Il n’y a aucune preuve que les étoiles sont des soleils. C’est une affirmation pour que les idiots “pensent” à d’autres systèmes solaires…

Descartes, Rose-Croix, au 17ème siècle déclarait: “je pense donc je suis”.

Les savants hypertrophiés de gloire au 16ème et 17ème siècle imprégnés d’humanisme et d”individualisme, comme Copernic, Kepler et Galilée ne pensaient déjà pas autrement.

Ne bénéficiant pas encore de la technique industrielle, leurs idées pouvaient encore être considérées comme des spéculations et élucubrations puisqu’on ne pouvait pas encore les vérifier.

Aujourd’hui, il suffit de déclarer: les étoiles sont des soleils situés à des années-lumières avec des planètes non vérifiées ou annoncées selon des critères très contestables qui tournent autour d’elles pour que l’idée soit déclarée comme vraie et comme dogme à croire. Il en est de même pour l’hélio-centrisme et pour reconnaître sans preuves que le Soleil, la Lune et les planètes sont des plasmas.

Dans l’ordre de la médecine on annonce comme infaillible l’existence des virus, et gare à ceux qui ne sont pas d’accord. Tous ces dogmes imposés intellectuellement à coups de marteau dans l’enseignement et les grandes écoles qui ne sont que des centres de formatage, reçoivent depuis bientôt un siècle le soutien et l’aide des trucages cinématographiques que le contribuable paye.

Le poids financier est exorbitant; ce sont des centaines de milliards d’euros qui sont engloutis pour mentir à l’ensemble des peuples de la Terre pour finalement l’entretenir dans l’ignorance et lui donner l’illusion, par les planétariums et futuroscopes du monde entier, qu’il connaît beaucoup de choses et est supérieur à ses ancêtres. C’est honteux.

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4 Commentaires

  • Arthur Koestler, Les Somnambules
    « Dans la mythographie rationaliste Galilée devient la Pucelle d’Orléans de la Science, le saint Georges qui terrasse le dragon de l’Inquisition. Il n’est donc guère surprenant que la gloire de cet homme de génie repose surtout sur des découvertes qu’il n’a jamais faites, et sur des exploits qu’il n’a jamais accomplis. Contrairement aux affirmations de nombreux manuels, même récents, d’histoire des sciences, Galilée n’a pas inventé le télescope. Ni le microscope. Ni le thermomètre. Ni l’horloge à balancier. Il n’a pas découvert la loi d’inertie, ni le parallélogramme de forces ou de mouvement, ni les taches du Soleil. Il n’a apporté aucune contribution à l’astronomie théorique, il n’a pas laissé tomber de poids du haut de la Tour de Pise, et il n’a pas démontré la vérité du système de Copernic. Il n’a pas été torturé par l’Inquisition, il n’a point langui dans ses cachots, il n’a pas dit « Eppur si muove », il n’a pas été un martyr de la Science. »

