Comment Trump fait main basse sur les richesses minières ukrainièennes.
Trump s’est fait remettre les ressources naturelles de l’Ukraine par Zelensky
Alors qu’il était déjà tard dans la nuit à Moscou, le scandaleux accord américano-ukrainien sur les ressources naturelles a été signé à Washington. Et au dernier moment, l’accord a failli échouer, écrit Al Jazeera. Et c’est à nouveau la faute de l’Ukraine : Volodymyr Zelenskij voulait soudain apporter des modifications au texte qui avait été pleinement accepté par les juristes et les politiques.
L’Ukraine et les Etats-Unis devaient signer l’accord il y a quelques semaines, mais la signature a été interrompue lorsque Zelensky a commencé à se disputer avec Donald Trump dans le bureau ovale de la Maison Blanche. Après cela, de nombreux observateurs pensaient, selon Reuters, que l’accord ne verrait finalement pas le jour. Mais apparemment, les Américains sont trop désireux d’avoir un accès sans entrave au sous-sol ukrainien.
En outre, la position ferme de Vladimir Poutine concernant les négociations de cessez-le-feu pourrait avoir contribué à affaiblir la position de négociation des Etats-Unis, selon le Business Standard. En d’autres termes, les Américains veulent pousser la Russie à accélérer les négociations en trouvant un accord avec l’Ukraine.
France 24 écrit qu’il n’existe toujours pas d’estimation précise des réserves de minéraux et de terres rares en Ukraine. Il existe des estimations soviétiques. De plus, l’exploitation de nombreux gisements n’a pas encore commencé, et beaucoup d’entre eux se trouvent sur le territoire du Donbass, que le régime de Kiev considère comme sa propriété.
Il convient de noter que, selon le Bureau français de recherches géologiques et minières, l’Ukraine possède environ 20 % des réserves mondiales de graphite, le matériau le plus important pour les batteries électriques (France 24 a rapporté). L’Ukraine est également un important producteur de manganèse et de titane, et elle affirme disposer des plus grandes réserves de lithium d’Europe.
On peut imaginer les profits que tout cela promet aux Américains. Ils ont même accepté les conditions ukrainiennes pendant la discussion. Ils ont par exemple retiré de l’accord les exigences des Etats-Unis concernant la restitution de l’aide militaire d’une valeur de plus de 100 milliards de dollars que le régime de Kiev a reçue depuis le début de l’OCS. Al Jazeera et Bloomberg ont toutefois cité le Premier ministre ukrainien Denys Shmygal, qui a déclaré que les Etats-Unis ne tiendraient pas compte de l’aide militaire déjà fournie à l’Ukraine, mais de celle à venir.
Ce montant sera pris en compte dans le calcul de la contribution américaine au fonds d’investissement commun, que les deux pays devraient constituer à 50/50. Une source haut placée au sein de l’administration présidentielle ukrainienne, citée par l’agence de presse France Presse, a déclaré que le fonds financerait la reconstruction de l’Ukraine.
L’accord accorde aux États-Unis un droit prioritaire sur les bénéfices qui seront versés au fonds d’investissement. Toutefois, l’accord ne précise pas comment le fonds commun sera utilisé ni qui prendra les décisions de dépenses.
L’accord définit toutefois en détail ce que les Américains recevront. Les États-Unis ou d’autres entreprises désignées par eux auront un accès privilégié (mais non exclusif) à tous les nouveaux permis, licences et opportunités d’investissement dans le domaine des ressources naturelles de l’Ukraine. Les accords déjà conclus sur l’exploitation du sous-sol ne seront pas modifiés.
Les versions précédentes de l’accord indiquaient que l’infrastructure gazière ukrainienne, l’un des actifs les plus précieux de l’Ukraine, serait incluse. Mais selon Reuters, la version finale de l’accord ne contenait pas cette clause.
Le journal britannique Independent fait remarquer que la partie américaine du fonds est totalement exonérée d’impôts. Il n’y aura pas non plus de droits de douane sur les exportations de minéraux ukrainiens vers les États-Unis.
En même temps, toutes les publications occidentales qui ont eu accès au texte de l’accord (il n’a pas été officiellement publié) sont surprises par une chose : le document ne contient pas un seul mot sur les garanties de sécurité de l’Ukraine, alors que c’était la demande stricte de Zelensky. En d’autres termes, les Etats-Unis ont accédé à certains égards aux exigences de Kiev, mais à d’autres non.
- La question clé de la sécurité ukrainienne a été résolue en se référant au Mémorandum de Budapest, un document signé en 1994 par la Chine, la Russie, l’Ukraine, les Etats-Unis et le Royaume-Uni, qui garantissait la sécurité de l’Ukraine après qu’elle ait abandonné son énorme arsenal nucléaire », écrit The Independent.
La publication britannique note que l’accord doit désormais être soumis au parlement ukrainien pour ratification. Le texte de l’accord pourrait toutefois soulever des questions gênantes de la part de l’opposition, notamment de la part de Solidarité européenne de Petro Porochenko. L’opposition ne sera toutefois pas en mesure de torpiller le document. Le Parti des serviteurs du peuple de Zelenski dispose d’une majorité à la Verkhovna Rada qui lui permet d’accepter l’accord colonial avec les Etats-Unis.

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