HOMMAGE AU MARECHAL PHILIPPE PETAIN

HOMMAGE AU MARECHAL DE FRANCE PHILIPPE PETAIN

Le Maréchal Philippe Pétain a été le Seul Homme de Pouvoir sous une République à SERVIR LA FRANCE et Non ses Intérêts Personnels comme tel est le cas depuis De Gaulle.

Après le Maréchal Pétain, le PANACHE FRANCAIS s ‘éteindra, car les hommes de pouvoir sont  des pantins AUX ORDRES DES PUISSANCES D’ARGENT.

La Vraie «Occupation de la France» débute avec l’emprisonnement du Maréchal.

Avoir voulu Remettre la France dans les Mains de Dieu, tel a été «LE CRIME» du Maréchal Pétain QU’ILS LUI FERONT PAYER TRES CHER.

L ‘Âme du Maréchal ne cessera Jamais de VIVRE dans le Coeur des Français non-reniés. Cet âme, ils veulent la faire disparaître à tout prix parce-que LES FRANCAIS VEULENT RESTER FRANCAIS.

NOUS NE CAPITULERONT JAMAIS, COMME LE MARECHAL PHILIPPE PETAIN.

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L’ETAT FRANCAIS – (1940/1945)

Prélude d’un Etat nouveau

La suite des événements du 6 février 1934 et après la démission du gouvernement Daladier, le président de la République, Albert Lebrun, s’adresse à Gaston Doumergue, ancien président de la République, pour anciennement nouveau Cabinet. Doumergue fait alors appel au maréchal Pétain, pour prendre le ministère de la Guerre. Pétain, qui a été préféré par le ministère de l’Éducation nationale, accepte et fait ainsi ses premières pas en politique.

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Le gouvernement Doumergue tombe en novembre 1934 et l’opinion est de plus en plus favorable au maréchal Pétain.

Gustave Hervé qui dirige le journal “La Victoire”, traduit le vœu de l’opinion publique, en février 1935, dans un article célèbre célèbre: “C’est Pétain qu’il nous faut”.

En avril 1935, Léon Daudet écrit dans l’ Action française : «Le véritable président du Conseil, à l’heure actuelle devrait être le maréchal Pétain, avec les pleins pouvoirs». Le 1er juin 1935, Fernand Buisson, qui réclame des pouvoirs exceptionnels pour résoudre la crise. Ce ministère tombe le jour même.

C’est la victoire du Front Populaire en 1936. Le maréchal Pétain se retire de la vie politique, mais reste en contact avec l’opinion nationale et internationale et porte avec prestige la parole de la France.

Le 14 mai 1940, après la drôle de guerre, l’offensive allemande enfonce le front français à Sedan; la route de Paris est ouverte.

Le 17 mai, Paul Reynaud, rappelé d’urgence, le maréchal Pétain qui a été envoyé en qualité d’ambassadeur extraordinaire en Espagne auprès du général Franco pour occuper le poste de vice-président du Conseil. Ne partez pas Monsieur le Maréchal lui dit Franco: “vous êtes le vainqueur de Verdun, n’associez pas votre nom à la défaite que d’autres ont subie”. Je sais cela Général, répond-t-il: “mais ma patrie m’appelle et je me dois à elle, peut-être est-ce là le dernier service que je pourrai lui rendre” .Une page nouvelle s’ouvre.

Le général Weygand est nommé à la tête des armées en remplacement du général Gamelin, mais il est trop tard. C’est le drame de Dunkerque, les Anglais rembarquent et rejoignent leur pays. Notre armée est coupée en tronçons, elle ne livre plus que là et que les combats héroïques mais sans espoir, pour l’honneur du drapeau. Paris va être perdu, le gouvernement part s’installer à Bordeaux. Des centaines de milliers de Français et de Belges l’accompagnant dans sa fuite, c’est l’exode de toute une population chassée de ses foyers par une panique sans mesure qui tourne à la débâcle.

Le 12 juin, le général Weygand constatant l’impossibilité de regrouper l’armée et d’arrêter l’ennemi, conseille l’armistice au plus tôt afin d’éviter de plus grands dommages. Paris est occupé le 14 juin 1940. L’Angleterre, menacée d’invasion, refuse de nous envoyer des renforts. L’Amérique, par la voix de son président, nous assurons de “son extrême sympathie”. La France est seule devant son malheur, chaque jour qui passe près de l’ennemi des bords de la Méditerranée. La marée allemande menace de recouvrir tout le pays et d’envahir l’Afrique.

Le maréchal Pétain refuser de quitter le sol métropolitain: “Il est impossible, sans déserter, d’abandonner la France, le devoir du gouvernement est, quoi qu’il arrive, de rester dans le pays, sous peine de ne plus être reconnu comme tél .: Priver la France de ses défenseurs naturels dans une période de désarroi général, c’est la livraison à l’ennemi, c’est tuer l’âme de la France. misères “.

L’Armistice

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Le 17 juin 1940, Philippe Pétain prononce son premier message radio-diffusé aux Français, pour leur annoncer qu’il a demandé l’armistice (Appel du 17 juin). L’ armistice sera signé à Rethondes le 22 juin 1940, approuvé par le conseil des ministres présidé par Albert Lebrun, président de la République.

Les pleins pouvoirs

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Le 29 juin le gouvernement Pétain quitter Bordeaux et s’installe à Vichy. La loi du 10 juillet 1940, par un vote des deux assemblées (569 voix pour, 80 voix contre 17 abstentions) confie au maréchal Pétain le chef de l’État, avec les pleins pouvoirs.

