, Solomon Friedman n’explique comment son activité de pornocrate est compatible avec son statut rabbinique.

Médias-Presse-Info : https://www.medias-presse.info/un-rabbin-co-dirige-le-plus-important-site-pornographique-au-monde/175311/amp/

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« Nous voulons aussi protéger les mineurs » : le patron de YouPorn et Pornhub se défend face aux menaces de blocage

EXCLUSIF. Sous le feu des critiques des associations et du gouvernement français, Solomon Friedman, le patron de MindGeek, plaide pour une vérification de l’âge sur les smartphones et dénonce les demi-mesures inscrites dans la législation française, basée selon lui sur « les bons sentiments » et non l’efficacité.

Par Damien Licata Caruso Le 17 juillet 2023 à 12h39

Il est le nouveau visage de MindGeek, la maison mère canadienne de sites pour adultes PornHub, RedTube et YouPorn. En rachetant, il y a 4 mois, le leader mondial des plates-formes de vidéo pornographiques avec son fonds d’investissement Ethical Capital Partners, Solomon Friedman a mis la main sur un empire aux confortables revenus. Cet avocat a aussi hérité de problèmes judiciaires, notamment en France, où ces sites, accusés par des associations de protection de l’enfance de ne rien faire pour contrôler l’âge des visiteurs, sont sous le coup d’une procédure de blocage. Alors que le tribunal judiciaire de Paris lui a offert un sursis en reportant sa décision, il a décidé de rompre le silence dans lequel ses prédécesseurs s’enferraient.

Affable et précis sur le droit, Solomon Friedman défend son industrie et veut convaincre de la nécessité de vérifier l’âge des utilisateurs directement sur les appareils utilisés pour accéder aux sites problématiques. Le grand public ne vous connaît pas. Comment un avocat, de surcroît rabbin, s’est retrouvé aux commandes de MindGeek ?

SOLOMON FRIEDMAN. Je me pose régulièrement la question car je n’ai jamais pensé que je me retrouverais un jour dans cette position (rires). J’ai été avocat pénaliste pendant près de 15 ans et je donnais des conseils à des entreprises dans des secteurs très régulés au Canada comme l’industrie du cannabis, des jeux en ligne et des sites pour adultes. J’ai été sollicité par MindGeek pour analyser s’ils suivaient bien la législation et j’ai été impressionné par leurs outils, dont les logiciels de modération des contenus et de vérification des profils qui mettent en ligne des vidéos. J’ai eu l’opportunité de rejoindre un groupe d’investisseurs prêts à racheter l’entreprise et je n’ai pas pu laisser passer cette occasion d’apporter mon expertise.

Malgré le côté sulfureux de ce genre d’entreprise…Il y a un énorme fossé entre la réalité et la perception extérieure de ce groupe. Les trois propriétaires précédents n’avaient aucune volonté de s’exprimer publiquement et ce n’est pas un secret qu’ils préféraient rester discrets sur leurs activités. Mais c’est impossible quand on possède des marques aussi connues dans le monde que peuvent l’être dans un autre secteur Pepsi ou Coca-Cola. Nous avons une responsabilité publique de prendre la parole.« Comment peuvent-ils vendre des smartphones à des enfants sans vérifier leur âge ? »

Solomon Friedman, Vous prônez l’idée d’un « porno responsable », qu’est-ce que cela veut dire ?Le prérequis de base, c’est de ne proposer que des vidéos mettant en scène des adultes et destinées aux adultes. L’âge et le consentement des « uploaders » des vidéos sont vérifiés grâce à des technologies de détection et un contrôle humain. Les vidéos sont toutes filtrées via une série d’outils pour exclure la pédopornographie, le sexe non consenti, même simulé, et tout ce qui implique de l’alcool ou encore de l’hypnose. Mais nous ne sommes pas la police de la moralité car ce qui peut être dégradant pour quelqu’un, comme l’échange de fluides, peut faire partie de la sexualité de quelqu’un d’autre. Nous travaillons aussi avec 53 ONG, dont plusieurs en France, qui ont leurs algorithmes de détection de contenus problématiques, basés sur leurs propres bases de données. Elles peuvent vérifier par elles-mêmes nos contenus et même les faire retirer.

Certaines d’entre elles ont surtout lancé des procès pour demander le blocage de YouPorn ou PornHub qu’elles accusent de ne pas empêcher les mineurs de consulter leurs sites…En France, nous n’avons pas été directement poursuivis. L’Arcom a reçu l’ordre de bloquer l’accès au niveau des Fournisseurs d’accès à Internet (FAI) (L’autorité a mis en demeure 5 sites fin 2021 pour leur faire respecter la restriction d’accès des mineurs et a assigné les FAI pour obtenir leur blocage, NDLR). Nous et nos concurrents avons lancé une procédure contre l’Arcom pour contester ces blocages potentiels injustes (Les sites incriminés ont contesté l’assignation avec des procédures judiciaires, NDLR) . La législation actuelle (la loi sur les violences conjugales de juillet 2020, NDLR) possède des défauts dont le principal est de requérir un contrôle de l’âge du visiteur sans spécifier à quelle solution technique faire appel.

