Anne Hidalgo : «Je ne veux pas de l’extrême droite pour notre pays»

La maire de Paris regrette qu’on ne fasse pas assez confiance aux élus locaux dans la gestion de la pandémie. Elle devrait dire à l’automne si elle sera candidate à la présidentielle en 2022.

Par Julien Duffé et Rosalie Lucas Le 3 mars 2021 à 20h08, modifié le 4 mars 2021 à 07h27
Désignée ce mercredi personnalité politique de l’année par le prix du Trombinoscope, la maire (PS) de Paris Anne Hidalgo revient sur la polémique monstre déclenchée par les déclarations de son premier adjoint qui avait soulevé l’hypothèse d’un reconfinement strict de trois semaines dans la capitale. Et précise ses intentions en vue de l’élection présidentielle de 2022.
Evacuez-vous définitivement l’hypothèse de trois semaines de confinement strict à Paris, évoquée le jeudi 25 février par votre premier adjoint ?
ANNE HIDALGO. D’abord, ça n’a jamais été une proposition de ma part, de notre part. Si vous écoutez bien l’interview sur France Info, il n’est pas fait état d’une demande.
Mais vous comprenez que la séquence ait pu paraître illisible ?
Ce qui a été incompréhensible, c’est l’emballement autour de ce sujet unique. J’en discutais avec le professeur Piarroux qui me disait : la désinformation fait partie intégrante de la gestion de toute épidémie. Sur le fond, un confinement strict n’a pas de sens. On a appris du premier confinement qu’il fallait être souple, laisser aux gens la possibilité d’aller à l’extérieur, de se promener même dans un périmètre limité.
Vous êtes également opposée à un confinement le week-end…(NDLR : dans la réunion officielle ce mercredi après-midi avec la préfecture, la maire n’a pas été informée des mesures qui seront annoncées ce jeudi soir)
Ce serait une mesure inhumaine dans une ville très dense comme la nôtre où beaucoup habitent dans de petits appartements. Ce serait nous réduire à travailler et consommer en nous privant de tout espace de liberté et de respiration. D’autant que rien ne prouve son efficacité. C’est pourquoi j’ai fait des propositions alternatives : multiplier par quatre le nombre de doses à notre disposition pour vacciner plus vite, faire classe à l’extérieur dans les parcs et jardins, mettre des lieux publics de grand volume à disposition des étudiants, étudier l’ouverture de certains musées, sur inscription et en jauge réduite, pour alléger le quotidien si difficile de nos concitoyens, et bien sûr renforcer le télétravail.
N’est-ce pas insuffisant pour enrayer l’épidémie dont les chiffres repartent à la hausse ?
C’est aux autorités sanitaires et au gouvernement de le dire de façon transparente et qu’on en débatte. Il faut créer du consensus, du partage d’informations et ne pas être dans les polémiques ou l’instrumentalisation de la parole publique, qui devient tout à coup de la nitroglycérine. Dans un moment comme celui que l’on vit, les responsables politiques doivent être calmes et déterminés.
Le gouvernement met en avant la concertation avec les élus locaux. A vous entendre on a l’impression que vous n’êtes pas écoutée ?
J’ai de bonnes relations de travail avec les préfets. Mais est-ce de la concertation ? Non. Depuis des mois, on est dans un fonctionnement ultra-centralisé où on ne fait pas suffisamment confiance aux maires. La gestion de cette épidémie se décide dans un Conseil de défense où tout est secret. On gagnerait beaucoup à travailler de manière coordonnée.