Elle lui donne pour missions de promulguer une nouvelle Constitution de l’État français, garantissant les droits du travail, de la famille et de la patrie . Cette Constitution a été établie dans le cadre défini par les assemblées de la IIIème République mais ne sera pas promulguée, le maréchal Pétain estimant qu’elle ne peut être que de Paris, dans une France libérée. Il institue donc un régime provisoire, pour le temps de l’occupation.

Respectueux du mandat des assemblées, le maréchal Pétain entreprend son œuvre de rénovation: organisation de la Nation dans ses cadres naturels, familles, professions, communes – organisation de la vie sociale pour abattre les privilèges et supprimer la condition prolétarienne.

Un programme est réalisable que s’il est accompagné d’un vigoureux redressement de l’esprit national et d’une remise à l’honneur des valeurs spirituelles. Le maréchal Pétain pose les fondements de son Régime: corporation paysanne, charte du travail , légion des combattants, chantiers de la jeunesse . Cette République hiérarchique et sociale est basée sur la promotion du talent et du mérite.

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La Révolution Nationale

Dés son entrée en fonction, le gouvernement du maréchal Pétain entreprend un programme de réforme sous le nom de Révolution Nationale, dont le but est de restructurer la société française et de jeter les bases de l’État français qui doit être un état national et social .

Fondée sur la devise ” Travail, Famille, Patrie ” et ayant pour l’emblème la Francisque , la Révolution nationale a mis l’accent sur le retour à une société traditionnelle, patriarcale et hiérarchisée guidée par l’ordre moral: elle prône les valeurs traditionnelles, telles que la religion, le patriotisme, l’importance de la famille et le travail de chacun. Les anciens combattants et la jeunesse forment le cœur de cette nouvelle société, avec la création, le 29 août 1940 de la Légion française des combattants et de l’institution le 30 juillet 1940 des Chantiers de la jeunesse.

Rompant avec le socialisme et le capitalisme, le monde du travail est réorganisé dans le cadre des sociétés s’appuyant sur une nouvelle charte du travail (loi du 4 octobre 1941). Parallèlement, des comités d’organisation sont institués par secteur de production (16 août 1940).

Ce gouvernement est un acteur de l’art contemporain et de la modernité, qui s’attache à tous les domaines de l’ œuvre du maréchal Pétain .

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 Montoire

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La Collaboration

Face à l’exigence des Allemands, l’action du maréchal Pétain tend prioritairement à préserver l’essentiel: l’indépendance de l’État, la défense de l’empire, la protection de la flotte, le retour des prisonniers et l ‘allègement du coût écrasant des frais d’occupation. Hitler à Montoire le 24 octobre 1940. Le 16 juillet, dans le cadre de l’Opération Hitler à Montoire le 24 octobre 1940. symbole de la collaboration.

This interview if was, 4 months after the defaite, the first tape of the government of the alternative of the context in international context of the age: the English and the gaullists are taken in Dakar 23 and 24 September 1940 and have été repoussés, car le Maréchal est résolu à défendre l’Empire Français contre toute agression, d’où qu’elle vienne, selon les conventions de l’armistice. Hitler, rassuré sur ce point, pense pouvoir dégager des forces sur le front ouest pour les renvoyer à l’est. D’autre part Franco, sur l’intervention du Maréchal, refuse à Hitler son soutien pour attaquer Gibraltar et franchir le détroit pour s’emparer de nos possessions africaines. Hitler abandonne le projet. L’Empire Français est donc sauvé.

Montoire, dira le ministre allemand von Renthe-Finck, “constitue la plus grande défaite de la politique allemande vis-à-vis de la France. Montoire, il n’y aurait pas de possibilité de débarquement allié en Afrique de Nord.

Le docteur Paul Schmidt, interprète du Führer, a écrit la relation de l’entrevue, dans ses Mémoires, par ces mots chargés de sens: «Je suis enclin à envisager le vainqueur de Verdun comme celui qui a un emporté diplomatiquement dans le duel Montoire “.

Comme le chef d’épingle dans son discours à la nation, le 30 octobre, où il reconnaît que “cette rencontre a suscité des espérances et provoqué des inquiétudes”, … “une collaboration a été envisagée entre nos deux pays … j’en ai accepté le principe. En utilisant la forme passive (“une collaboration à l’été …”), le Maréchal prend ses distances. Ce n’est une possibilité, il ne se renie pas, il assiste à voir. Dans l’esprit du Maréchal, la collaboration était une série d’avenants aux clauses de l’armistice, «donnant-donnant», de petits avantages en échange de petites concessions. Lors de l’entrevue de Montoire, Hitler qui a été vu par Franco l’accès à Gibraltar, espérait obtenir de Pétain des bases en Afrique du Nord. mais Pétain fit en sorte que la discussion s’enlisa sur le sujet. Le chef de l’Etat garde néanmoins des contacts avec les Anglais (missions Rougier et Chevalier), les États-Unis (par l’intermédiaire de leur ambassadeur l’amiral Leahy) et l’Espagne de Franco.

Devant les règles allemandes, anglaises ou américaines, le Gouvernement français, dans la mesure du possible, toujours conforme à ses droits. En attendant l’arrestation, le jugement, la condamnation à mort et l’exécution de 42 espions au solde des puissances de l’Axe, la riposte victorieuse de la marine française sur la flotte anglaise à Dakar, la détermination de l’amiral Robert face aux prétentions des Américains qui voulait s’emparer de la banque de France entreposé à la Martinique.  

