LE COQ, EMBLEME DE LA FRANCE, CENTRE DE L’ EUROPE

Le coq est le symbole représentant la France.
Le coq apparaît dès l’Antiquité pour symboliser les Gaulois. En fait, il devient symbole de la Gaulle à la suite d’un jeu de mots. Les Romains se moquaient de ce peuple, car en latin le mot gallus signifie à la fois gaulois et coq. Ils les considéraient donc comme des oiseaux braillards et vantards, soit des coqs, qui ne faisaient pas le poids face à l’aigle romain.
Par la suite, les rois de France l’adoptèrent par bravade. Pour répondre à leurs rivaux qui les traitent de coqs, ils arguaient qu’il s’agit d’un volatile courageux et un ami de Jésus-Christ, qui s’en sert pour révéler au petit matin le manque de foi de Saint-Pierre. Il est donc l’oiseau de la lumière et de la foi, l’ennemi du mal et des ténèbres. Il devient très apprécié à partir de 1830.
En effet, le 30 juillet 1830, une ordonnance stipule qu’il doit figurer sur les boutons d’habit, et doit surmonter les drapeaux de la garde nationale française.
Napoléon essaiera plusieurs fois de remplacer cet oiseau par l’aigle. En effet, il le considère comme bien plus digne et impressionnant, que cet animal de basse-cour. Cependant, il échouera, le premier revenant toujours aux devants de la scène, et pour cause !
Les premiers Chrétiens se levèrent au chant du Coq
Dans la bible, le coq est le plus intelligent des animaux (Job, 38). Dans la religion chrétienne, il incarne le Christ annonçant le jour nouveau de la Foi.
(Cazenave, Michel (sous la direction de), Encyclopédie des symboles, Librairie Générale Française, 1996 ; Charbonneau-Lassay, Louis, Le Bestiaire du Christ, Albin-Michel, Paris, 2006, pp. 632-634.)
Le coq étant le Précurseur du Christ-Soleil, il est aussi un symbole de Jean le Baptiste, fêté au solstice d’été. On peut retrouver ce rapprochement dans le folklore européen. Chez les Slaves, le jour de la Saint-Jean d’été, pour connaitre l’avenir, les jeunes filles placent un grain d’avoine à l’intérieur d’un cercle et lâchent ensuite un coq. Celle dont le grain est picoré en premier se verra mariée dans l’année.
( Rita – H. Régnier, Oiseaux : héros et devins, l’Harmattan, Paris, 2007, p. 42.)
Au dire de Pierre de Beauvais, le basilic (voir ce mot) naîtrait d’un œuf de coq et non de poule. De même, les œufs de Pâques appelés cocognes étaient censés avoir été pondus par un coq.
L’Abraxas était un symbole des gnostiques du IIe siècle utilisé par l’école d’Alexandrie. Il s’agit d’une chimère à tête de coq, au corps humain et aux jambes serpentiformes. Il brandit un fouet d’une main, et un bouclier de l’autre, gravé des lettres IAΩ : I pour Iesous, suivit de l’alpha et de l’oméga.
(Saint-Hilaire (de), Paul, Le coq, op. cit., p. 83 ; Charbonneau-Lassay, Louis, Le Bestiaire du Christ, Albin-Michel, Paris, 2006, p. 633.)
Saints ayant pour attribut un coq
Saint-Hilaire (de), Paul, Le coq, op. cit., pp. 61-64.
Saint Guy ou Vit, évoquait au Moyen Âge, l’ardeur, la virilité du coq. Saint guérisseur, on l’invoquait surtout pour l’épilepsie et la chorée, aussi appelée danse de Saint-Guy.
Sainte Odile, qui avait été miraculeusement guérie d’une cécité. On l’invoque pour la même raison, c’est-à-dire pour recouvrer la lumière du jour, tel le coq.
Saint Pierre, à cause du reniement trois fois exprimé avant le chant du coq.