Vous venez d’être désignée personnalité politique de l’année par le prix du Trombinoscope. Où en êtes-vous de votre réflexion pour 2022 ?
Les raisons de ce prix me touchent : avoir su tenir face à l’adversité, et avoir été réélue à Paris. Et l’un des arguments avancés pour me décerner ce prix est d’être aujourd’hui dans la cour des candidats potentiels. C’est la reconnaissance d’un travail, d’un engagement et d’une méthode.
Et pour 2022 ?
J’essaie de prendre ma part et toute ma part. Je le redis, lors des municipales, je ne me suis pas projetée vers une candidature. Mais depuis cette élection, il y a beaucoup de sollicitations autour d’un danger majeur : celui d’avoir, si on continue comme ça, l’extrême droite au pouvoir en 2022.
Vous pensez possible une victoire du Rassemblement national ?
Une victoire du RN est malheureusement devenue une probabilité très forte. Je ne veux pas de l’extrême droite pour notre pays. Ce serait le chaos, la violence. Ceux qui en pâtiraient le plus seraient ceux qui sont déjà le plus en difficulté.
Comment éviter cette issue selon vous ?
Il faut un sursaut et proposer un autre chemin pour notre pays. On a besoin de réparer les liens entre les Français. Grâce à de nouvelles solutions guidées par deux thèmes : rendre leur fierté à ceux qui sont toujours les oubliés, les classes moyennes et les catégories populaires, et mettre l’écologie au service du progrès économique et social. L’écologie doit être notre ossature et la solidarité notre boussole.
Comprenez-vous ces électeurs de gauche qui refusent déjà l’idée de voter Macron pour faire barrage à Marine Le Pen ?
Je ferai toujours barrage à l’extrême droite. Quoi qu’il arrive. Mais je comprends qu’il y ait beaucoup de déception. J’ai vu un décrochage très fort chez les électeurs de gauche qui pensaient qu’Emmanuel Macron aurait une attitude bien plus humaine envers les réfugiés. Et puis il y a eu la crise des Gilets jaunes, avec des épisodes de gestion de maintien de l’ordre qui ont heurté. Et là, en pleine crise pandémique, les réformes de l’assurance chômage et des retraites qui pointent leur nez… Et notre jeunesse à qui on ne tend pas la main. Ne soyons pas étonnés que certains se détournent.
Comment pensez-vous prendre votre part ?
Nous allons lancer prochainement la plate-forme « Idées en commun » pour travailler avec des citoyens, des élus, des chercheurs, des intellectuels et des acteurs de terrain. Bref, toutes celles et ceux qui souhaitent s’engager dans des groupes locaux. Je vais me déplacer beaucoup dans les villes et les territoires ruraux et partout où on m’invitera pour écouter, discuter, échanger, comprendre.
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Ces déplacements seront aussi une façon de gommer une image trop parisienne ?
Être maire de la capitale n’est pas un problème. C’est même plutôt un atout. Paris est une référence pour ses capacités à innover, à inventer des solutions nouvelles que ce soit en matière d’écologie, de déplacement et de solidarité. Par ailleurs, je suis née en Espagne puis j’ai vécu à Lyon (Rhône). Je suis arrivée à Paris comme jeune inspectrice du travail. Je m’y suis sentie bien car on y rencontre la France entière.
Quel est votre calendrier ?
Jusqu’à l’été, beaucoup de déplacements, et à l’automne on aura peut-être des choses à se dire. Je veux prendre ce temps-là, réellement.
Les sondages ne sont pour l’instant pas très bons. Cela ne vous décourage pas ?
Si j’avais regardé les sondages il y a deux ans, je n’étais pas réélue maire de Paris. Et sans doute pas désignée aujourd’hui personnalité politique de l’année…
Le Parisien : https://t.co/06goWB6gTC?amp=1
Pour Hidalgo, le Danger Fatal c’est Le Rassemblement National de la Gauchiste Extravagante Marine Le Pen.
Nous notons au passage qu’Hidalgo ne pipe mot des criminels sexuels qui l’entourent !
“Alors que l’ancien adjoint à la culture Christophe Girard doit revenir à la mairie de Paris, l’élu communiste Maxime Cochard vient d’être accusé de viol par un militant.”
https://www.marianne.net/politique/gauche/les-scandales-sexuels-se-multiplient-a-la-mairie-de-paris
Suicide lié à des agressions sexuelles : https://www.parismatch.com/Actu/Societe/Suicide-de-Guillaume-T-qui-avait-accuse-un-elu-parisien-de-viol-sa-famille-veut-porter-plainte-1724819

Tout va bien pour Hidalgo tant qu’elle est invitée au Dîner du CRIF et qu’elle puisse payer son Dîner avec tout l’argent qu’elle encaisse.
https://www.parismatch.com/Actu/Politique/En-images/Les-politiques-nombreux-au-diner-du-Crif-926147




Hidalgo la Cosmopolite sévit en France en combattant le Peuple Français de Sang et la religion Catholique en désignant comme ENNEMI N°1 ce qui est l’ESSENCE DE LA FRANCE.
Elle est élue pour ça et payée pour ça.

La Mairie de Paris est devenue un Claque à ciel ouvert et l’intérêt général d’Hidalgo c’est de mettre des Pissotières partout dans les rues au nom de l’Ecologie qui est une Arnaque contre les Peuples.
Paris : l’urinoir de l’Ile Saint-Louis fait jaser les riverains

Hidalgo et les gens qui sont comme elle sont des Malades MENTAUX qu’il faut sortir de tous les postes de pouvoir.

Conclusion :
Il n’y a AUCUN PARTI D’EXTRÊME DROITE EN FRANCE. La république vous présente juste ce qu’elle a sous la main en faisant croire aux masses endormies que Marine Le Pen serait une Dangereuse Collaboratrice de la Panzerdivision ou de la Waffen-SS.
Marine Le Pen n’est que l’épouvantail utile du système républicain. Elle s’incruste en Politique parce-que cela lui donner à manger, à faire la Fête et à choyer ses chats.