L’État français et les Juifs

Quelques jours après l’invasion de la France, dès le 20 mai 1940, les Allemands placent les entreprises abandonnées par leurs responsables, sous la direction d’aministrateurs désignés par eux. Cette mesure touche en priorité les biens que les propriétaires ont fui. Les Allemands récidivent avec l’ordonnance du 27 septembre 1940 en imposant aux autorités administratives françaises de plus riches les personnes qui appartiennent à la religion juive. Ne doit pas laisser le Reich s’ingérer dans le domaine de la responsabilité civile, le gouvernement français réagit en créant par la loi du 16 août 1940 les comités d’organisation pour l’industrie et le commerce qui interposent l’état entre l’occupant et les entreprises. Le 10 septembre 1940, l’État français affermit son droit de désigner lui-même les administrateurs provisoires. Après Avoir Proteste Ë maintes reprend Contre THIS ingérence Allemande Sur La question Juive ET les Measures Prises raciales par occupant l’, le Maréchal Pétain signera Le Premier Acte portantes Sur Le Statut des Juifs (loi du 3 octobre 1940) costume Qui de Quelques jours l ‘ordonnance allemande du 27 septembre.

Ce n’est pas les mesures administratives sont discriminatoires “ne visait aucunement à la disparition des Juifs”, écrit René Rémond dans sa préface à l’ouvrage d’Asher Cohen: Persécutions et Sauvetages . Il instaure un « numerus clausus » interdisant ou restreignant l’accès des Juifs à certaines professions, mesure avec indifférence par l’opinion française qui manifeste quelques réserves sur l’influence de la communauté juive. Au début de l’été 1942, les Allemands informent le Gouvernement français qu’ils ont décidé de déporter tous les Juifs résidant en France, sans distinction entre Juifs de nationalité française et les Juifs ou les étrangers. Devant les protestations du Gouvernement français les Allemands offrent un compromis, indiquant que les Juifs français sont épargnés, si la police française participe à l’opération. Le maréchal Pétain et le Gouvernement doit s’incliner devant ce changement pour protéger les Juifs en priorité française.

Les chiffres suivants sont parlants: En 1940, 730 000 Juifs vivaient dans la mouvance française (400 000 en Afrique du Nord et 330 000 en Métropole). 76000 déportés dont 3% survivent. C’est donc 90% des juifs résidants en France et en Afrique du Nord qui échappèrent à la solution finale et 10% qui en souffrent. Ce taux de 90% est à comparer à celui de 6% qui, selon Raul Hilberg, aux survivants de l’ensemble des collectivités juives d’Allemagne, d’Autriche, de Belgique, de Grèce, du Luxembourg, des Pays -Bas, de Pologne et de Yougoslavie.

Il est noté que le maréchal Pétain s’est toujours opposé, avec succès, au port de l’étoile jaune en zone non occupée et en Afrique du Nord.

Vichy et la Shoah, enquête sur le paradoxe Français.

Un livre d’Alain Michel (2013)

Cet ouvrage n’a pas été écrit par un nostalgique de Vichy, mais par un historien israélien d’origine française, rabbin de son état. Pourquoi le préciser ? Le propos de l’ouvrage ne se suffit-il pas à lui-même ? En théorie Oui… dans un monde normal. M

Mais nous ne vivons pas dans un monde normal. L’honnêteté intellectuelle est souvent dénoncé aux auteurs, soupçonnés d’orienter leurs travaux dans le sens de leur intérêt personnel et non de la vérité. En outre, les réflexes de Pavlov colonisent l’esprit des Français, victimes du lavage du cerveau de l’idéologie dominante. La qualité d’Alain Michel est donc un atout, car elle permet de court-circuiter ces travers.

L’auteur de cette enquête apporte un peu de faits nouveaux. L’histoire du sauvetage des juifs français et des juifs étrangers présente en France pendant la guerre a déjà été écrite et dite par des historiens on ne peut plus académiques et prestigieux, français ou étrangers. Mais depuis plusieurs décennies, il a été interdit de faire une vérité qui fait honneur à la France.

Outre le rappel de ce qui est la politique de Vichy, l’intérêt de ce livre réside dans l’étude et la critique des travaux historiques qui font la police actuellement sur ce sujet houleux.

L’exemple Poliakov

En 1940 il y avait en France 330 000 juifs. 195 000 juifs français et 135 000 juifs étrangers, réfugiés politiques pour la plupart d’entre eux. 13% des juifs français ont été déportés. 37% des juifs étrangers ont été déportés. 69 000 juifs étrangers et 11 000 juifs français sont morts durant le conflit. Au total, près de 75% des juifs présentent en France en 1940 ont échappé à la mort. Près de 95% des juifs français et 57% des juifs étrangers ont survécu.

Comment expliquer le taux de survie des juifs français ? 

Léon Poliakov, premier grand historien de la Shoah et auteur du célèbre Bréviaire de la haine , donne son explication :

«Du sort plus clément des juifs de France, Vichy fut en fait le facteur prépondérant. »

Ainsi, contrairement à la thèse de Serge Klarsfeld, reprise stupidement par le bonnet d’âne Jacques Chirac en 1995, Poliakov affirme que les juifs de France ont survécu à leur priorité à Vichy et non à la société civile. Pour Poliakov l’existence d’une zone libre, l’affirmation des droits de la souveraineté de Vichy, la politique de Laval et les refus de Pétain, ont permis de sauver l’immense majorité des juifs français.

En 1989, dans un livre d’entretien, Poliakov qui ne mérite pas sa triste «réputation».

La doxa Paxton / Klarsfeld

À partir de années 70 disions-nous, une doxa nouvelle s’est mise en place. Identique à la
- «négativité absolue» de Vichy.

L’historien américain Robert Paxton, dit que par définition, rien de bon ne peut venir de Vichy;
- la survie des juifs de France est due à la population française. Vichy n’y est pour rien. Cette dernière est développée par Serge Klarsfled.