    Abbé Auguste Boulenger, Manuel d’apologétique
    « 1° Exposé des faits : Dès 1530, le chanoine Copernic formulait déjà l’hypothèse que la terre et toutes les planètes tournent autour du soleil, et non le soleil autour de la terre, comme l’enseignait le système de Ptolémée, généralement admis jusque-là. Au début du XVIIème siècle, Galilée, ayant présenté le système de Copernic comme une hypothèse certaine, fut, de ce fait, cité deux fois devant la Saint-Office. Ce sont ces deux procès qui forment le point central de ce qu’on appelle l’ »affaire Galilée ».
    A. PROCÈS DE 1616 : En défendant la théorie de Copernic comme une hypothèse certaine, Galilée s’était fait de nombreux adversaires, entre autres, tous les savants qui ne juraient que par Aristote. Vers la fin de 1641, François Sizi accuse Galilée de contredire, par son système, les passages de la Bible tels que Josué, X, 12 ; Eccles., I, 5 ; Ps., XVIII, 6 ; CIII, 5 ; Eccl., XLIII, 2, qui paraissent en faveur du système géocentrique. Galilée pouvait alors se retrancher sur le terrain scientifique et fuir la difficulté en laissant aux théologiens et aux exégètes le soin de la résoudre. Il commit la faute de suivre son adversaire sur le terrain de l’exégèse. Le 19 février 1616, la question fut donc portée devant la Congrégation du Saint-Office. Onze théologiens consulteurs eurent à examiner les deux propositions suivantes : — 1. Le soleil est le centre du monde et il est immobile ; 2. La terre n’est pas le centre du monde et elle a un mouvement de rotation et de translation. La première proposition fut qualifiée « fausse et absurde philosophiquement, et formellement hérétique parce qu’elle contredit expressément plusieurs textes de la Sainte Écriture suivant leur sens propre et suivant l’interprétation commune des Pères et des Docteurs ». La seconde proposition fut censurée « fausse et absurde philosophiquement, et au moins, erronée dans la foi ».
    Le 25 février, le pape Paul V donnait au cardinal Bellarmin l’ordre de faire venir Galilée et de l’avertir qu’il eût à abandonner ses idées. Galilée vint et se soumit. Le 5 mars, sur l’ordre de Paul V, paraissait un décret de la Congrégation de l’Index condamnant les ouvrages de Copernic et tous les livres qui enseignaient la doctrine de l’immobilité du soleil. Mais dans cette condamnation il n’était pas fait mention des écrits de Galilée. Celui-ci fut même reçu en audience, le 9 mars, par le pape qui lui déclara qu’il connaissait la droiture de ses intentions et qu’il n’avait rien à craindre de ses calomniateurs.
    B. PROCÈS DE 1633 : Après son procès de 1616, Galilée était allé reprendre à Florence le cours de ses travaux. En 1632, il publia son Dialogue sur les deux plus grands systèmes du monde. Cet ouvrage portait l’imprimatur de l’inquisiteur de Florence et celui de Mgr Riccardi, Maître du Sacré-Palais, chargé par office de surveiller la publication de tous les livres qui paraissaient à Rome. Or ce dernier avait bien accordé l’imprimatur, mais sous la condition, que l’ouvrage contiendrait une préface et une conclusion indiquant que le système n’était présenté qu’à titre d’hypothèse. La préface et la conclusion s’y trouvaient en effet, mais, de la manière dont elles étaient rédigées, elles parurent une moquerie. Les théologiens du Saint-Office furent d’avis que Galilée transgressait les ordres donnés en 1616. En conséquence, il fut cité à nouveau devant le Saint-Office. Après avoir différé plusieurs fois son voyage sous prétexte de maladie, il se mit enfin en route et arriva à Rome le 16 février 1633, où il jouit d’un régime de faveurs, puisque, au lieu d’être interné dans une cellule du Saint-Office, il put descendre chez un de ses amis Niccolini, l’ambassadeur de Toscane.
    Le procès commença le 12 avril, et la sentence fut rendue le 22 juin. Galilée, debout et tête nue, écouta la lecture de sa condamnation : abjuration, prison et récitation, une fois par semaine, pendant trois ans, des sept Psaumes de la Pénitence. Puis, à genoux, la main sur l’Évangile, il signa un acte d’abjuration dans lequel il se déclarait « justement soupçonné d’hérésie », détestait ses erreurs, promettait de ne plus les soutenir et de réciter les pénitences imposées. C’est à ce moment que, d’après une légende tout à fait invraisemblable, vu les circonstances, Galilée se serait écrié en frappant la terre du pied : « E pur si muove » « Et pourtant elle se meut ! »
    2° Accusation : Nos adversaires portent, à propos du procès de Galilée, une triple accusation contre l’Église. — a) Ils prétendent d’abord que, dans cette affaire, L’infaillibilité du pape a été mise en défaut : — b) Puis ils accusent l’Église d’avoir frappé un innocent, et — c) d’avoir entravé les progrès de la science.
    3° Réponse :
    – A) Il est faux de prétendre que l’infaillibilité du pape et par conséquent celle de l’Église, ait été mise en défaut dans l’affaire Galilée. Sans nul doute, lorsque les juges de Galilée, les papes Paul V et Urbain VIII y compris, jugeaient le système de Copernic contraire à la lettre de l’Écriture, ils commettaient une erreur objective et matérielle. Lorsque Galilée affirmait, au contraire, qu’il ne faut pas toujours prendre les paroles de la Sainte Écriture à la lettre, les écrivains sacrés ayant employé, en parlant du soleil, le langage courant, lequel n’a aucune prétention scientifique et se conforme aux apparences, c’est bien lui qui avait raison. D’où il suit que le tribunal du Saint-Office, comme celui de l’Index, s’est trompé en déclarant, dans les considérants, fausse en philosophie la doctrine de Copernic, qui est vraie, et contraire à l’Écriture cette doctrine, qui ne lui est nullement opposée.
    Mais peut-on trouver dans ce fait un argument contre la doctrine de l’infaillibilité de l’Église ou du Souverain Pontife ? Pour répondre à cette question, il n’y a qu’à déterminer la valeur juridique des décrets de 1616 et de 1633. Le décret de 1616 est un décret de la Sacrée Congrégation de l’Index ; celui de 1633, un décret du Saint-Office. Assurément, ces décrets ont été approuvés par le Pape : mais comme dans l’espèce, il s’agit seulement d’une approbation dans la forme simple, commune (in forma communi), les décrets sont et restent juridiquement les décrets de Congrégations, qui valent par l’autorité immédiate des Congrégations.
    Or, nous le savons, la question d’infaillibilité ne se pose même pas, quand il s’agit d’un décret d’une Congrégation quelle qu’elle soit, eût-elle comme Préfet le Pape lui-même. Deux conditions leur manquent pour pouvoir être des définitions ex-cathedra, et partant, infaillibles. La première c’est que la censure portée contre la théorie copernicienne ne se trouve que dans les considérants qui ne sont jamais l’objet de l’infaillibilité, et la seconde c’est que les décrets n’ont pas été des actes pontificaux, mais des actes des Congrégations, lesquelles ne jouissent pas du privilège de l’infaillibilité. Au reste, aucun théologien n’a jamais considéré ces décrets comme des articles de foi, et, même après les sentences du Saint-Office, les nombreux adversaires du système copernicien n’ont jamais allégué contre lui qu’il avait été condamné par un jugement infaillible.
    L’infaillibilité du Pape mise hors de cause, l’on peut s’étonner à bon droit de l’erreur des juges du Saint-Office. Il y a cependant de bonnes raisons qui expliquent, et même justifient, leur conduite. On a dit que la condamnation de Galilée était le résultat d’une machination tramée contre lui par des adversaires jaloux, que le pape Urbain VIII se serait reconnu dans le « Dialogue » sous le personnage un peu ridicule de Simplicio dans la bouche duquel se trouvait un argument que le pape, alors qu’il n’était encore que le cardinal Maffeo Barberini, avait opposé à Galilée, et que son amour-propre blessé l’aurait poussé à la vengeance. Quoi qu’il puisse y avoir de vrai dans ces allégations, il y eut d’autres raisons plus sérieuses qui déterminèrent les juges de l’Inquisition à prononcer une sentence de condamnation, et ces raisons furent les suivantes. C’était alors une règle courante en exégèse, — et cette règle n’a pas changé, — que les textes de la Sainte Écriture doivent être pris dans leur sens propre quand l’interprétation contraire n’est pas imposée par des motifs tout à fait valables. Or, à cette époque, l’on interprétait les passages en question, et en particulier, celui où Josué commande au soleil de s’arrêter, au sens propre et obvie, et par conséquent d’après le système astronomique de Ptolémée. Aussi longtemps que ce dernier système n’était pas démontré faux et que Galilée ne pouvait apporter aucune preuve péremptoire et scientifique de la vérité du système de Copernic, c’était le droit de la congrégation du Saint-Office, et même son devoir, de garder l’interprétation littérale et d’arrêter, par une décision disciplinaire, toute doctrine qui contredirait cette interprétation et voudrait substituer le sens métaphorique au sens littéral. Ajoutons que la Congrégation était d’autant plus portée à s’en tenir à l’interprétation traditionnelle que l’on se trouvait alors en pleine effervescence du protestantisme, et que, en prétendant interpréter les textes de la Sainte Écriture à sa façon, Galilée semblait favoriser la théorie du libre examen.
    – B) Dans quelle mesure peut-on dire que l’Église a frappé un innocent et que Galilée est un martyr de la science ? Qu’il ait eu à souffrir pour la défense de ses idées, que, mis dans l’alternative d’avoir à les sacrifier ou de désobéir à l’Église, il ait enduré dans son intelligence et dans son cœur de cruelles tortures, la chose ne semble pas contestable. Mais dire, que l’Église l’a martyrisé, c’est aller un peu loin. — 1. Tout d’abord, il est faux de prétendre qu’il fut forcé d’abjurer une doctrine qu’il savait être certaine. Il lui semblait bien par les expériences qu’il avait faites que le système de Copernic était une hypothèse plus vraisemblable que celle de Ptolémée, mais de la vérité de cette hypothèse il n’eut jamais la certitude évidente. — 2. Encore moins peut-on dire qu’il fut traité avec rigueur. On peut défier les plus fanatiques de citer où et quand, pendant ou après son procès, Galilée aurait subi une heure de détention dans une prison proprement dite. Le pape Paul V admirait Galilée et lui donna de nombreuses marques de bienveillance. — L’on objecte, il est vrai, qu’Urbain VIII le fit menacer de la torture. Mais cette menace, qui ne fut d’ailleurs pas exécutée, était un des moyens juridiques d’alors, analogue à l’isolement et au secret dont on se sert aujourd’hui, pour provoquer les aveux des prévenus. Il serait, d’autre part, injuste de dire qu’Urbain VIII fut dur à son égard puisque, le lendemain de sa condamnation, le 23 juin 1633, Galilée fut autorisé à quitter les appartements du Saint-Office où il devait être détenu, et à se rendre dans le palais de son ami, le Grand-Duc de Toscane ; d’où il put bientôt repartir pour sa villa d’Arcetri. Et c’est là qu’il mourut, après avoir reçu tous les ans une pension que le Pape lui accordait depuis 1630.
    – C) La condamnation de Galilée a-t-elle vraiment entravé les progrès de la science ? Accordons sans peine que les décrets de l’Index ont pu empêcher ou retarder la publication de quelques ouvrages, tel le Monde de Descartes ; mais, de bonne foi, peut-on affirmer que le triomphe du système en a été reculé ? L’accord avec l’expérience pouvait seul donner à l’hypothèse de Copernic une confirmation décisive, et les décrets de l’Index n’empêchaient personne de chercher à réaliser cet accord.
    Conclusion : De ce qui précède il résulte que, si la condamnation de Galilée fut, de la part de la Congrégation du Saint- Office et même des papes Paul V et Urbain VIII une erreur infiniment regrettable, elle n’atteint en rien la doctrine de l’Église sur l’infaillibilité pontificale, pas plus qu’elle ne témoigne d’une hostilité systématique contre la science et le progrès. »

