Prostate : le test PSA est dangereux. (Dr Marcello Pamio)

Cet article publié dans le British Medical Journal en juillet 2024 est très intéressant car il met enfin le doigt sur un fléau social et sanitaire que j’ [Dr Marcello Pamio] ai toujours dénoncé (dans mes livres « Cancro SPA » et « La Fabbrica dei malati. trad. « Cancer SPA» et « La fabrique des malades »).

Au cours des dernières décennies, les taux d’incidence du cancer de la prostate ont considérablement varié parallèlement aux tests PSA.
Depuis que l’on a commencé à pratiquer l’absurde et très dangereux test de l’antigène prostatique spécifique (PSA), le nombre de cancers est monté en flèche. Qui sait pourquoi, n’est-ce pas ?
Mais les taux de mortalité sur la période 1980-2020 ont été beaucoup plus faibles et moins variables que les taux d’incidence : la multiplication par 20 de l’incidence du cancer contraste avec la multiplication par 5 de la mortalité ! Les chercheurs pointent du doigt le « surdiagnostic » : l’effet secondaire le plus grave du dépistage !!!
En pratique, ce que les blouses blanches diagnostiquent avec le test PSA ne sont que des affections ridicules et non menaçantes (comme des kystes, des nodules, des tumeurs enkystées, etc.) qui n’évolueront jamais, qui ne créeront aucun problème de santé, mais qui, une fois découvertes, en plus de créer une putain de peur de mourir, obligent le médecin interventionniste à poursuivre les investigations.

Et c’est là que le bât blesse. L’apéritif est un long et épais majeur de l’urologue pénétrant dans l’anus à la recherche de la glande perdue… Puis le vrai menu se poursuit avec une biopsie aberrante. Une aiguille de 18 cm de long, perce le rectum, pour aller forer des dizaines de fois (voire jusqu’à 30 prélèvements) l’une des glandes les plus délicates, les plus sensibles et les plus importantes pour l’homme. Le sorbet obtenu à ce stade sera dégusté par vos proches à l’extérieur du funérarium…

Il faut être fou ou souffrir de troubles cognitifs pour se soumettre volontairement à une telle torture. « Mais c’est de la médecine, ma belle ! C’est de la prévention ».

J’en appelle à vous les femmes, qui avez des années d’avance sur nous : réveillez les hommes à côté de vous de leur coma avant qu’il ne soit trop tard.
A l’inverse, si vous voulez vous débarrasser de votre moitié, conseillez-lui les longues balades à vélo (la selle dure frottant le périnée et enflammant la glande) et les examens constants du PSA…
Blagues à part, restez loin des médecins, évitez comme la peste l’examen PSA.

SOURCE : https://disinformazione.it/2025/03/20/prostata-il-test-del-psa-e-pericolosissimo/

Les articles de médecines proposées sont des traductions, et ne sont en aucun cas une quelconque incitation à des choix médicaux. Notre travail est uniquement documentaire et ne doit pas se soustraire au diagnoostic d’un médecin.

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