Il ressort que la pose d’une culpabilité totale de Vichy interdisant tout réexamen de son contenu :

«Les bonnes questions posées par les locataires de la réhabilitation de Vichy ne se firent jamais examinées par les historiens, notent aussi les accusés eux-mêmes de servir leurs buts révisionnistes, ou encore d’appartenir à leurs milieux politiques souvent nauséabonds. »

Le statut des juifs est fait sous pression allemande

Selon une légende tenace, colportée notamment par Robert Paxton, le régime de Vichy aurait fait adopter le statut des juifs en dehors de toute pression allemande. Un examen du déroulement des événements suffit pour démontrer que cette affirmation est un pur mensonge.

Le 7 septembre 1940, les Allemands annoncent au gouvernement une ordonnance contre les juifs est en préparation. Le 10 septembre, pour la première fois, en Conseil des ministres, la question juive est alors abordée. Le 25 septembre, le ministre des Affaires étrangères Paul Baudouin adresse aux autorités une lettre de protestation contre l’adoption de l’ordonnance nazie. Les Allemands n’en ont cure et publient une ordonnance d’aryanisation le 27 septembre, c’est-à-dire de confiscation légale des biens des juifs.

Le 1er octobre, en urgence, le Conseil des ministres a adopté une loi sur le statut des juifs. Le 4 octobre, la loi est publiée. Ainsi, contrairement à ce qu’ose affirmer Paxton, le statut n’a été adopté sous la pression allemande et pour éviter que l’occupant ne soit seul à s’occuper de la question juive.

Le statut de la loi exclut les juifs de certains domaines d’activité: vie politique, justice, diplomatie, administration, éducation, armée, presse, monde du spectacle. Les anciens combattants juifs des deux guerres, ainsi que les juifs ayant rendu des services exceptionnels à la France sont exemptés de ces mesures.

Le statut instaure une discrimination qui fait tout naturellement partie de la loi. Mais, comme l’auteur l’évoque, dans aucun cas il n’y a dans cette loi le moindre intention meurtrière. Rattacher le statut à la solution finale est une interprétation téléologique de l’histoire parfaitement malhonnête.

Le 4 octobre, une autre loi est votée: la loi sur l’internement des juifs étrangers. Ici, l’auteur révèle des faits nouveaux permettant de comprendre le réel objectif de cette loi: le régime de Vichy à tout faire pour faire émigrer les juifs étrangers en Amérique du Nord ou du Sud. L’internement prévu par la loi avait vocation à être précaire. À titre d’exemple, le 30 janvier 1941 a lieu à Cieudad Trujillo, en République dominicaine, une réunion du comité intergouvernemental pour les réfugiés. La conférence française de la conférence fait savoir qu’elle a des difficultés à accueillir de nouveaux réfugiés, ainsi que le désir de voir les réfugiés actuellement internés en France être accueillis par d’autres pays. Hélas, les gouvernements d’Amérique ont refusé cette émigration.

Pétain, Laval et Darlan s’opposent au port de l’étoile jaune

L’information est peu connue, mais l’étoile a été étendue en zone occupée. Pétain, Laval et Darlan ont toujours refusé le port de l’étoile jaune en zone libre, notamment parce qu’une mesure aurait pu être utilisée sur les juifs français. Les images d’Épinal en maux, mais c’est ainsi.

La politique de Laval

Le 4 mars et le 11 juin 1942, des conférences sont organisées à Berlin au siège de la Gestapo SS. Il est décidé d’accélérer les déportations. Dannecker, représentant d’Eichmann et chef de la Gestapo chargé de la «question juive» en France, s’engage à assurer la déportation de 40 000 juifs.

Début mai 1942, Karl Oberg devient chef suprême des SS et de la police en France. Si tôt, assisté d’Helmut Knochen, commandant en chef de la sécurité interne à Paris, engage les négociations avec René Bousquet, délégué à la police au gouvernement de Vichy.

Le 2 juillet, un compromis est arrêté entre Oberg et Bousquet:

«Vichy n’accepte aucune arrestation de juifs Français.  De leur côté, les Allemands acceptent que seuls les juifs étrangers soient arrêtés. Il est admis que cet accord doit être confirmé par Laval deux jours plus tard, le samedi 4 juillet. Pourquoi Vichy accepte ce compromis ? C’est parce que cela permet de réaliser trois objectifs poursuivis depuis le début :  ne pas accepter d’apatrides sur le territoire, protéger les juifs français, et renforcer son autorité sur tout le territoire français, et pas seulement sur la zone libre. »

Deux jours plus tard, l’accord est confirmé en même temps qu’il est réduit. Pétain et Laval acceptent  l’évacuation des juifs apatrides.

Les historiens Paxton et Marrus jugent sévèrement Laval, estimant qu’il n’a rien obtenu par ces accords. Pourtant, jusqu’à la fin de l’été 1943, «  il n’y a pas de juifs français déportés, sauf, comme le disait Dannecker, dans un cadre de représailles, ou d’infraction à la législation antisémite  ». Alain Michel conclut que «  le regard de Marrus et Paxton est erroné, et  que

«  Laval a effectivement réussi à obtenir une concession de taille  ».

Lors de la rafle du Vel d’Hiv, les 16 et 17 juillet, 12 000 juifs apatrides sont arrêtés en région parisienne par la police française.

Le 2 septembre, Laval demande a Oberg qu’il n’y ai plus de nouvelles exigences en matière de déportation. Grace à cette intervention, une rafle de 5 000 juifs prévue le 22 septembre par Rotchke, nouveau délégué d’Eichmann, est finalement annulée.