    Mallet du Pan, Le Mercure de France (Page 121)
    « Qu’un préjugé historique ait vingt ans de crédit, il faudra des siècles pour le détruire, et souvent les siècles ne le détruiront pas. Intéresse-t-il des souverains heureux ou puissants ? Les historiens serviront de témoins contre la vérité. S’il s’agit de doctrines de partis, d’opinions de circonstance à faire prévaloir, les traditions d’erreurs deviendront presque inébranlables : elles reposent sur deux bases solides, l’enthousiasme et la crédulité. […] À entendre les récits pathétiques et les réflexions à ce sujet répétées dans mille ouvrages, le physicien toscan fut sacrifié à la barbarie de son siècle et à l’ineptie de la cour de Rome ; la cruauté se joignit à l’ignorance pour étouffer la physique à son berceau ; il ne tint pas aux inquisiteurs qu’une vérité fondamentale de l’astronomie ne fut ensevelie dans le cachot de son premier démonstrateur. Cette opinion est un roman. Galilée ne fut point persécuté comme bon astronome, mais en qualité de mauvais théologien. »

    Galilée, Lettre à un ami (Janvier 1634)
    « Je passe maintenant au sujet de votre lettre, et, voulant répondre aux questions que vous m’adressez à plusieurs reprises sur les malheurs que j’ai eus à supporter, je ne pourrais que vous dire, en résumé, que, depuis bien des années, je n’ai jamais été mieux en santé, grâce à Dieu, qu’après ma citation à Rome. J’ai été retenu cinq mois en prison dans la maison de l’ambassadeur de Toscane, qui m’a vu et traité, ainsi que sa femme, avec un si grand témoignage d’amitié qu’on n’eût pu mieux faire à l’égard de ses plus proches parents. Après l’expédition de ma cause j’ai été, j’ai été condamné à une prison facultative au libre arbitre de Sa Sainteté. Pour quelques jours, cette prison fut le palais et le jardin du grand-duc, à la Trinité du Mont. Ensuite j’échangeai cette résidence contre la maison de Mgr l’archevêque, à Sienne, où j’ai passé cinq mois en compagnie du Père de Saint-Iré et en visites continuelles de la part de la noblesse de cette ville. N’ayant donc point souffert dans les deux choses qui doivent seules nous êtes chères au dessus de toutes les autres, je veux dire dans la vie et l’honneur ; au contraire, étant à l’abri sous ces deux rapports. il faut que les amis absents se contentent de ces généralités ; car, tous les incidents, qui sont en grand nombre, surpassent de tous les limites d’une lettre. »

    Aimé Richardt, La vérité sur l’affaire Galilée (Quatrième de couverture)
    Depuis le XIXe siècle, la cause était entendue : l’Église catholique avait condamné, emprisonné et martyrisé Galilée, un astronome génial, qui avait démontré que la Terre tournait autour du Soleil, ce que l’Église refusait d’admettre. Or la réalité est tout autre ! Non seulement Galilée n’a jamais passé un jour en prison, n’a jamais été martyrisé, mais Aimé Richardt démontre, en s’appuyant sur des documents irréfutables, que Galilée n’a jamais prouvé la rotation de la Terre autour du Soleil, et que l’Église était fondée à le condamner. En effet, les plus hautes autorités religieuses lui avaient demandé, en 1616, d’apporter une preuve à sa théorie, qui était d’ailleurs celle de Copernic, ou de parler d’hypothèse et, surtout, de ne pas intervenir dans l’explication des textes de la Bible qui paraissaient soutenir la thèse opposée du géocentrisme. Après l’avoir promis, Galilée est revenu sur sa parole, il a donc été jugé et condamné, avec une mansuétude toute particulière, réclamée par le pape qui était son ami. On est bien loin de l’image d’Épinal du martyr en proie à la persécution de l’Église. »

    Louis-Philippe Gilbert, Revue des questions scientifiques (1877)
    « On peut défier les plus fanatiques de citer où et quand, pendant ou après son procès, Galilée aurait subi une heure de détention dans une prison proprement dite. »

    Jacques Collin de Plancy, Dictionnaire infernal
    « Les protestants, copiés par les jansénistes, ont beaucoup déclamé contre la prétendue persécution qu’essuya Galilée à cause de ses découvertes astronomiques. On a fait fracas de ce qu’on appelle sa condamnation au tribunal de l’inquisition romaine. Mais il est prouvé, il est constant, il est avéré, il est établi, depuis longtemps déjà, qu’on en impose effrontément dans ces récits infidèles : ce qui n’empêche pas les écrivailleurs de les répéter toujours, et les peintres ignorants de déshonorer leurs pinceaux par ces mensonges. […] Néanmoins les philosophes rebelles continueront à faire de Galilée une victime de la superstition et du fanatisme. On citera le conte de Galilée en prison, écrivant sur la muraille, autour d’un cercle, E pur si muove ; « et pourtant elle tourne ! » Comme si jamais on lui eût interdit d’avancer cela. On consacrera cette malice absurde par la peinture et la gravure ; et on citera avec emphase la même fausseté malveillante illustrée par les beaux vers de Louis Bacine, dans le poème de la Religion : Tant il est difficile de déraciner une erreur passionnée ! »

    Joseph de Maistre, Examen de la philosophie de Bacon (Tome II, Page 281)
    « On se plaint de la persécution que souffrit Galilée pour avoir soutenu le mouvement de la terre, et l’on ne veut pas se rappeler que Copernic dédia son fameux livre des Révolutions célestes au grand pape Paul III, protecteur éclairé de toutes les sciences, et que, dans l’année même qui vit la condamnation de Galilée, la cour de Rome n’oublia rien pour amener dans l’université de Bologne ce fameux Kepler, qui non-seulement avait embrassé l’opinion de Galilée sur le mouvement de la terre, mais qui prêtait de plus un poids immense à cette opinion par l’autorité de ses immortelles découvertes, complément à jamais fameux de la démonstration du système copernicien. […] En effet, jamais les Papes n’ont lancé ce qu’on appelle les foudres du Vatican sur les partisans de Copernic, et moins encore ont-ils appelé à leur secours la puissance temporelle pour étouffer la nouvelle doctrine ; car cette puissance leur appartient chez eux, comme à tous les autres princes, et hors de l’état ecclésiastique ils l’auraient invoquée en vain. On ne citera pas un seul monument, un seul rescrit, un seul jugement des Papes qui tende à étouffer ou seulement à décréditer aucune vérité physique ou astronomique : tout se réduit à ce décret de l’inquisition contre Galilée, décret qui ne signifie rien, qui est isolé dans l’histoire, qui n’a produit d’ailleurs et ne pouvait produire aucun effet. »

