Qui étaient les hommes qui ont fait les dessins des grottes ? Pourquoi la version officielle ment-elle ?

Il y a 30 ans (18 décembre 1994, des explorateurs dirigés par Jean-Marie Chauvet se sont aventurés dans une étroite fissure dans la paroi d’une falaise de la vallée de l’Ardèche, dans le sud de la France. Ce que lui et ses amis ont trouvé à l’intérieur a choqué le monde entier.

Sur les parois était peint le monde perdu de la France paléolithique. Lions, rhinocéros, mammouths vivent en images sur les parois de la grotte.

Les peintures sont magnifiques et d’une ancienneté inimaginable. La datation au radiocarbone prouve que nombre d’entre elles ont été réalisées il y a plusieurs milliers d’années. Ces dates et la beauté de l’art mettent fin à l’idée que les hommes du paléolithique étaient cognitivement primitifs. De plus aucun dessin d’art pariétal n’est à l’entrée d’une grotte, mais dans des endroits sombres et inaccessibles. Jean Clotte, phéhistorien ariégeois, disait que l’on serait incapables aujourd’hui de reproduire ces dessins. Nous découvrons également que les grottes ont une accoustiques parfaites.

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2 comments

  • On m’a enseigné, comme à tout le monde, que l’homme préhistorique
    était “un barbare”, dont j’aurais peur si, telle que je suis, je me retrouvais, par
    l’effet de quelque miracle, en sa présence. J’en doute fort, quand je pense à la
    perfection des crânes de la “race de Cro-Magnon”, de capacité supérieure à ceux
    des plus beaux et des plus intelligents hommes d’aujourd’hui. J’en doute quand
    je me remémore les extraordinaires fresques de Lascaux ou d’Altamira, — la
    rigueur du dessin, la fraîcheur et l’harmonieux assemblage des couleurs,
    l’irrésistible suggestion du mouvement, — et surtout quand je les compare à ces
    peintures décadentes, sans contours, et qui plus est, sans relation aucune avec la
    saine réalité visible ou invisible.
    J’en doute quand je me souviens qu’on n’a trouvé dans ces grottes, et dans bien d’autres,
    aucune trace de noircissement de la pierre dû à une quelconque fumée.
    Cela porterait à croire que les artistes d’il y a douze mille ans, — ou
    plus — ne travaillaient ni à la lumière de torches ni à celle de lampes à mèche.
    Quel éclairage artificiel connaissaient-ils donc, qui leur permît de décorer les
    parois de grottes aussi obscures que des oubliettes ? Ou possédaient-ils sur nous
    et sur nos prédécesseurs des grandes époques d’art, cette supériorité physique
    de pouvoir voir dans les ténèbres les plus épaisses, au point de s’y diriger à loisir
    et d’y travailler sans éclairage ? S’il en était ainsi, — comme certains (à tort ou à
    raison ?) l’ont supposé, — la réaction normale d’un esprit épris de perfection, en
    face de ces représentants de la pré-histoire tout au moins, devrait être non pas
    une angoisse rétrospective, mais une admiration sans réserves.

  • À la fin du XIXe siècle, les opposants à la reconnaissance de l’art pariétal paléolithique sont nombreux. Un des arguments évoqué avait trait à l’éclairage. Pour certains, il était peu probable que l’homme ait pu réaliser des peintures ou des gravures dans des secteurs reculés de la cavité, éloignés de la lumière naturelle du jour. On ne le jugeait pas capable de produire un instrument à la fois portable et susceptible de dispenser une lumière suffisante pour travailler sous les conditions imposées par le milieu naturel.

    Cependant, quatre ans après la découverte des figures pariétales de la grotte de La Mouthe (Dordogne) et leur reconnaissance par E. Rivière (1895), ce dernier devait mettre au jour, dans ce site, un objet en grès, orné d’une gravure de bouquetin. Sur l’autre face était creusée une cuvette de forme circulaire, un dépôt charbonneux en tapissait le fond. L’analyse révéla la présence de produits de combustion à base de graisse animale. C’était la première lampe reconnue comme telle.

    Dans certaines grottes, mais pas à Lascaux, des traces de mouchages sur les parois laissent à penser que des torches de résineux furent aussi utilisées, instruments mieux adaptés que le brûloir, lors des déplacements à l’intérieur de la cavité.

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