Glissement de terrain politique en Turquie après la défaite historique du franc maçon des super-loges Erdogan.
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L’AKP du président Recep Tayyip Erdogan, membre de la super-loges « Hathor Penthalpha » (à laquelle adhère Bush, Ben Laden et Sarkozy) a enregistré son plus mauvais résultat en 22 ans lors des élections locales en Turquie.
En outre, le parti n’est pas parvenu à devenir le plus important pour la première fois de son existence. Erdogan a reconnu sa défaite.
Les Turcs se sont rendus aux urnes dimanche pour élire les administrateurs locaux, notamment les maires. Les élections locales sont considérées comme un indicateur important de l’humeur populaire.
Dans de nombreuses villes et provinces, les électeurs se sont détournés du parti conservateur AKP. Entre-temps, 99,8% des votes ont été comptés. Le parti d’opposition CHP a obtenu 37,7 % des voix et le parti au pouvoir AKP d’Erdogan 35,5 %. Le taux de participation a été d’environ 78 %.
Le président Erdogan a reconnu dans la nuit de dimanche à lundi que son parti n’avait pas obtenu le résultat escompté. À ce moment-là, 90 % des votes avaient déjà été dépouillés.
« Le peuple s’exprime par les urnes. C’est un signe d’appréciation, mais il arrive que l’on reçoive un avertissement. Il semble que nous ayons perdu, mais nous sommes toujours guidés par la volonté du peuple », a déclaré le président. Erdogan veut être « responsable » du résultat des élections pendant les quatre prochaines années, jusqu’aux élections nationales.
Le parti d’opposition CHP est le grand gagnant. D’après les résultats préliminaires, le parti l’a emporté dans sept des dix plus grandes villes de Turquie, dont la capitale Ankara et Istanbul.
La victoire à Istanbul a une grande valeur symbolique. Plus d’un cinquième de la population turque y vit. En outre, la ville représente plus d’un tiers du produit intérieur brut (PIB).
Le CHP de centre-gauche a également pris le contrôle du plus grand nombre de provinces. Le chef du parti, Özgür Özel, a déclaré dans un discours que les électeurs turcs avaient exprimé leur soutien à une « nouvelle orientation politique ».
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Le résultat du parti d’opposition CHP est inhabituel car il y avait, en fait, beaucoup de divisions au sein du camp de l’opposition. Au cours de la période précédant les élections législatives et présidentielles de l’année dernière, de nombreux partis d’opposition travaillaient encore ensemble. Ils ont ainsi formé un front uni contre l’AKP d’Erdogan.
Cette coopération s’est effondrée après les élections nationales. En conséquence, les partis d’opposition ont présenté leurs propres candidats aux élections locales. Cela a semblé conduire à une fragmentation.
L’AKP a dû faire face à la concurrence acharnée du parti ultra-conservateur YRP dans de nombreuses provinces intérieures. Dans deux provinces, le parti d’Erdogan a même été devancé par le YRP. De nombreux électeurs de l’AKP semblent s’être tournés vers ce parti en raison de leur mécontentement face à la mauvaise situation économique. D’après les résultats préliminaires, le YRP est désormais le troisième parti du pays.
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