    Bernard Plouvier, Entrevue accordé à Fabrice Dutilleul
    « Ce qu’il est convenu d’appeler « l’Affaire Galilée » est une machine de guerre que divers polémistes, au XVIIIe siècle, ont montée sans grand succès contre l’Église catholique. Il n’est pas exagéré de prétendre que c’est en ce siècle, autoproclamé « des Lumières », qu’ont été lancées toutes les grandes querelles qui ont déchiré l’humanité aux siècles suivants. L’observateur agnostique, qui considère, non sans amusement, cette polémique assez malhonnête, serait tenté de dire qu’étant donnée la remarquable tentative de suicide perpétrée par les pères conciliaires de Vatican II, l’on pourrait enfin présenter les faits et les personnages tels qu’ils ont été, en cessant d’user de faux arguments, pour accabler une Église moribonde. Mais il est vrai que la pure et froide vérité a moins de charmes que l’usage du mensonge de propagande. »

    Jean Daujat, La face interne de l’histoire (Pages 225-226)
    « L’histoire a souvent amplifié le rôle de Galilée à cause de ses démêlés avec l’Église. En mécanique son seul apport original – mais il n’est pas sans importance – a été la vérification expérimentale précise de la loi de la chute des corps formulée auparavant par Soto car autrement il n’a fait que présenter en un ensemble cohérent des travaux faits avant lui, notamment par Léonard de Vinci avec des compléments dus à Cardan, Scaliger, Tartaglia, Stevin. En astronomie l’apport personnel de Galilée a été beaucoup plus important car en utilisant la lunette qui porte son nom, mais qui avait été découverte antérieurement par des opticiens hollandais, il a observé les montagnes de la Lune, les taches du Soleil, les satellites de Jupiter, les anneaux de Saturne, et prouvé par là que les astres sont de même nature que notre Terre, ce qui éliminait définitivement la conception héritée de l’antiquité de « corps célestes » d’une autre nature que la Terre. En revanche on ne peut pas attribuer à Galilée d’avoir découvert que la Terre tourne autour du Soleil et sur elle-même car il n’a fait là que reprendre la théorie déjà soutenue par Copernic et il ne la soutenait que par de mauvais arguments. Mais c’est à ce propos qu’ont eu lieu ses célèbres démêlés avec l’Église. Celle-ci n’avait jamais inquiété Copernic ni aucun de ceux qui à sa suite s’étaient prononcés en faveur du système héliocentrique parce qu’ils étaient restés sur le terrain de l’astronomie. Mais en 1616 Galilée a publié un livre qui accompagnait ce système astronomique de considérations philosophiques, théologiques et même exégétiques que l’Église l’a obligé à supprimer de son livre. Saint Robert Bellarmin, grand théologien jésuite d’alors, a précisé que Galilée avait le droit de soutenir ce qu’il jugeait bon sur le terrain de l’astronomie, mais à condition qu’il ne prétende pas en tirer des conclusions philosophiques, théologiques et exégétiques. Les choses en seraient restées là si en 1633 Galilée, croyant pouvoir profiter d’un changement de pape, n’avait pas donné une nouvelle édition de son livre en y réintroduisant les considérations philosophiques, théologiques et exégétiques qu’on lui avait fait supprimer.
    C’est alors que ce livre fut brûlé sur la place publique et interdit. Quant à prétendre que Galilée aurait été torturé et obligé par la torture à nier la rotation de la terre, c’est une pure légende dont on ne trouve trace qu’en 1738, c’est-à-dire plus d’un siècle après, ce qui lui enlève tout fondement historique : Galilée n’a même pas été emprisonné ; pendant toute la durée de son procès il logeait dans le palais de l’ambassadeur de Florence à Rome et il a terminé sa vie paisiblement à Florence. »

    Paul Feyerabend, Contre la méthode (Page 125)
    « Non seulement l’Église à l’époque de Galilée est restée plus proche de la raison telle qu’elle était définie, et l’est en partie maintenant ; mais elle a aussi considéré les conséquences éthiques et sociales des opinions de Galilée. Son inculpation était rationnelle, et seul un opportunisme et un manque de perspective peut en exiger une révision. »

    Capitaine Alphonse Magniez, Répliques du bon sens aux attaques et objections modernes contre la Religion (Pages 66-67)
    « Un décret du Saint-Office, rendu en 1620, reconnut à Galilée le droit d’enseigner son système de la terre tournant sur elle-même. Mais, sous prétexte que la terre tourne (ce que le chanoine Copernic et le cardinal de Cusa avaient enseigné avant lui sans qu’on les inquiétât), Galilée voulut soutenir son système comme une doctrine basée sur l’Écriture Sainte. Pour répondre de son explication des Écritures, il comparut devant un tribunal ecclésiastique, et la question théologique fut tranchée contre Galilée. Cela ne voulait pas dire que la terre ne tourne pas. En effet le cardinal Bellarmin lui écrivit « qu’il n’était pas puni, ni même obligé à se rétracter, qu’on exigeait seulement de lui qu’il soutint son sentiment comme un simple système, et non comme une vérité dogmatique. » C’est-à-dire pas comme une vérité religieuse. Quant à la question scientifique, elle fut toujours réservée, la rétractation de Galilée portant sur ce qu’il avait affirmé de religieux dans la question. Voilà qui met au point les calomnies débitées sur cette affaire. Remarquons d’ailleurs, que même si les cardinaux du Saint-Office avaient condamné le système de Galilée sous le rapport scientifique, cette condamnation ne prouverait rien contre l’Église, le Saint-Office étant un tribunal faillible, et les cardinaux étant eux aussi faillibles. Mais ce ne fut pas fait. C’est une légende malveillante de dire que Galilée a été l’objet de mauvais traitements ; la correspondance qu’il a laissée prouve le contraire. En deux mots : Dites, soutenez si vous voulez que la terre est carrée, mais ne dites pas : que c’est écrit dans l’Évangile. »

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    Anonyme – Galilée : la légende et la vérité (1MO)
    Bibliographie

    – Jacques Lermigeaux, L’affaire Galilée
    – Aimé Richardt, La vérité sur l’affaire Galilée
    – Abbé Philippe Marcille, Exorciser le spectre de Galilée
    – Dr Bernard Plouvier, L’Affaire Galilée : une supercherie du sot XIXe siècle ?

  • À propos de Galilée…
    Arthur Koestler, Les Somnambules
    « Dans la mythographie rationaliste Galilée devient la Pucelle d’Orléans de la Science, le saint Georges qui terrasse le dragon de l’Inquisition. Il n’est donc guère surprenant que la gloire de cet homme de génie repose surtout sur des découvertes qu’il n’a jamais faites, et sur des exploits qu’il n’a jamais accomplis. Contrairement aux affirmations de nombreux manuels, même récents, d’histoire des sciences, Galilée n’a pas inventé le télescope. Ni le microscope. Ni le thermomètre. Ni l’horloge à balancier. Il n’a pas découvert la loi d’inertie, ni le parallélogramme de forces ou de mouvement, ni les taches du Soleil. Il n’a apporté aucune contribution à l’astronomie théorique, il n’a pas laissé tomber de poids du haut de la Tour de Pise, et il n’a pas démontré la vérité du système de Copernic. Il n’a pas été torturé par l’Inquisition, il n’a point langui dans ses cachots, il n’a pas dit « Eppur si muove », il n’a pas été un martyr de la Science. »