Selon Alain Michel:

«Si aucun convoi de déportation ne quitte la France au mois d’octobre 1942, peut être attribué, au moins en partie, à la stratégie de Laval, relayé par Bousquet et Leguay. On le voit, la collaboration de Vichy en matière d’antisémitisme est loin d’être simple. »

Pétain et Laval roulent les nazis dans la farine

Si les Allemands ont accepté que les juifs ont été échappés dans un premier temps aux déportations, c’est parce que Bousquet, alors Laval leur laissent miroiter une future loi de dénaturalisation. Les juifs ainsi dénaturalisés deviendraient étrangers, y compris les apatrides, et par conséquent, «déportables»:

«En septembre 1942, lorsque les nazis acceptent de réduire la pression dans le domaine de la question juive, il est entendu que le gouvernement de Vichy mettra au point une loi de dénaturalisation, afin d’élargir la catégorie de juifs qui peut être déportés. »

Darquier de Pellepoix, que Pétain, soit dit en passant, qualifie publiquement de tortionnaire, s’occupe de la rédaction d’un premier projet. René Bousquet prend sa suite, en établissant un texte moins extrémiste. Ce texte prévoit la déchéance de la nationalité de tous les juifs naturalisés depuis 1927. Fin juin 1943, la loi est prête. Pour la mi-juillet, Röthke prévoit une nouvelle rafle à Paris, dès le lendemain de la promulgation de la loi. La messe semble être dite. Mais fin août, à leur plus grande stupeur, les nazis apprennent que sur l’intervention de Pétain, la loi sur les dénaturalisations est abandonnée:

«Il est évident que le fait d’avoir mené les nazis par le bout du nez aux fins de septembre 1943, promesse qui conduit la loi de la dénaturalisation – promesse qui conduit la Gestapo-SS à ne pas porter directement opérations d’arrestations -, ce fait, donc, a vraisemblablement évité l’arrestation de milliers de victimes juives supplémentaires. »

Conscients d’avoir été «menés par le nez», les Nazis envoient alors Aloïs Brunner en France pour prendre la politique de déportation. L’automne 1943 va marquer un tournant dans l’histoire de la déportation des juifs de France. Les accords Ober-Bousquet volent en éclat.

En conclusion …

Alain Michel, au final, à propos des conclusions aux antipodes de la doxa Paxton / Klarsfeld.

Il reconnaît le rôle central de Vichy dans le sauvetage des juifs survivants. Il estime que Vichy a eu ce domaine de «  conséquences plus positives que négatives  »:

«Vichy est certainement criminel, mais il est l’élément principal qui explique comment 75% des juifs de France ont survécu, même si, bien sûr, comme nous venons de le montrer, il n’est pas l’élément unique qui dit ce résultat. »

«Vichy au final, à la fois complice des assassins et en même temps élément indispensable de l’ampleur du sauvetage, nous prouve qu’il est impossible d’écrire l’histoire de cette période en noir et blanc, dès lors que l’on Ils ne sont pas des candidats, mais ils ont dû donner des réponses en fonction de ce qu’ils pensaient possible ou raisonnable de faire. Qu’ils commis des erreurs, et même des crimes, c’est certain. Mais que leur action ait eu des conséquences plus positives que négatives, cela nous même dans une affirmation raisonnable. »

Auteur: Adrien Abauzit

 

Voir aussi, d’ADRIEN ABAUZIT, cet article complémentaire: «Un dernier mot sur Laval …» 

Le + maréchal + Pétain + - + Chef + de + l_Etat + English + de + Vichy

LA STRATÉGIE BIEN FRANCAISE DU MARECHAL PETAIN

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Par sa directive n ° 4 du 22 décembre 1917, Pétain, en sa qualité de généralissime, avait fixé l’objectif de sa stratégie expectante, c’est-à-dire d’attente: «L’entente, ne recouvrera pas la supériorité en au moment où l’armée américaine sera capable de mettre en ligne un certain nombre de grandes unités; Nous avons besoin d’une usure immédiate, conserver une attitude expectante, avec l’idée bien arrêtée de reprendre.

Cette stratégie défensive offensive offensive à la victoire des armées françaises et alliées. Elle guidera de nouveau Pétain à son poste de chef d’Etat. Les principaux et remarquables moments de sa stratégie politique, résumés ci-après, en témoignent. Les lignes qui sont extraites de «Réplique aux diffamateurs de la France» (pp. 112 à 123) :

Le 16 juin 1940, soit quarante-huit heures avant l’appel de Charles de Gaulle, le maréchal Pétain déclare: «II y en a pas pour longtemps. Les Israéliens gagnont, comme en 1918. Il faut garder sous-là. »

  • Le 22 juin 1940 , il signe un armistice et non une capitulation qui arrête la ruée de la Wehrmach :

      1) l’Armistice interdit à l’ennemi d’atteindre les rives méditerranéennes et de poursuivre en Afrique du Nord;

    2) l’Armistice crée une zone Sud sans lesquelles les juifs de France sont soumis au tri de leurs coreligionnaires polonais;

    3) l’Armistice sauve des camps de prisonniers de guerre quelque deux millions d’hommes;

    4) l’Armistice est considéré par les allemands maréchaux, dont Göring, comme la plus grosse faute du Führer.

    Dès juillet 1940 , il approuve la création de «Services spéciaux» qui, en deux ans, s’emparent de l’environnement, de 3 000 espions de l’Axe, dont 42 sont condamnés à mort et non grevés, conformément à la grâce, mais aucun des nombreux agents alliés avec ses collaborateurs. (Colonel Papole-ServicesSpéciaux)

    – En dépit de l’agression britannique à Mers el-Kébir (3 juillet 1940), il refuse toute idée de rupture: «Je ne vais pas commettre l’irréparable entre l’Angleterre et moi (…) Je garderai l ‘ amitié des Etats-Unis »