Saint Jacques le majeur, protecteur des chemins de Compostelle. Le coq rappelle le miracle du pendu dépendu :
Une famille de pèlerins, père, mère et fils, sur le chemin de Compostelle, s’arrête pour une nuit à Santo-Domingo où l’on vénère saint Dominique de la Calzada. A l’auberge, le fils refuse les avances d’une employée de la maison qui, vexée, décide de se venger. Elle glisse dans la besace du jeune homme une coupe et un couvert d’argent et l’accuse de vol après le départ des trois pèlerins. Le fils est rattrapé, jugé, condamné à mort. Pendant ce temps, les parents ont poursuivi leur pèlerinage. A leur retour, voulant retrouver le corps de leur fils, ils le découvrent vivant, sous la potence, soutenu par saint Jacques en personne. Ils courent chez le juge, lui raconte cette histoire qui est une preuve de l’innocence de leur fils. Mais le juge ne les croit pas. Le magistrat était attablé et dégustait un coq rôti. Il dit : « Je vous croirais quand ce coq chantera ». Le coq se dresse alors sur ses ergots et se met à chanter. Le jeune homme est immédiatement innocenté. |
Saint Corneille, pape et guérisseur.
Saint Gall, à cause de son homonymie (gallus : le coq).
Saint Tropez, centurion romain décapité à Pise, son corps fut abandonné dans une barque en compagnie d’un coq et d’un chien.
Saint Landry de Soignies. Une nuit, il aurait retrouvé son chemin grâce au chant d’un coq,
Saint Dominique de la Calzada, accompagné d’un coq blanc. Miracle du pendu dépendu.
Saint Charlemagne, l’empereur d’Occident canonisé en 1165 porte, dans la Chronique de Nuremberg, un coq sur son écu.
Gallicinium
On ne célébrait autrefois dans les monastères que deux offices par jour : le Gallicinium (l’heure du coq) au matin, et le Lucernarium (l’heure de la lampe), au soir. Une hymne, témoin de cette lointaine époque nous est parvenue :
Hymne des laudes dominicales
Déjà retentit le héraut du jour Appelant l’éclat du soleil. Lucifer réveillé par lui [Lucifer : ancien nom de la planète Vénus] Dégage la voûte céleste des ténèbres : Toute la cohorte des ombres errantes Quitte grâce à lui les chemins du mal. C’est lui qui rassemble les forces du marin Et apaise les vagues de la mer. Par son chant, il lave les péchés Aussi, levons-nous courageusement ; Le coq réveille ceux qui sont couchés, Apostrophe ceux qui somnolent encore, Invective ceux qui refusent de se lever. Par son chant, le coq rend l’espoir Et le malade recouvre la santé. Le malfaiteur remet l’épée au fourreau Et le renégat se convertit… |
Coq de clocher
Le coq au sommet du clocher des églises est appelé « cochet ». Il fait souvent office de girouette et indique la direction du vent. Mais sa véritable fonction va bien au-delà d’une simple indication météorologique. Attesté depuis le début du VIe siècle par Saint Eucher, son rôle est de désigner les églises orientées — orientées : tournées vers l’orient, le soleil levant, l’Est.
Si l’édifice n’est pas tourné vers l’Est pour un motif particulier, le coq est absent du clocher. Il est remplacé, par exemple, par une étoile ou un croissant de lune, ou encore par un globe ou un soleil flamboyant. Ainsi l’étoile indique que l’église a été bâtie dans l’axe d’une étoile fixe ou d’une planète. Mais ces exceptions sont relativement rares car, selon la règle, tout édifice religieux chrétien doit avoir son maître-autel dirigé vers le point de l’horizon où le soleil apparaît le jour de la fête du saint patron auquel il est dédié.
Si l’église est orientée, elle aussi, vers l’Est, le maître-autel est placé dans l’axe de la nef. Si le sanctuaire n’est pas orienté vers l’Est, le maître-autel est décalé afin qu’il soit dirigé dans la bonne direction.
Le coq emblème de la France
L’idée d’un coq emblème des gaulois est relativement récente. Si les Celtes vénéraient le coq comme attribut de Lug, puis de Mercure (époque gallo-romaine), ils n’en ont pas fait pour autant l’emblème de leur peuple. Ce sont les Romains qui ont nommé l’habitant de la Gaule gallus (gaulois), mot qui signifie aussi coq. Jules César dans sa Guerre des Gaules compare la vaillance du coq protégeant farouchement sa basse-cour à la fougue des guerriers gaulois.