    Abbé Auguste Boulenger, Manuel d’apologétique
    « 1° Exposé des faits : Dès 1530, le chanoine Copernic formulait déjà l’hypothèse que la terre et toutes les planètes tournent autour du soleil, et non le soleil autour de la terre, comme l’enseignait le système de Ptolémée, généralement admis jusque-là. Au début du XVIIème siècle, Galilée, ayant présenté le système de Copernic comme une hypothèse certaine, fut, de ce fait, cité deux fois devant la Saint-Office. Ce sont ces deux procès qui forment le point central de ce qu’on appelle l’ »affaire Galilée ».
    A. PROCÈS DE 1616 : En défendant la théorie de Copernic comme une hypothèse certaine, Galilée s’était fait de nombreux adversaires, entre autres, tous les savants qui ne juraient que par Aristote. Vers la fin de 1641, François Sizi accuse Galilée de contredire, par son système, les passages de la Bible tels que Josué, X, 12 ; Eccles., I, 5 ; Ps., XVIII, 6 ; CIII, 5 ; Eccl., XLIII, 2, qui paraissent en faveur du système géocentrique. Galilée pouvait alors se retrancher sur le terrain scientifique et fuir la difficulté en laissant aux théologiens et aux exégètes le soin de la résoudre. Il commit la faute de suivre son adversaire sur le terrain de l’exégèse. Le 19 février 1616, la question fut donc portée devant la Congrégation du Saint-Office. Onze théologiens consulteurs eurent à examiner les deux propositions suivantes : — 1. Le soleil est le centre du monde et il est immobile ; 2. La terre n’est pas le centre du monde et elle a un mouvement de rotation et de translation. La première proposition fut qualifiée « fausse et absurde philosophiquement, et formellement hérétique parce qu’elle contredit expressément plusieurs textes de la Sainte Écriture suivant leur sens propre et suivant l’interprétation commune des Pères et des Docteurs ». La seconde proposition fut censurée « fausse et absurde philosophiquement, et au moins, erronée dans la foi ».
    Le 25 février, le pape Paul V donnait au cardinal Bellarmin l’ordre de faire venir Galilée et de l’avertir qu’il eût à abandonner ses idées. Galilée vint et se soumit. Le 5 mars, sur l’ordre de Paul V, paraissait un décret de la Congrégation de l’Index condamnant les ouvrages de Copernic et tous les livres qui enseignaient la doctrine de l’immobilité du soleil. Mais dans cette condamnation il n’était pas fait mention des écrits de Galilée. Celui-ci fut même reçu en audience, le 9 mars, par le pape qui lui déclara qu’il connaissait la droiture de ses intentions et qu’il n’avait rien à craindre de ses calomniateurs.
    B. PROCÈS DE 1633 : Après son procès de 1616, Galilée était allé reprendre à Florence le cours de ses travaux. En 1632, il publia son Dialogue sur les deux plus grands systèmes du monde. Cet ouvrage portait l’imprimatur de l’inquisiteur de Florence et celui de Mgr Riccardi, Maître du Sacré-Palais, chargé par office de surveiller la publication de tous les livres qui paraissaient à Rome. Or ce dernier avait bien accordé l’imprimatur, mais sous la condition, que l’ouvrage contiendrait une préface et une conclusion indiquant que le système n’était présenté qu’à titre d’hypothèse. La préface et la conclusion s’y trouvaient en effet, mais, de la manière dont elles étaient rédigées, elles parurent une moquerie. Les théologiens du Saint-Office furent d’avis que Galilée transgressait les ordres donnés en 1616. En conséquence, il fut cité à nouveau devant le Saint-Office. Après avoir différé plusieurs fois son voyage sous prétexte de maladie, il se mit enfin en route et arriva à Rome le 16 février 1633, où il jouit d’un régime de faveurs, puisque, au lieu d’être interné dans une cellule du Saint-Office, il put descendre chez un de ses amis Niccolini, l’ambassadeur de Toscane.
    Le procès commença le 12 avril, et la sentence fut rendue le 22 juin. Galilée, debout et tête nue, écouta la lecture de sa condamnation : abjuration, prison et récitation, une fois par semaine, pendant trois ans, des sept Psaumes de la Pénitence. Puis, à genoux, la main sur l’Évangile, il signa un acte d’abjuration dans lequel il se déclarait « justement soupçonné d’hérésie », détestait ses erreurs, promettait de ne plus les soutenir et de réciter les pénitences imposées. C’est à ce moment que, d’après une légende tout à fait invraisemblable, vu les circonstances, Galilée se serait écrié en frappant la terre du pied : « E pur si muove » « Et pourtant elle se meut ! »
    2° Accusation : Nos adversaires portent, à propos du procès de Galilée, une triple accusation contre l’Église. — a) Ils prétendent d’abord que, dans cette affaire, L’infaillibilité du pape a été mise en défaut : — b) Puis ils accusent l’Église d’avoir frappé un innocent, et — c) d’avoir entravé les progrès de la science.
    3° Réponse :
    – A) Il est faux de prétendre que l’infaillibilité du pape et par conséquent celle de l’Église, ait été mise en défaut dans l’affaire Galilée. Sans nul doute, lorsque les juges de Galilée, les papes Paul V et Urbain VIII y compris, jugeaient le système de Copernic contraire à la lettre de l’Écriture, ils commettaient une erreur objective et matérielle. Lorsque Galilée affirmait, au contraire, qu’il ne faut pas toujours prendre les paroles de la Sainte Écriture à la lettre, les écrivains sacrés ayant employé, en parlant du soleil, le langage courant, lequel n’a aucune prétention scientifique et se conforme aux apparences, c’est bien lui qui avait raison. D’où il suit que le tribunal du Saint-Office, comme celui de l’Index, s’est trompé en déclarant, dans les considérants, fausse en philosophie la doctrine de Copernic, qui est vraie, et contraire à l’Écriture cette doctrine, qui ne lui est nullement opposée.
    Mais peut-on trouver dans ce fait un argument contre la doctrine de l’infaillibilité de l’Église ou du Souverain Pontife ? Pour répondre à cette question, il n’y a qu’à déterminer la valeur juridique des décrets de 1616 et de 1633. Le décret de 1616 est un décret de la Sacrée Congrégation de l’Index ; celui de 1633, un décret du Saint-Office. Assurément, ces décrets ont été approuvés par le Pape : mais comme dans l’espèce, il s’agit seulement d’une approbation dans la forme simple, commune (in forma communi), les décrets sont et restent juridiquement les décrets de Congrégations, qui valent par l’autorité immédiate des Congrégations.
    Or, nous le savons, la question d’infaillibilité ne se pose même pas, quand il s’agit d’un décret d’une Congrégation quelle qu’elle soit, eût-elle comme Préfet le Pape lui-même. Deux conditions leur manquent pour pouvoir être des définitions ex-cathedra, et partant, infaillibles. La première c’est que la censure portée contre la théorie copernicienne ne se trouve que dans les considérants qui ne sont jamais l’objet de l’infaillibilité, et la seconde c’est que les décrets n’ont pas été des actes pontificaux, mais des actes des Congrégations, lesquelles ne jouissent pas du privilège de l’infaillibilité. Au reste, aucun théologien n’a jamais considéré ces décrets comme des articles de foi, et, même après les sentences du Saint-Office, les nombreux adversaires du système copernicien n’ont jamais allégué contre lui qu’il avait été condamné par un jugement infaillible.
    L’infaillibilité du Pape mise hors de cause, l’on peut s’étonner à bon droit de l’erreur des juges du Saint-Office. Il y a cependant de bonnes raisons qui expliquent, et même justifient, leur conduite. On a dit que la condamnation de Galilée était le résultat d’une machination tramée contre lui par des adversaires jaloux, que le pape Urbain VIII se serait reconnu dans le « Dialogue » sous le personnage un peu ridicule de Simplicio dans la bouche duquel se trouvait un argument que le pape, alors qu’il n’était encore que le cardinal Maffeo Barberini, avait opposé à Galilée, et que son amour-propre blessé l’aurait poussé à la vengeance. Quoi qu’il puisse y avoir de vrai dans ces allégations, il y eut d’autres raisons plus sérieuses qui déterminèrent les juges de l’Inquisition à prononcer une sentence de condamnation, et ces raisons furent les suivantes. C’était alors une règle courante en exégèse, — et cette règle n’a pas changé, — que les textes de la Sainte Écriture doivent être pris dans leur sens propre quand l’interprétation contraire n’est pas imposée par des motifs tout à fait valables. Or, à cette époque, l’on interprétait les passages en question, et en particulier, celui où Josué commande au soleil de s’arrêter, au sens propre et obvie, et par conséquent d’après le système astronomique de Ptolémée. Aussi longtemps que ce dernier système n’était pas démontré faux et que Galilée ne pouvait apporter aucune preuve péremptoire et scientifique de la vérité du système de Copernic, c’était le droit de la congrégation du Saint-Office, et même son devoir, de garder l’interprétation littérale et d’arrêter, par une décision disciplinaire, toute doctrine qui contredirait cette interprétation et voudrait substituer le sens métaphorique au sens littéral. Ajoutons que la Congrégation était d’autant plus portée à s’en tenir à l’interprétation traditionnelle que l’on se trouvait alors en pleine effervescence du protestantisme, et que, en prétendant interpréter les textes de la Sainte Écriture à sa façon, Galilée semblait favoriser la théorie du libre examen.
    – B) Dans quelle mesure peut-on dire que l’Église a frappé un innocent et que Galilée est un martyr de la science ? Qu’il ait eu à souffrir pour la défense de ses idées, que, mis dans l’alternative d’avoir à les sacrifier ou de désobéir à l’Église, il ait enduré dans son intelligence et dans son cœur de cruelles tortures, la chose ne semble pas contestable. Mais dire, que l’Église l’a martyrisé, c’est aller un peu loin. — 1. Tout d’abord, il est faux de prétendre qu’il fut forcé d’abjurer une doctrine qu’il savait être certaine. Il lui semblait bien par les expériences qu’il avait faites que le système de Copernic était une hypothèse plus vraisemblable que celle de Ptolémée, mais de la vérité de cette hypothèse il n’eut jamais la certitude évidente. — 2. Encore moins peut-on dire qu’il fut traité avec rigueur. On peut défier les plus fanatiques de citer où et quand, pendant ou après son procès, Galilée aurait subi une heure de détention dans une prison proprement dite. Le pape Paul V admirait Galilée et lui donna de nombreuses marques de bienveillance. — L’on objecte, il est vrai, qu’Urbain VIII le fit menacer de la torture. Mais cette menace, qui ne fut d’ailleurs pas exécutée, était un des moyens juridiques d’alors, analogue à l’isolement et au secret dont on se sert aujourd’hui, pour provoquer les aveux des prévenus. Il serait, d’autre part, injuste de dire qu’Urbain VIII fut dur à son égard puisque, le lendemain de sa condamnation, le 23 juin 1633, Galilée fut autorisé à quitter les appartements du Saint-Office où il devait être détenu, et à se rendre dans le palais de son ami, le Grand-Duc de Toscane ; d’où il put bientôt repartir pour sa villa d’Arcetri. Et c’est là qu’il mourut, après avoir reçu tous les ans une pension que le Pape lui accordait depuis 1630.
    – C) La condamnation de Galilée a-t-elle vraiment entravé les progrès de la science ? Accordons sans peine que les décrets de l’Index ont pu empêcher ou retarder la publication de quelques ouvrages, tel le Monde de Descartes ; mais, de bonne foi, peut-on affirmer que le triomphe du système en a été reculé ? L’accord avec l’expérience pouvait seul donner à l’hypothèse de Copernic une confirmation décisive, et les décrets de l’Index n’empêchaient personne de chercher à réaliser cet accord.
    Conclusion : De ce qui précède il résulte que, si la condamnation de Galilée fut, de la part de la Congrégation du Saint- Office et même des papes Paul V et Urbain VIII une erreur infiniment regrettable, elle n’atteint en rien la doctrine de l’Église sur l’infaillibilité pontificale, pas plus qu’elle ne témoigne d’une hostilité systématique contre la science et le progrès. »

