Pro Fide Catholica

DESTOCKAGE DES LIVRES DE LAURENT GLAUZY – LIVRES A 5 €

DEMANDEZ LA LISTE (laurentglauzy1@gmail.com)

POUR NOUS SOUTENIR ACHETEZ NOS LIVRES SUR LA VRAIE TRADITION CATHOLIQUE

Librairie de Pro Fide Catholica

LE NOUVEAU LIVRE DE LAURENT GLAUZY VIENT DE PARAÎTRE

Franc-maçonnerie : la fabrique des fausses pandémies

Une analyse des données du CERES de 2001 à 2019 suggère que le plus grand facteur de réchauffement climatique depuis 2001 est une réduction de la charge en dioxyde de soufre (SO₂) et non une augmentation du dioxyde de carbone (CO₂) dans l’atmosphère.

Des chercheurs de l’université d’Exeter ont découvert qu’une réduction de la charge atmosphérique en SO₂ a entraîné un assombrissement des nuages, ce qui a pour effet de réduire la quantité de rayons solaires réfléchis dans l’espace, et donc de provoquer un réchauffement climatique.

Lors de l’Exeter Climate Conference au début du mois, les chercheurs de l’Université d’Exeter, le professeur Peter Cox et Margaux Marchant, ont présenté les premiers résultats de leur analyse des données CERES, comme l’a rapporté le New Scientist la semaine dernière.

Peter Cox est professeur de dynamique des systèmes climatiques en mathématiques et directeur du Global Systems Institute à l’université d’Exeter. Il est l’un des principaux auteurs des quatrième, cinquième et sixième rapports d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (« GIEC ») des Nations unies et membre du conseil scientifique du gouvernement britannique Defra.

Depuis 2001, les instruments satellitaires connus sous le nom de CERES mesurent la quantité de lumière solaire réfléchie dans l’espace par rapport à la quantité absorbée par la Terre. Ces mesures indiquent une diminution de l’albédo de la planète, c’est-à-dire de la capacité de la Terre à réfléchir le rayonnement solaire. En conséquence, la Terre devient de plus en plus sombre, ce qui entraîne un réchauffement supplémentaire.

Il pourrait y avoir plusieurs raisons à la diminution de l’albédo de la Terre, notamment la réduction de la neige, de la glace de mer et de la couverture nuageuse. L’analyse des données du CERES de 2001 à 2019 par Cox et Marchant montre toutefois que le facteur le plus important est le fait que les nuages deviennent plus sombres.

« On sait que la pollution au sulfate provenant de l’industrie et des navires peut augmenter la densité des gouttelettes dans les nuages, ce qui les rend plus clairs ou plus réfléchissants. C’est la base d’une forme proposée de géo-ingénierie connue sous le nom d’éclaircissement des nuages marins », selon New Scientist.

Marchant et Cox ont cherché à savoir si la diminution de la luminosité des nuages correspondait à des zones où la pollution par le SO₂ diminuait, et ont constaté que c’était le cas.

« Les deux tiers du réchauffement climatique depuis 2001 sont dus à la diminution du SO₂ plutôt qu’à l’augmentation du CO₂ », a déclaré le professeur Cox.

Laura Wilcox, de l’université de Reading au Royaume-Uni, qui n’a pas participé à l’étude, s’est dite encouragée par les résultats de Cox et Marchant, mais a souligné que les ensembles de données utilisés n’avaient qu’une valeur limitée, étant donné que les données sur la pollution SO₂ ont été mises à jour depuis la réalisation de l’analyse.

Wilcox a également attiré l’attention sur deux études récentes[1] qui suggèrent que l’assombrissement est principalement dû à une réduction de la couverture nuageuse plutôt qu’à des nuages plus sombres. « Les causes des récentes tendances à l’assombrissement sont actuellement un sujet très débattu », a-t-elle déclaré.

Cependant, ses propres recherches soutiennent la conclusion selon laquelle la récente accélération du réchauffement climatique est principalement due à la diminution de la pollution atmosphérique, et que cet effet est probablement temporaire.

Références :

[1] Tendances des nuages océaniques pendant l’ère des satellites et leurs signatures radiatives, Springer Nature Link, 18 août 2024
[1] Observation des changements dans l’équilibre énergétique de la Terre depuis 2000, Springer Nature Link, 7 mai 2024

SOURCE : More than 60% of global warming since 2001 has been due to lower pollution, UK researchers say