Mais il faut attendre la fin du Moyen Âge pour voir les souverains français accepter le coq comme emblème de leur courage et de leur vigilance, (Pastoureau, Michel, Les emblèmes de la France, Bonneton, Paris, 1998, pp. 62-63.) et c’est seulement à partir de la Renaissance que le coq personnifie la Nation française. (Ibid. p. 71)
HASARD ? Le Coq, Centre de l’Europe
Avant la chute du mur de Berlin et l’entrée de nouveaux états dans la zone Euro, les géographes situaient le centre exact de l’Europe à Saint-André-le-Coq, village situé entre Clermont-Ferrand et Vichy.
(Saint-Hilaire (de), Paul, Le coq, op. cit., p. 10)
En 2019, à la fin prévue des négociations du Brexit, c’est le minuscule village de Gadheim, en Allemagne qui deviendra le centre géographique de l’Europe.
SAINTE BIBLE
Pierre aimait Jésus, mais il appréciait tout autant l’approbation de la foule. Lors du repas de la Cène où Jésus avertit les apôtres qu’ils l’abandonneraient tous, Pierre se leva et déclara effrontément qu’il ne l’abandonnerait jamais, même si les autres tombaient.
Jésus répondit: « Cette nuit même, avant que le coq chante, tu me renieras trois fois. » (Matthieu 26:34).
Pierre avait de bonnes intentions, mais il ne se rendait pas compte de l’orgueil qui régnait dans son coeur. Plus tard dans la nuit, lorsque la foule vint arrêter Jésus et que tous regardaient, Pierre brandit une épée afin de défendre son Maître.
Mais quelques heures plus tard, lors du procès, alors que les ennemis de Jésus se moquaient de Pierre, il affirma à trois reprises ne pas connaître Jésus. À chaque fois, Pierre devenait de plus en plus hardi. Finalement, il renia Jésus avec des jurons et des imprécations (Verset 74).
Puis, le coq chanta. En cet instant même, Jésus se trouvait dans la salle de jugement, recevant les coups que lui assénaient les gardes. Pierre vit Jésus se retourner et le regarder avec amour et compassion, et cela brisa son coeur. « Et Pierre se souvint de la parole que le Seigneur lui avait dite:
Avant que le coq ne chante aujourd’hui, tu me renieras trois fois. Et étant sorti, il pleura amèrement. » (Luc 22:61-62).
À partir de ce jour, Pierre fut un homme différent. Il ne vécut plus pour plaire à la foule, mais détermina de plaire seulement à Dieu. Après sa conversion, lorsqu’il fut amené devant le conseil juif et menacé de coups s’il continuait à prêcher au sujet de Jésus, Pierre répondit sans crainte : « Il faut obéir à Dieu plutôt qu’aux hommes (Actes 5:29).
Pierre prouva à jamais sa loyauté et son amour pour Jésus, lorsqu’il choisit d’être crucifié à l’envers, par Néron, l’empereur romain, plutôt que de renier son Seigneur une fois de plus.
Bon courage aux dégénérés qui voudront dissocier le Coq de la France ! Qu’ils sachent que le Coq est le Chef de la basse-cour comme les QUARANTE TROIS ROIS FRANCAIS furent les Maîtres de Cérémonie de la Cour Royale.
SOYEZ FIERS D’ ETRE FRANCAIS EN ATTENDANT LE RETOUR DU ROI ET DE LA HAUTE COUR FRANCAISE.
De l’origine du mot « gaulois » et du symbolisme du coq.
Plusieurs étymologies ont été données. Voici celle qui est proposée par Fabre d’Olivet (L’Etat social, t. II, p. 244).
Le vieux mot français ost signifie un peuple, une multitude armée ; il s’écrit ask, osk ou esk. Le mot armée en dérive.
Le mot wander, réuni au radical esk, signifie un peuple errant ou égaré. Il vient du primitif wand, tourbillon. De cette dernière racine se sont formés le saxon, l’anglais, l’allemand wind, le français vent et le latin ventus. DU radical Osk (un peuple) dérive notre terminaison moderne ois. On disait autrefois Gôl-osk ou Ghol-land-isk pour Gaulois ou Hollandais (Ghol, bas ; land, pays; osk, peuple). Et cela voulait dire peuples des terres basses. Pôl-land-ost est devenu Polonais, peuples des hautes terres.