    Mallet du Pan, Le Mercure de France (Page 121)
    « Qu’un préjugé historique ait vingt ans de crédit, il faudra des siècles pour le détruire, et souvent les siècles ne le détruiront pas. Intéresse-t-il des souverains heureux ou puissants ? Les historiens serviront de témoins contre la vérité. S’il s’agit de doctrines de partis, d’opinions de circonstance à faire prévaloir, les traditions d’erreurs deviendront presque inébranlables : elles reposent sur deux bases solides, l’enthousiasme et la crédulité. […] À entendre les récits pathétiques et les réflexions à ce sujet répétées dans mille ouvrages, le physicien toscan fut sacrifié à la barbarie de son siècle et à l’ineptie de la cour de Rome ; la cruauté se joignit à l’ignorance pour étouffer la physique à son berceau ; il ne tint pas aux inquisiteurs qu’une vérité fondamentale de l’astronomie ne fut ensevelie dans le cachot de son premier démonstrateur. Cette opinion est un roman. Galilée ne fut point persécuté comme bon astronome, mais en qualité de mauvais théologien. »

    Galilée, Lettre à un ami (Janvier 1634)
    « Je passe maintenant au sujet de votre lettre, et, voulant répondre aux questions que vous m’adressez à plusieurs reprises sur les malheurs que j’ai eus à supporter, je ne pourrais que vous dire, en résumé, que, depuis bien des années, je n’ai jamais été mieux en santé, grâce à Dieu, qu’après ma citation à Rome. J’ai été retenu cinq mois en prison dans la maison de l’ambassadeur de Toscane, qui m’a vu et traité, ainsi que sa femme, avec un si grand témoignage d’amitié qu’on n’eût pu mieux faire à l’égard de ses plus proches parents. Après l’expédition de ma cause j’ai été, j’ai été condamné à une prison facultative au libre arbitre de Sa Sainteté. Pour quelques jours, cette prison fut le palais et le jardin du grand-duc, à la Trinité du Mont. Ensuite j’échangeai cette résidence contre la maison de Mgr l’archevêque, à Sienne, où j’ai passé cinq mois en compagnie du Père de Saint-Iré et en visites continuelles de la part de la noblesse de cette ville. N’ayant donc point souffert dans les deux choses qui doivent seules nous êtes chères au dessus de toutes les autres, je veux dire dans la vie et l’honneur ; au contraire, étant à l’abri sous ces deux rapports. il faut que les amis absents se contentent de ces généralités ; car, tous les incidents, qui sont en grand nombre, surpassent de tous les limites d’une lettre. »

