Encore une affaire de pédo-criminalité : celle de “l’Artiste” Claude Lévêque dont une oeuvre se trouve dans le bureau du président Macron.

En 2015, Libération rencontrait Claude Lévêque, dans sa maison montreuilloise, pour un portrait à l’occasion de sa résidence au Louvre et de son installation sur un château d’eau à Montreuil, commandée par Dominique Voynet. Invité par le Louvre à faire plusieurs installations dans ses fondations et sur la pyramide de Ieoh Ming Pei, Lévêque est alors une star du milieu de l’art contemporain, cultivant une position d’outsider et de poids lourd du marché (il a quitté la galerie du Jour agnès b. pour celle de Kamel Mennour). Ses installations à la fois pop et désenchantées mettent en scène des objets de récupération et des lumières colorées dans l’espace public, avec une belle efficacité qui fait la clé de son succès.

Passage obligé du portrait de der chez Libé, vient le moment où l’on aborde la question des relations amoureuses. Franco, on lui pose la question de sa sexualité : «Alors ça je n’en parle pas. Cela vient de mes parents qui ne disaient rien. Il n’y a rien sur moi. Vous ne trouverez jamais rien», répond-il sur la défensive, se fermant comme une huître. Sans savoir qu’à la même époque une lettre anonyme adressée au parquet de Nevers, sa ville natale, l’accusait de pédophilie selon le Monde – l’affaire a été classée sans suite en 2016 selon le Quotidien de l’art, et Claude Lévêque a porté plainte pour diffamation.

Attouchements et viols dans un système d’emprise

Mais depuis le printemps 2019, une autre enquête vise le plasticien star. A la suite d’une longue lettre adressée à la procureure de Bobigny, qui dénonce des faits de «viols et agressions sexuelles sur mineurs de moins de 15 ans» sur plusieurs jeunes garçons de Nevers. C’est ce qu’ont révélé les investigations très fouillées du Monde dimanche soir : le sculpteur Laurent Faulon raconte avoir été violé dès l’âge de 10 ans et jusqu’à ses 17 ans dans les années 80.

Résident en Suisse, le sculpteur Laurent Faulon, né en 1969, va plus loin. Conscient que les faits sont aujourd’hui prescrits, il affirme aussi que Claude Lévêque, 68 ans aujourd’hui, a abusé de ses deux frères alors mineurs dans les années 1970-1980. Les deux artistes de seize ans d’écart, issus de familles modestes, ont grandi dans la Nièvre. Claude Lévêque, alors étudiant aux Beaux-Arts, moniteur de centre aéré, artiste prometteur, se serait rapproché de la fratrie Faulon en gagnant la confiance de la mère des trois garçons. Laurent Faulon, le petit dernier, décrit des attouchements, des viols et un système d’emprise organisé autour de lui et ses frères. L’un d’eux, Rémy, est mort en 1998, après plusieurs tentatives de suicides.

Si Laurent Faulon rend publique son histoire, c’est qu’il veut ouvrir la voie à d’autres victimes pour leur donner le courage de témoigner. «Cette plainte me permet de dénoncer d’autres actes non prescrits sur d’autres victimes et de signaler qu’un ou plusieurs mineurs sont à l’heure actuelle en grand danger d’abus sexuels si l’irréparable n’a pas déjà été commis», a-t-il écrit dans sa lettre au parquet de Bobigny. Pour appuyer le témoignage du sculpteur installé en Suisse, le Monde évoque d’autres cas de «comportements troublants» avec de jeunes garçons. Selon Delphine Reist, artiste et compagne de Laurent Faulon, contactée par Libération : «Le but est que d’autres victimes pour lesquelles les actes [qu’elles auraient subis, ndlr] ne sont pas prescrits témoignent. Nous avons la conviction qu’il y en a, mais celles dont nous connaissons l’existence sont dépendantes et/ou sous emprise de l’accusé et n’ont pu jusqu’à présent se résoudre à témoigner. Espérons que cet article leur donnera le courage de le faire ou à d’autres de contacter la justice.»

«Qui peut prétendre n’avoir pas été au courant ?»

A la suite de la publication du Monde, le Quotidien de l’art a dévoilé des éléments d’un communiqué de l’avocat de Claude Lévêque, Emmanuel Pierrat : «Dans sa plainte déposée le 16 janvier 2020, Monsieur Laurent Faulon mentionne d’autres présumées victimes, dont les faits seraient prescrits pour certaines et non prescrits pour d’autres. Les témoins et la supposée victime, entendus par la brigade de Bobigny, ont fermement démenti les propos diffamatoires et calomnieux soutenus par Laurent Faulon. […] La propagation publique de rumeurs, particulièrement graves, à l’encontre d’homme et de femme accablés a des conséquences irréversibles telles que le suicide, à l’instar d’une affaire récente. Claude Lévêque se réserve le droit d’intenter toute action à l’encontre de toute personne lui portant directement ou indirectement atteinte afin de faire valoir ses droits.»