    – Il rejette l’ultimatum allemand qui, le 16 juillet 1940 , demande l’utilisation de huit bases aériennes au Maroc et de la voie ferrée Tunis-Rabat, ainsi que la faculté d’utilisateur des ports d’Afrique du Nord. Il pose, dans sa réponse adressée le 18 juillet à Hitler, les bases de la stratégie défensive qu’il suivra jusqu’à novembre 1942. Il rejette les exigences allemandes et rappelle que le gouvernement français, devant l’impossibilité de continuer la lutte armée en France, avait «écarté l’idée d’un départ pour ses territoires d’outre-mer qui a eu lieu, tôt ou tard, a conduit à un refuge dans un pays étranger ». II reste résolu à appliquer loyalement la convention signée, mais tout aussi résolu à «repousser, sans égard aux conséquences de son refus», toute condition qui ne serait pas compatible avec son honneur. Il souligne que la France, «propose devant l’alternative dramatique de Mers el-Kébir, n’a pas hésité sur son devoir. Elle a mis au-dessus d’une longue confraternité d’armes le respect scrupuleux de la parole donnée à l’adversaire d’hier; elle a scellé, du sang de ses marins, l’engagement qu’elle avait pris ». Il ajoute: «Je répète solennellement qu’il en sera de même dans l’avenir».

    LA FRANCE HONORERA SA SIGNATURE.


    Sa déclaration marque sa volonté de contenir l’Allemand sur les positions défensives définies par la convention d’armistice: ce qui implique, en retour, que la France respecte les clauses de cette-ci, mais ne s’engagea pas au-delà. «L’armistice, répète-t-il souvent, l’armistice à la sauce que vous voudrez liante ou piquante, mais pas d’arrangement, pas de traité. Je n’accepterai jamais un nouveau Francfort »-


    L’interdiction signifiée à la Wehrmacht de prendre pied au Maroc a soulevé la fureur du Führer. Le risque existe donc que celui-ci cherche à imposer ses prétentions par la force. Face à cette hypothèse, Pétain précis, le 4 août, Darlington et Baudouin, la conduite à tenir à la porte où la Wehrmacht entreait en zone libre, et où il ne serait plus en mesure de gouverner with independent: Darlan should all the Africa of the Nord and y exercise, au nom of the Maréchal, l’autorité gouvernementale; la marine de guerre le ralliera sur son ordre: «Je ne veux pas de papier, mais vous considérez mon ordre comme définitif. Je ne reviendrai pas sur cette décision. D’autre part, il faut bien être entendu qu’elle demeure strictement entre nous trois. Personne d’autre ne doit la connaître. »

  • En décembre 1942 , à Alger, quelques jours avant son assassinat, Darlan confirme cette décision: «Je me suis efforcé d’appliquer le plan du Maréchal prévu en 1940, au cas où la France entière serait occupée. »

    Le 30 juillet 1940 , il déclare devant Laval et le général d’Harcourt, Comme de la Première Guerre mondiale, qui en témoigne: «Les Anglais gagnont la guerre. »

    Le 6 septembre 1940 , il nomme, au poste de «Délégué général du gouvernement en Afrique française», le général Weygand dont il sait les sentiments anti-allemands et la soif de la revanche. Le 20 septembre, confie au professeur Rougier: «J’envoie Weygand en Afrique du Nord, avec tout pouvoir, loin des orages du Conseil des ministres, où il ne peut plus s’entendre avec Laval, et hors des regards des Allemands. Sa mission sera de sauvegarder l’Afrique du Nord et d’une armée capable de la défendre. Un jour cette armée nous servira, mais il est encore beaucoup trop tôt. »2

  • Le 23 septembre 1940 , les forces françaises déplacées à Dakar rejettent une attaque gaullo-britannique. Réaction dont les conséquences sont aussi bénéfiques à la France qu’à la cause alliée. Car la dissidence de l’AOF aurait entraîné la rupture de l’armistice et l’invasion immédiate de la zone Sud et de l’Afrique du Nord. Le Haut commandement de la Wehrmacht, par la voix du général von Stülpnagel, le confirmé à Huntziger.

  • Le 24 octobre 1940 ,

    jour de la rencontre de Montoire, au cours de laquelle le Maréchal tente en vain d’obtenir l’allégement du joug allemand et du sort des prisonniers, le professeur Rougier apport à Churchill l’assurance que la France n’entreprendra jamais rien d’ incompatible avec l’honneur contre son ancienne alliée.

    Le 13 décembre 1940 , Pétain démet Laval ne connaît pas le patriotisme, mais il désapprouve la politique personnelle vis-à-vis de l’Allemagne.

    Le 19 décembre 1940 , faisant suite aux conversations entre Jacques Chevalier, ministre de l’Éducation nationale, et lord Halifax, secrétaire d’État aux Affaires étrangères, un mémorandum, classé MOST SECRET, est établi par celui-ci. Son contenu, constitue la preuve irréfutable de la réalité du pacte franco-britannique que l’histoire retient sous l’appellation des «accords Pétain-Churchill».

  • Le 7 janvier 1941 , Pierre Dupuy, chargé d’affaires canadiennes près le gouvernement français, adresse à MacKenzie King, rapport sur les contacts franco-canadiens. Il écrit notamment: «Le peuple français et son gouvernement sont de plus en plus anti-allemands. Ils sont une victoire britannique est leur seul espoir de reconquérir leur propre indépendance. »

    Le 2 mai 1941 , Pétain apprend le prochain déclenchement de l’opération Barbarossa contre l’Armée rouge. Il s’exclame: «Les Allemands sont foutus!»