    Aimé Richardt, La vérité sur l’affaire Galilée (Quatrième de couverture)
    Depuis le XIXe siècle, la cause était entendue : l’Église catholique avait condamné, emprisonné et martyrisé Galilée, un astronome génial, qui avait démontré que la Terre tournait autour du Soleil, ce que l’Église refusait d’admettre. Or la réalité est tout autre ! Non seulement Galilée n’a jamais passé un jour en prison, n’a jamais été martyrisé, mais Aimé Richardt démontre, en s’appuyant sur des documents irréfutables, que Galilée n’a jamais prouvé la rotation de la Terre autour du Soleil, et que l’Église était fondée à le condamner. En effet, les plus hautes autorités religieuses lui avaient demandé, en 1616, d’apporter une preuve à sa théorie, qui était d’ailleurs celle de Copernic, ou de parler d’hypothèse et, surtout, de ne pas intervenir dans l’explication des textes de la Bible qui paraissaient soutenir la thèse opposée du géocentrisme. Après l’avoir promis, Galilée est revenu sur sa parole, il a donc été jugé et condamné, avec une mansuétude toute particulière, réclamée par le pape qui était son ami. On est bien loin de l’image d’Épinal du martyr en proie à la persécution de l’Église. »

    Louis-Philippe Gilbert, Revue des questions scientifiques (1877)
    « On peut défier les plus fanatiques de citer où et quand, pendant ou après son procès, Galilée aurait subi une heure de détention dans une prison proprement dite. »

    Jacques Collin de Plancy, Dictionnaire infernal
    « Les protestants, copiés par les jansénistes, ont beaucoup déclamé contre la prétendue persécution qu’essuya Galilée à cause de ses découvertes astronomiques. On a fait fracas de ce qu’on appelle sa condamnation au tribunal de l’inquisition romaine. Mais il est prouvé, il est constant, il est avéré, il est établi, depuis longtemps déjà, qu’on en impose effrontément dans ces récits infidèles : ce qui n’empêche pas les écrivailleurs de les répéter toujours, et les peintres ignorants de déshonorer leurs pinceaux par ces mensonges. […] Néanmoins les philosophes rebelles continueront à faire de Galilée une victime de la superstition et du fanatisme. On citera le conte de Galilée en prison, écrivant sur la muraille, autour d’un cercle, E pur si muove ; « et pourtant elle tourne ! » Comme si jamais on lui eût interdit d’avancer cela. On consacrera cette malice absurde par la peinture et la gravure ; et on citera avec emphase la même fausseté malveillante illustrée par les beaux vers de Louis Bacine, dans le poème de la Religion : Tant il est difficile de déraciner une erreur passionnée ! »

    Joseph de Maistre, Examen de la philosophie de Bacon (Tome II, Page 281)
    « On se plaint de la persécution que souffrit Galilée pour avoir soutenu le mouvement de la terre, et l’on ne veut pas se rappeler que Copernic dédia son fameux livre des Révolutions célestes au grand pape Paul III, protecteur éclairé de toutes les sciences, et que, dans l’année même qui vit la condamnation de Galilée, la cour de Rome n’oublia rien pour amener dans l’université de Bologne ce fameux Kepler, qui non-seulement avait embrassé l’opinion de Galilée sur le mouvement de la terre, mais qui prêtait de plus un poids immense à cette opinion par l’autorité de ses immortelles découvertes, complément à jamais fameux de la démonstration du système copernicien. […] En effet, jamais les Papes n’ont lancé ce qu’on appelle les foudres du Vatican sur les partisans de Copernic, et moins encore ont-ils appelé à leur secours la puissance temporelle pour étouffer la nouvelle doctrine ; car cette puissance leur appartient chez eux, comme à tous les autres princes, et hors de l’état ecclésiastique ils l’auraient invoquée en vain. On ne citera pas un seul monument, un seul rescrit, un seul jugement des Papes qui tende à étouffer ou seulement à décréditer aucune vérité physique ou astronomique : tout se réduit à ce décret de l’inquisition contre Galilée, décret qui ne signifie rien, qui est isolé dans l’histoire, qui n’a produit d’ailleurs et ne pouvait produire aucun effet. »

    Bernard Plouvier, Entrevue accordé à Fabrice Dutilleul
    « Ce qu’il est convenu d’appeler « l’Affaire Galilée » est une machine de guerre que divers polémistes, au XVIIIe siècle, ont montée sans grand succès contre l’Église catholique. Il n’est pas exagéré de prétendre que c’est en ce siècle, autoproclamé « des Lumières », qu’ont été lancées toutes les grandes querelles qui ont déchiré l’humanité aux siècles suivants. L’observateur agnostique, qui considère, non sans amusement, cette polémique assez malhonnête, serait tenté de dire qu’étant donnée la remarquable tentative de suicide perpétrée par les pères conciliaires de Vatican II, l’on pourrait enfin présenter les faits et les personnages tels qu’ils ont été, en cessant d’user de faux arguments, pour accabler une Église moribonde. Mais il est vrai que la pure et froide vérité a moins de charmes que l’usage du mensonge de propagande. »

    Jean Daujat, La face interne de l’histoire (Pages 225-226)
    « L’histoire a souvent amplifié le rôle de Galilée à cause de ses démêlés avec l’Église. En mécanique son seul apport original – mais il n’est pas sans importance – a été la vérification expérimentale précise de la loi de la chute des corps formulée auparavant par Soto car autrement il n’a fait que présenter en un ensemble cohérent des travaux faits avant lui, notamment par Léonard de Vinci avec des compléments dus à Cardan, Scaliger, Tartaglia, Stevin. En astronomie l’apport personnel de Galilée a été beaucoup plus important car en utilisant la lunette qui porte son nom, mais qui avait été découverte antérieurement par des opticiens hollandais, il a observé les montagnes de la Lune, les taches du Soleil, les satellites de Jupiter, les anneaux de Saturne, et prouvé par là que les astres sont de même nature que notre Terre, ce qui éliminait définitivement la conception héritée de l’antiquité de « corps célestes » d’une autre nature que la Terre. En revanche on ne peut pas attribuer à Galilée d’avoir découvert que la Terre tourne autour du Soleil et sur elle-même car il n’a fait là que reprendre la théorie déjà soutenue par Copernic et il ne la soutenait que par de mauvais arguments. Mais c’est à ce propos qu’ont eu lieu ses célèbres démêlés avec l’Église. Celle-ci n’avait jamais inquiété Copernic ni aucun de ceux qui à sa suite s’étaient prononcés en faveur du système héliocentrique parce qu’ils étaient restés sur le terrain de l’astronomie. Mais en 1616 Galilée a publié un livre qui accompagnait ce système astronomique de considérations philosophiques, théologiques et même exégétiques que l’Église l’a obligé à supprimer de son livre. Saint Robert Bellarmin, grand théologien jésuite d’alors, a précisé que Galilée avait le droit de soutenir ce qu’il jugeait bon sur le terrain de l’astronomie, mais à condition qu’il ne prétende pas en tirer des conclusions philosophiques, théologiques et exégétiques. Les choses en seraient restées là si en 1633 Galilée, croyant pouvoir profiter d’un changement de pape, n’avait pas donné une nouvelle édition de son livre en y réintroduisant les considérations philosophiques, théologiques et exégétiques qu’on lui avait fait supprimer.
    C’est alors que ce livre fut brûlé sur la place publique et interdit. Quant à prétendre que Galilée aurait été torturé et obligé par la torture à nier la rotation de la terre, c’est une pure légende dont on ne trouve trace qu’en 1738, c’est-à-dire plus d’un siècle après, ce qui lui enlève tout fondement historique : Galilée n’a même pas été emprisonné ; pendant toute la durée de son procès il logeait dans le palais de l’ambassadeur de Florence à Rome et il a terminé sa vie paisiblement à Florence. »