Gaule est formé de Gallia, corruption de Wallia.
Les Grecs et les Romains n’ont pas la lettre W dans leur écriture, ce sont eux qui ont changé les mots celtiques en remplaçant les noms commençant par W par des noms commençant par un g ou par un v simple. C’est ainsi que Wallia, Wallon sont devenus Gallia. Wallia dérive de Wallien, Wal-land ou Wel-land. Les Allemands disent Welsch-Land, Walsch-Land ; tout cela signifie bon pays, pays heureux.
Wal-halla signifie paradis.
Les Scandinaves ont toujours donné à la France le nom de Wal-land.
Les Romains désignent les Celtes par le nom de Galli, ceux d’Occident comme ceux d’Asie Mineure.
Gallus, d’après W. Stokes, signifierait « étranger ». (Dottin, Ant. celt., p. 14, note.)
Les Gaulois sont appelés Galathoi par les Grecs. On a cherché la racine du mot galathoi dans gala (lait), alors qu’il fallait la chercher dans gala (galanterie) ; la terminaison thoi l’indique, c’était le culte du divin (1).
C’est pour imiter l’oiseau phénix qui est un emblème féminin et aussi la colombe de Vénus que les Gaulois prendront pour emblème un coq (gallus), qui est un symbole masculin. Ils vont pratiquer le système du renversement, qui consiste à mettre au masculin ce que les Celtes avaient mis au féminin. Mais le coq sera mal vu, ses partisans seront appelés des coquins.
C’est ainsi que, à ceux qui leur montraient que l’ancienne Wallia était le pays heureux, ils opposaient la Gaule comme étant le bon pays, le pays heureux.
Gallia apparaît pour la première fois dans les Origines de Caton, vers l’année 168 avant notre ère.
La Province fut appelée « Gallia Bracata ». Le nom de Celtes, qu’il faut prononcer Keltes, était une appellation qui désignait la supériorité. Il resta pour désigner les réguliers du régime primitif. Mais ceux qui s’étaient révoltés contre la loi morale étaient désignés sous le nom de Scythes, qui signifiait, au contraire, les impurs, les réprouvés. Cependant, les Scythes étaient des descendants des Kymris. Donc les Celtes et les Scythes n’étaient au début qu’un même peuple boréen, désigné différemment pour les louer par les uns, pour les réprouver par les autres.
Il n’est donc pas étonnant que l’on ait fait confusion entre Celtes et Gaulois ; ce n’est pas une différence de race qui les sépare, c’est surtout une différence de vie morale.
« Les historiens latins, dit M. Rougon, donnent à ces hommes les noms de Gaulois ou de Celtes d’une manière indifférente. Les Grecs paraissent préférer les mots de Celtes et de Galates, les Latins celui de Gaulois. Les anciens, surtout à l’époque où les Gaulois étaient bien connus, les distinguent très soigneusement des Germains également blonds ; d’où il faut conclure que les Celtes ou Gaulois étaient une race blonde particulière et les Germains une autre, mais toutes deux aryennes d’origine. Plus tard, il fut question d’une Gaule Belgique et d’une autre Celtique ; ceci a fait penser qu’il y avait deux races gauloises, une gaélique et une kymrique. On a même été jusqu’à soutenir que les Gaëls étaient bruns et les Kymris blonds. »
Les Grecs et les Romains, qui ont toujours confondu les Celtes et les Gaulois, parce que les uns et les autres venaient du Nord, désignent les Gaulois de la mer du Nord par le mot Cimmériens.
Les Grecs faisaient sur eux et sur leur pays mille récits contradictoires et tantôt les redoutaient comme les fils de la nuit et les protégés des dieux infernaux (les Déesses pour les misogynes), tantôt les célébraient comme ayant propagé jusqu’en Grèce le culte du Dieu de la lumière et de la poésie (Hemœra), que les masculinistes confondront avec Apollon. Les Grecs ne distinguaient pas entre les Celtes et les Gaulois.
(1) Le mot galanterie vient de gala qui, dans le haut allemand, a signifié, d’abord, pompeux. Il indiquait la pompe avec laquelle on devait recevoir la Femme et se comporter vis-à-vis d’Elle. C’est par corruption que ce mot est arrivé à avoir une signification sexuelle avilissante pour la femme.
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Cordialement.