Le chef d’état-major de Raisi, qui volait dans l’hélicoptère juste derrière Raisi, suggère un crime possible.

Publié le 23 mai 2024 par laurentcatho Un commentaire

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Traduction du site suisse allemand UNCUT.

Le chef d’état-major de Raisi décrit les derniers moments de l’hélicoptère qui s’est écrasé.

Gholam Hossein Esmaili, qui se trouvait dans le troisième hélicoptère du convoi présidentiel, décrit les moments avant que l’hélicoptère d’Ebrahim Raisi ne disparaisse de la vue.

Le chef d’état-major de Raisi, qui se trouvait dans l’hélicoptère juste derrière Raisi, suggère un possible crime, l’hélicoptère du président ayant dérivé dans le brouillard pour des raisons inexpliquées.

C’est ce que dit Esmaili :

« Esmaili : Après la prière de midi, nous sommes partis en direction de Tabriz. Le temps était clair, il n’y avait pas de quoi s’inquiéter. Après une demi-heure dans les airs, avant d’atteindre la mine de cuivre de Sungun, il y a eu un petit champ de nuages.

Interviewer : Il n’y avait donc pas de brouillard ?

Esmaili : Pas du tout. Il y avait du brouillard au sol, mais pas dans les airs, où nous étions avec les hélicoptères. Il y avait cependant une petite tache de nuage au-dessus d’une falaise dans une petite zone très dense. Ce nuage se trouvait à la hauteur de notre vol.

C’est là que le pilote d’hélicoptère, devenu entre-temps un martyr et également commandant de la flotte, a ordonné aux autres pilotes de s’élever au-dessus des nuages. Nous étions le troisième pilote derrière l’hélicoptère du président. Nous sommes passés au-dessus des nuages et avions environ 30 secondes d’avance. Soudain, notre pilote a remarqué que l’hélicoptère principal transportant le président était absent.

Interviewer : Vous n’avez pas vu l’hélicoptère après la montée ?

Esmaili : Oui, c’est ça, après être passés au-dessus des nuages, nous n’avons plus vu l’hélicoptère principal. L’ascension en elle-même n’était pas difficile ou fatigante. Parfois, lorsque nous prenons l’avion, nous ressentons des turbulences, mais cette fois-ci, lors de l’ascension, nous n’avons rien ressenti du tout dans l’hélicoptère. Et après l’ascension, il n’y avait plus de nuages non plus.

Interviewer : Il n’y avait donc pas non plus de prévisions météorologiques indiquant des perturbations qui auraient pu mettre en danger la sécurité ?

Esmaili : Non, il n’y en avait pas. Peu de temps après, nous avons pu regarder vers le bas, il n’y avait plus de nuages et nous avions atteint la zone de la mine de cuivre. Mais nous avons remarqué que notre pilote avait soudainement fait demi-tour, alors je lui ai demandé pourquoi ? Il m’a répondu qu’il manquait un de nos hélicoptères. Nous supposons qu’il a fait un atterrissage forcé, car nous n’avons plus de contact radio avec lui non plus. Je lui ai demandé quand avait eu lieu son dernier contact. Le pilote m’a répondu : « Il y a une minute et trente secondes, quand il nous a dit de monter au-dessus des nuages ».