    Paul Feyerabend, Contre la méthode (Page 125)
    « Non seulement l’Église à l’époque de Galilée est restée plus proche de la raison telle qu’elle était définie, et l’est en partie maintenant ; mais elle a aussi considéré les conséquences éthiques et sociales des opinions de Galilée. Son inculpation était rationnelle, et seul un opportunisme et un manque de perspective peut en exiger une révision. »

    Capitaine Alphonse Magniez, Répliques du bon sens aux attaques et objections modernes contre la Religion (Pages 66-67)
    « Un décret du Saint-Office, rendu en 1620, reconnut à Galilée le droit d’enseigner son système de la terre tournant sur elle-même. Mais, sous prétexte que la terre tourne (ce que le chanoine Copernic et le cardinal de Cusa avaient enseigné avant lui sans qu’on les inquiétât), Galilée voulut soutenir son système comme une doctrine basée sur l’Écriture Sainte. Pour répondre de son explication des Écritures, il comparut devant un tribunal ecclésiastique, et la question théologique fut tranchée contre Galilée. Cela ne voulait pas dire que la terre ne tourne pas. En effet le cardinal Bellarmin lui écrivit « qu’il n’était pas puni, ni même obligé à se rétracter, qu’on exigeait seulement de lui qu’il soutint son sentiment comme un simple système, et non comme une vérité dogmatique. » C’est-à-dire pas comme une vérité religieuse. Quant à la question scientifique, elle fut toujours réservée, la rétractation de Galilée portant sur ce qu’il avait affirmé de religieux dans la question. Voilà qui met au point les calomnies débitées sur cette affaire. Remarquons d’ailleurs, que même si les cardinaux du Saint-Office avaient condamné le système de Galilée sous le rapport scientifique, cette condamnation ne prouverait rien contre l’Église, le Saint-Office étant un tribunal faillible, et les cardinaux étant eux aussi faillibles. Mais ce ne fut pas fait. C’est une légende malveillante de dire que Galilée a été l’objet de mauvais traitements ; la correspondance qu’il a laissée prouve le contraire. En deux mots : Dites, soutenez si vous voulez que la terre est carrée, mais ne dites pas : que c’est écrit dans l’Évangile. »

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    Anonyme – Galilée : la légende et la vérité (1MO)
    Bibliographie

    – Jacques Lermigeaux, L’affaire Galilée
    – Aimé Richardt, La vérité sur l’affaire Galilée
    – Abbé Philippe Marcille, Exorciser le spectre de Galilée
    – Dr Bernard Plouvier, L’Affaire Galilée : une supercherie du sot XIXe siècle ?

  • Exorcisme collectif
    « Malheur à vous, terre et mer ! Car le diable est descendu vers vous. Il souffle de rage, car il sait qu’il ne lui reste plus beaucoup de temps. » L’humanité ébranlée n’est pas livrée sans protection et sans défense au mal absolu – elle devient une puissance collective… d’Ivo Sasek, fondateur de Kla.TV [lire la suite]

    https://www.kla.tv/index.php?a=showlanguage&lang=fr

    très important a étre unis dans ce combat ensemble pour délivrer ce monde de la tyranie !! Jésus -Christ en nous est la victoire !! Nous somme ce cheval Blanc qui va vaincre !!

    unis dans son amour

  • Très intéressant article sur l’honnêteté intellectuelle et scientifique. La formule “je pense donc je suis” pose les bases d’une pensée idéaliste qui veut que l’idée prime sur le réel et le précède. Il s’agit d’une inversion philosophique énorme qui va conditionner nos vies à partir de Descartes et de la Renaissance et nous diriger dans la mauvaise direction. Car cette nouvelle philosophie quitte Dieu et par là-même la Raison. L'”Eloge de la Folie” d’Erasme représente bien cette révolution de la pensée. La Raison est dans la formule “Je suis, donc je pense”. La Folie est dans la formule “Je pense, donc je suis”. La folie kabbaliste est responsable de 200 millions de victimes depuis la Révolution.

    D’où vient cette inversion? Elle vient des Gnostiques, des Néo-platoniciens et des Kabbalistes. Ils véhiculent la pensée orientaliste : le monisme cosmique, la magie, l’irrationnel, la superstition, l’idéalisme, l’occultisme, l’ésotérisme, le mensonge. Tout ce que le Christ à banni. Car le Christ est la Vérité et par conséquent la Raison.

    Les Kabbalistes n’aiment pas la vérité. Ils disent : “chacun sa vérité”. Cet énoncé évoque l’idéalisme. Ce sont les idées, ce que l’on pense, qui créent le réel. Comme dans un film hollywoodien. L’idéalisme nous fait vivre une vie en marge de la Vérité et du Réel. Il est un moyen, pour des manipulateurs, d’inventer des scénarios et de les faire accepter comme réels par le peuple ou l’humanité. Le scénario covidien, du dérèglement climatique ou de la surpopulation sont des exemples de mystifications et de tromperies par les initiés ou les élites kabbalistes.

    Descartes est un antirationnel et un anti-scientifique, alors qu’il est considéré par les Kabbalistes comme représentant la raison et la science. Cela démontre que la métaphysique conditionne les références, les normes et les valeurs :

    Métaphysique moniste : originaire de Chine, d’Inde et d’Egypte antiques. Il n’y a pas de Dieu Créateur. L’Esprit “élimine” ou met hors-jeu la matière. L’âme cosmique du grand Tout est la vérité ultime, l’En-Sof, le Néant infini. Cette métaphysique a produit le manichéisme qui a une vision pessimiste du monde sensible, presque une haine de la vie. Le royaume de la lumière, c’est l’esprit. Le royaume des ténèbres, c’est la matière. La matière symbolise le Mal. Donc “il faut quitter son corps, quitter l’humain, quitter la Terre et transiter vers Sirius, vers une autre dimension”.. Tuer n’est pas grave, puisque l’on renaît ailleurs. On est dans le délire, dans l’irraison et la tromperie. C’est une métaphysique qui induit en erreur par son “je pense, donc je suis”.

    Métaphysique dualiste avec Dieu : c’est la métaphysique de la Genèse, d’Abraham, de Moïse et des Chrétiens, avec un Dieu Créateur. La matière est sanctifiée par l’incarnation du Christ. Le Christ est Dieu incarné. Chaque être humain est précieux. La réalité est telle que le Créateur l’a voulue. L’être humain fait partie de la Création. Il ne peut pas égaler et être Dieu. Cette métaphysique abolit la magie et l’irrationnel. Elle met en valeur le réalisme, l’objectivité, la Raison et la Vérité par son “je suis, donc je pense”.

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