C’est comme si vous conditionnez la conduite d’une voiture à l’utilisation d’un équipement sans préciser où l’acheter. C’est absurde. Je vais le dire haut et fort : nous ne voulons pas de mineurs sur nos plates-formes. N’avez-vous pas une obligation morale en tant que chef d’entreprise, et peut-être en tant que parent également, de trouver cette solution technique et de payer pour la mettre en place ? La protection des enfants, dont les miens, est une question fondamentale. Il faut une solution efficace pour les bloquer à l’entrée. En Louisiane, nous avons imposé la vérification de l’âge en ayant recours à la carte d’identité numérique locale, et en moins de 24 heures, tout notre trafic habituel s’était reporté vers des sites qui n’avaient pas mis en place ce contrôle. Au lieu de bâtir un mur de vérification, vous mettez en place une porte filtrante que tous les jeunes vont contourner. Notre groupe soutient la vérification de l’âge et nous avons une idée concrète.

Comment réussir là où toutes les innovations ont échoué ? (Il saisit son smartphone) Vous en avez un comme tout le monde ? Cet appareil fabriqué par de grands industriels dispose d’un appareil photo et stocke déjà votre carte bancaire et vos informations personnelles. Il suffirait que les fabricants incorporent une procédure de vérification de l’âge dans leurs logiciels et cet appareil devient la clé et nous ne sommes que la serrure.

« Nous avons besoin d’un Internet pour les adultes et pas uniquement pour le porno. Le problème se pose aussi pour les jeux vidéo réservés aux adultes, les vidéos explicites, les paris en ligne… »

Solomon Friedman Vous renvoyez donc la balle à Apple et aux fabricants d’appareils sous Android. Vous vous attendez vraiment à ce qu’ils embarquent cela dans leurs smartphones et leurs systèmes d’exploitation ? Nous avons parlé d’obligation morale et ils en ont une aussi : comment peuvent-ils vendre des smartphones à des enfants sans vérifier leur âge ? Ils pourraient lancer une mise à jour mondiale du jour au lendemain, c’est techniquement faisable. Vous vous réveillez et votre téléphone vous demande si vous voulez le transformer en appareil pour adultes. Si vous donnez votre accord, il faut prendre une photo avec une carte d’identité et le fabricant s’engage à ne pas les partager avec un seul site pour adultes mais à donner son feu vert à sa consultation directement depuis l’appareil vérifié. Je vous promets que nous sommes capables de le mettre en place sur nos sites en moins de 24 heures.Est-ce qu’il y a d’autres solutions techniques plus simples sur la table ?

Nous sommes volontaires pour participer à n’importe quel projet pilote ou test. Ce n’est pas une question d’argent car nous sommes prêts à payer pour un moyen efficace. Nous avons déjà commencé des tests avec certaines technologies notamment françaises mais le problème demeure le recours à des tiers de confiance qui collectent des informations personnelles. Les fabricants de smartphones ou d’ordinateurs ont l’avantage d’avoir certaines données, notamment lorsque vous créez un compte pour télécharger une application. Ils ont aussi vos coordonnées bancaires et l’appareil sait déjà que vous êtes un adulte. Je n’ai pas le monopole des bonnes idées mais je vois celles qui sont déployables car elles existent déjà.

Mais vous vous rendez bien compte que ces technologies nécessitent la création d’un gigantesque système de vérification…Nous avons besoin d’un Internet pour les adultes et pas uniquement pour le porno. Le problème se pose aussi pour les jeux vidéo réservés aux adultes, les vidéos explicites, les paris en ligne… Sans oublier les réseaux sociaux dont une partie devrait être limitée aux majeurs. Cela n’arrivera pas en votant des lois bâclées et en étant surpris quand les tribunaux refusent de les appliquer. Comment avez-vous justement réagi à ce nouvel épisode concernant le blocage de vos sites pour adultes ?

J’ai été content de voir le report de la décision et de lire que le tribunal considérait, comme nous, que cette loi de protection des mineurs n’était pas prête pour le « prime time », c’est-à-dire qu’elle ne dispose pas encore des moyens technologiques dont elle a besoin pour être appliquée. Nous pensons que la législation ne peut pas être bâtie sans consulter l’industrie et être basée sur de bons sentiments. Nous avons rencontré les équipes de Jean-Noël Barrot (ministre délégué chargé de la Transition numérique) et nous sommes prêts à collaborer mais cela ne peut pas être unilatéral et nous tomber dessus d’en haut.

Le Sénat vient pourtant de voter un projet de loi sur la régulation du numérique qui compte à nouveau obliger vos plates-formes à vérifier l’âge…Ce n’est pas un combat car nous voulons la même chose : protéger les mineurs en ligne. Mais cela ne peut pas fonctionner à coups de restrictions ponctuelles faciles à contourner avec un réseau privé virtuel, ou en allant tout simplement sur un autre site qui ne respecte pas ces obligations. Tout le monde y perd.

Vous martelez que votre porte est ouverte à la collaboration mais en cas de blocage, prendriez-vous la décision radicale de partir pour de bon du marché français, l’un de vos plus importants ? Tout le monde nous pose la question et je ne spécule pas sur les décisions judiciaires. Notre entreprise respectera toujours la législation et si nous croyons qu’elle est injuste et inconstitutionnelle, nous l’attaquerons en justice. Nous refusons en revanche de collecter des données personnelles pour déverrouiller l’accès à nos sites. Ils nous l’ont demandé dans les États de l’Utah et du Mississippi et nous avons cessé nos activités là-bas. Je garde l’espoir que nous allons trouver une solution commune qui protège les mineurs et les libertés et les données des adultes.

Article du Parisien du 17 juillet 2023 en accès libre : https://archive.ph/pCSY5

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— Abu Assia (@Nomprenom699) July 17, 2023

Bonne et Sainte semaine à Tous.

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