    Le 22 mai 1941 , Pierre Dupuy, souligne dans un rapport adressé à Churchill: «Sous la pression allemande, le maréchal Pétain, les autorités militaires et les éléments les plus jeunes de la population française préparent leur résistance et se préparent à reprendre les hostilités. Bien qu’impatients de combattre, ils ne veulent pas prendre le risque d’être écrasés une deuxième fois et plus doivent attendre jusqu’à ce que la Grande-Bretagne et l’Amérique soient prêtes à prendre l’initiative. (…) La clé de voûte de toute la politique française est la haine de l’Allemagne, même si les apparences insidieuses peuvent suggérer le contraire. dix”

    Le 23 juillet 1941 , Pétain s’adresse aux Saint-Cyriens des promotions Amitié franco-britannique et Maréchal Pétain, ainsi que Saint-Maixentais de la promotion Maginot qui sont réunis à Aix-en-Provence. Le Livre d’or de la promotion Maréchal Pétain rapporte: «… Courte causerie sur la situation de la France, les événements de la Syrie, l’œuvre de la société, et le devoir de protection de notre Empire colonial menacé par nos voisins . Puis il prie les journalistes de laisser seul avec les élèves, comme un grand ancien avec ses jeunes. Tout changement alors: il affirme que les Allemands ont gardé l’ennemi et que sa politique s’inspire de celle de la Prusse après Iéna, évoque le traité de la vie qui laisse humiliée et amoindrie, mais non pas brisée, et se tournant vers le général Préférez-vous de nous en vue de cette revanche, en particulier de nous rendre aptes aux combats de guérillas qui ont conduit à la défaite des troupes impériales en Espagne.

    Il se lève enfin et nous salut; dernier couplet de la Marseillaise et “Vive la France” général sur sa demande-

    Le 2 août 1941 , alors qu’André Poniatowski lui rend compte d’une mission qu’il vient d’effectuer Outre-Atlantique, dans le cadre des Services Spéciaux, il dit que, dans l’hypothèse d’un entrée la guerre des États-Unis, leurs forces, la priorité, débarquer en Afrique du Nord (Michel Poniatowski, Mémoires, tome 1, page 113).

    En mars 1942 , il rencontre deux fois Weygand qui, à la question de leurs entretiens, déclare, le 9 avril 1942 , au pasteur Boegner: «Le Maréchal peut encore être là ou là, mais il ne cédera jamais sur l’essentiel (…) Il est plus grand que jamais. »(Philippe BOEGNER, Carnets du Pasteur Boegner, 1940-1945, Fayard, pp. 173 et 175).

    Le 7 mai 1942 , il fait partie de ses espoirs à son amie franco-américaine, MA Pardee, qui écrit: «II espérait un débarquement des troupes américaines dans un avenir pas trop lointain. Cela devient nécessaire, urgent même. L’armistice durait trop longtemps, la lutte avec les occupants devenait terrible. »(Le Maréchal que j’ai connu, page 174).

    En juin 1942 , il confie à son nouveau secrétaire, Jean Jardel: «L’Allemagne a perdu la guerre en 1918, parce qu’elle avait deux fronts. Elle est perdue dans les mêmes conditions, cette fois, et pour les mêmes motifs. Dans votre conduite, n’oubliez jamais ce que je viens de dire ». (Déposition de Jean Jardel – Procès du Maréchal, JO, page 301).

    Le 8 novembre 1942 , à l’annonce du débarquement américain au Maroc, il commente spontanément: «Je l’avais rêvé cette nuit. »Et, to give the Change to the Occupant, it radiodiffuse un message adressé à Roosevelt, protestant contre une agression à qui il peut que s’opposer, mais, par message adressé à Darlan qui est à Alger, il laisse à celui-ci toute latitude pour agir au mieux. Et, par le câble secret, Vichy à Alger, le 10 novembre , son accord intime aux négociations engagées avec les Alliés (fac-similé de ce message publié par Coutau-Bégarie et Huan dans Darlan, page 619).

    – Dans la matinée du 8 novembre 1942 , il convoque le chargé d’affaires américain Pinckney Tuck, qui rend compte immédiatement à Washington de l’entretien. Il précise: «Comme je me levais pour prendre congé, le Maréchal me prit les deux mains dans les siennes, moi regarda droit dans les yeux et sourit. Il m’accompagne jusque dans l’antichambre et le retour d’un guilleret vers son bureau en fredonnant un petit air. »(Relations étrangères des États-Unis, 1942, volume II, p. 430-432).

Et Woodruff Wallner, membre de l’ambassade américaine à Vichy, rapporte le compte rendu oral de Tuck: «Après les instants pénibles de la protestation, le père Pétain a eu un geste aimable. Il est rajeuni de vingt ans. Ses yeux bleus étaient clairs et pétillants. Le débarquement paraissait loin de lui déplaire. Il est heureux comme un pape, il m’a accompagné en chantonnant. »(Témoignage cité par Tournoux dans Pétain et la France, page 411).

  • Le 19 novembre 1942 , l’armée d’Afrique est préparée par Weygand et Juin aux ordres de Pétain, dans la guerre, en Tunisie, face à la Wehrracht. Puis, en avant de débarquer en Provence et d’atteindre, en tête des forces alliées, les rives du Rhin et du Danube, elle a couvert de la gloire de ses drapeaux en Italie où à la suite des combats du Garigliano et du prix de Rome, le général Clark, commandant de la 5e armée américaine, juge le Corps expéditionnaire français: «Plus vaillante unité combattante n’a jamais existé. »(Général Clark, Les Alliés jouent et gagnent).
    Tel fut le couronnement de la stratégie expectative de Pétain qui, par l’armistice, avait permis d’arrêter les Allemands et de protéger la plaque-forme du Maghreb d’où s’élancèrent en 1943 les forces alliées, qui, en septembre, débarquèrent en Corse et en Italie. L’historien allemand Krautkramer écrit: «Le combat mené par la France et la façon dont elle s’est s’est relevée n’a pas commencé avec l’appel du 18 juin, mais tout débuté et peut-être avec plus d’efficacité avec l’armistice de Rethondes. »(Vichy 1940-Alger 1942).
    On a commenté l’armée d’Afrique, dont les cadres étaient des Français d’Algérie ou de la Métropole, couvrit de la gloire de ses drapeaux en Tunisie et en Italie, puis au sein de l’armée. enfin, avec la lère l’armée française jusqu’au Rhin et au Danube.