Claude Lévêque, figure de l’art contemporain français, a exposé au Louvre, au PS1 à New York, à la Biennale de Lyon, au Musée d’art moderne de la Ville de Paris, au Mamco de Genève et à l’Opéra de Paris. Nommé chevalier de la Légion d’honneur en 2011, il n’a pas accepté cette distinction, se considérant comme anarchiste et punk. L’enfance, sa nostalgie et ses tourments sont au cœur de l’œuvre de l’artiste de Nevers qui utilise souvent l’écriture tremblante de petits garçons pour en faire des installations lumineuses. Les attributs de l’enfance apparaissent dans ses œuvres comme des photos, son lit de bébé, des doudous… «Il faut avoir un chaos en soi-même pour accoucher d’une étoile qui danse», affirmait Claude Lévêque à Libération à propos de son obsession pour l’enfance.  «Ce chaos, c’est une fragilité, une fêlure, une inadaptation. Enfant, je me sentais différent. J’ai pu penser que j’étais un peu fou. Pendant ma scolarité, je m’excluais, j’étais dépressif…» Les révélations de Laurent Faulon, professeur à l’Ecole supérieure d’art d’Annecy, circuleraient à mots couverts depuis longtemps dans le milieu de l’art. «Qui dans le milieu de l’art, peut prétendre n’avoir pas été au courant ? Personne. Qui, alors, avait les moyens d’agir ? Qui toutes ces années, l’a soutenu, exposé, acheté, en se taisant ? Ce sont des vraies questions…» a tonné le galeriste Stéphane Corréard dans un tweet lundi matin. Clémentine Mercier

LIBERATION : https://next.liberation.fr/culture/2021/01/11/le-plasticien-claude-leveque-accuse-de-viol-sur-mineurs_1810852


Ca ne vous rappelle rien ?

Ce qui est appelé “ART CONTEMPORAIN” n’est que l’ART DEGENERE des Pervers Démoniaques et des Psychopathes Criminels qui se sont engouffrés dans la brèche.

7 Commentaires

  • “Laissez” (faites) venir les enfants à Moi ” (Bible)

    On se pose quand-même la question où Dieu est durant les orages de la pédophilie, la pédo-criminalité et le pédo-satanisme …..et quand le Dernier Jugement arrivera ……

  • Je cite (voir article) : ” Ce qui est appelé « ART CONTEMPORAIN » n’est que l’ART DEGENERE des Pervers Démoniaques et des Psychopathes Criminels qui se sont engouffrés dans la brèche.”

    TOUT A FAIT EXACTE…on a encore oublié “arrogance et mégalomanie” !

    Ci cela s’appelle “de l’ART” …….alors moi je suis issue d’une famille et ancêtres HYPER HYPER ARTISANS

    Méprise “pour des artistes contemporains” ? Non.

    Mais faisons la différence entre les individus/artistes qui SONT DOUES (en dehors de toute différence de “goût” personnel) et qui sont ……………

    Toutefois admettons qu’il y a 3 siècles (….), on avait beaucoup “plus” de VERITABLES artistes dans tous les domaines de l’art !

    Comme avec tout, tout est renversé ! Les ” belles OEUVRES” deviennent des MOCHES (sont considérés moches),
    la laideur devient lumineux et “belle” et est poussé à l’avant !

    • Oh l’art comptant pour rien , on connait . D’ailleurs les gens qui le produisent ne valent pas un clou . L’art contemporain est l’art comptant pour rien .

  • c’est étrange la fascination des “élites” pour le trou du c_.l . Une identification peut-être ?

  • Tiens, est-ce hasard que l’affaire sorte maintenant? Etant vigilant comme un serpent et optimiste, je pense que l’artiste du tapis à macron et des ignominies dignes de macron est attaqué parce que les pas totalement cons sentent que ça tourne vraiment très mal pour les monstres de tout acabit. Ce qui est terrible c’est que le déposant plainte, ” sculpteur” Laurent Faulon, fait des trucs aussi tarés que son bourreau, mais en plus des trucs méchamment anti église et même antichrist, avec un affreux crucifix au sol. Cela vaut le coup d’aller voir. Pour sûr ce gars a trouvé la réponse qui lui convient à la Q° de Karin Bastiaens écrite en commentaire: ”’On se pose quand-même la question où Dieu est durant les orages de la pédophilie, la pédo-criminalité et le pédo-satanisme”. La Q° n’est plus ouverte, Faulon a fait court, si court que ça a fait un nœud plus que gordien. Enchainements sordides , il est temps que cela cesse!!

  • Sa fait vraiment froid dans le dos ces accusations par contre je comprends pas pourquoi en parler que maintenant alors qu’il y a prescription. ?
    En tout cas merci du partage ton site est très intéressant que dieu te garde .

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