UNE BISE POUR UNE MEDAILLE MIRACULEUSE

Aujourd’hui dimanche, je rentre d’une messe. Dans le métro, aux sièges voisins, quatre Espagnoles d’une soixantaine d’années rigolent gaiement. Je tourne la tête. L’une d’entre elles, peut-être également gênée, change de place et s’assoie à côté de moi. Je la regarde : « vous êtes espagnole ? » Elle signifie que oui. Ne connaissant rien à la magnifique langue du Général Franco et du Général Primo de Rivera, nous entamons la conversation en italien.
Le jour même j’avais acheté une médaille miraculeuse pour un ami. Je la récupère dans mon portefeuilles et lui présente. Très étonnée elle la prend. Je lui explique que la Sainte Vierge a promis de sauver ceux qui la portent. Elle est vraiment très enthousiasmée et émue. Je lui demande pardon pour mon insistance (car j’ai peu de temps peut-être pour convaincre et sauver une âme) et ajoute qu’elle doit aller à la messe chaque dimanche et prendre contact avec un prêtre de la Tradition catholique. « Tu devi salvare la tua anima » (Tu dois sauver ton âme). Cette scène a peut-être duré dix minutes. Mais dix minutes qui peuvent sauver son âme, celles de sa famille sur plusieurs générations à venir. A l’approche de ma station, je me lève. Elle embrasse sa main et prend la mienne.
C’est vraiment beau le Christ par Marie.