    Le 27 novembre 1942 , l’ordre permanent donné dès l’armistice de juin 1940 de saborder les navires dont l’ennemi est éteint, est exécuté, avant l’aube, les VIIe et Xe Panzer pénètrent dans Toulon: 90 bâtiments jaugeant 225 000 tonnes, soit les gradins de la Marine de 1939, sombrent en quelques heures. D’aucuns pensent que ce drame être évité, mais personne n’a osé et n’osera contester que la preuve éclatante était ainsi qu’une collaboration militaire entre la France et l’Axe jamais existé, ni dans les esprits ni dans les faits.

    – Au soir du 27 novembre 1942 , Pétain ne disposer plus de l’Afrique du Nord ni de la Flotte de haute mer. Ces deux piliers de sa stratégie prévoient des permis de contenir les Allemands en attendant que les États-Unis suivent un intervenant en force. Cet objectif est désormais atteint. Il serait donc en droit d’envisager de quitter son poste. Son secrétaire général rapporte son rejet d’une éventualité: «Pour moi, partir, c’est de beaucoup la voie la plus facile; c’est celle qui me délivre du calvaire que je gravis.10

Eh bien, non! Je ne puis abandonner les Français, je suis un paratonnerre pour les Français. L’histoire dira plus tard que je leur évite des tombes choses, je pense encore leur éviter. Je restai, devrais-je en souffrir encore beaucoup plus. »(Déposition de J. Jardel, Procès du Maréchal, JO, page 301).

– Dans les voeux qu’il adresse aux Français, le 24 décembre 1942 , Pétain confirme son sacrifice et sa foi dans la victoire alliée: «En juin 1940, je vous avais promis de rester parmi vous. J’ai tenu ma promesse et moi toujours au poste que l’Assemblée nationale m’a assigné, toujours prêt à servir. Mon hommage à moi est de rester à ce poste face au danger, sans armée, sans flotte, au milieu d’une population malheureuse. »La péroraison est un message d’espérance:« À l’heure où la terre manque sous vos pieds, lavez la tête vers le ciel. Vous y trouverez assez d’étoiles pour ne plus douter de l’éternité de la lumière et pour placer où il convient vos espérances. »
Après l’enregistrement de ces voeux pour la radiodiffusion, il confie à son entourage:« J’espère que les Français comprendront l’allusion aux Américains. Je pense que c’est clair. »(Tournoux, Pétain et la France, p. 435-436, et Mme Bernard Ménétrel, cité dans Pétain et de Gaulle, Nouvelles Éditions Latines, p.275).11

 

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L’âme de Pétain est là, dans le sacrifice et l’espérance . Clémenceau l’évoque dans Grandeurs et Misères d’une victoire: «Pétain était l’homme désintéressé par excellence (…) Je l’ai trouvé d’héroïsme tranquille, maître de lui, sans illusions, ni récriminations. Il est toujours prêt à sacrifier le personnel (…) la vérité est que le pire ne lui a jamais fait peur et qu’il l’envisageait en héros, dans une sérénité inébranlable. »
D’un conflit mondial à l’autre, son âme n’a pas changé. Jean Guitton écrit: «Ce qui m’a frappé, c’est l’identité de Pétain à travers les âges. Il n’a pas changé; et qui d’entre nous changeons dans les profondeurs »

Weygand, than a roman songeant to hosent to Pétain, rendra to his-ci le plus éloquent hommage: ou inutile à connaître. Les ombres, si l’on tient à qualifier ainsi des nuances, mieux en lumière l’éclat d’une image. Celle que l’histoire conservera du maréchal Pétain est toute la grandeur et de la noblesse. »

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  1. PÉTAIN à Albert RIVAUD – témoignage de celui-ci, cité par FG DREYFUS dans Histoire de Vichy (Ed. De Fallois p.

  2. Déposition de François CHARLES-ROUX au procès du Maréchal – JO du procès, p.88


    3. H. DU MOULIN DE LABARTHETE – Le temps des illusions, p. 196. Le Maréchal évoque ici le traité de paix franco-allemand signé à Francfort le 10 mai 1871.


    4. P. BAUDOUIN – Neuf mois au gouvernement, p. 278


    5. DARLAN – Déclaration au journal TAM, décembre 1942.


    6. TOURNOUX – Pétain et la France, p. 156


    7. P. BAUDOUIN – Neuf mois au gouvernement, p. 399


    8. L. ROUGIER – Les accords Pétain-Churchill


    9. cf. LOTTMAN -Pétain, p.38


    10. cf. Pétain et les Américains (Nouvelles Éditions Latines, pp. 405-407


    11. Extrait du Livre d’or de la promotion Maréchal Pétain a été communiqué par le colonel Henry d’HUMIERES, et publié dans la revue Le Maréchal, n ° 181. Le général Préaud commandait les deux écoles militaires.


    12. Lettre de Jean GUITTON à l’auteur, publié dans Pétain, face à l’Histoire (Nouvelles Éditions Latines, pp.110-114).


    13. WEYGAND – Mémoires, Flammarion, 1950, tome 3, p.343.

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Le plus Grand Homme Politique de France  jusqu’à ce jour s’éteindra le 23 Juillet 1951 à l’Ile d’Yeu dans la prison où l’enfermé ceux qui sont la Vraie Gestapo, ceux qui sont les adorateurs du réel Goulag.

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Les enfants de France sont en Communion Eternelle avec LE MARECHAL PHILIPPE PETAIN

AD VITAM AETERNAM.

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Maréchal, nous voilà!

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