Rasoir d’Ockham et imposture rhétorique, par dé-Darwinisez-vous

Le rasoir d’Ockham est l’une des principales armes rhétoriques des évolutionnistes alors que ce principe de raisonnement ne peut absolument pas s’appliquer pour défendre leur croyance. Le rasoir d’Ockham est également appelé principe de simplicité, principe d’économie ou principe de parcimonie, il peut se formuler comme suit : Les multiples ne doivent pas être utilisés sans nécessité. Une formulation plus moderne est que « les hypothèses SUFFISANTES les plus simples sont les plus vraisemblables ».

Le rasoir d’Ockham peut-il servir à répondre à la question suivante : “En quoi le fait de postuler que le hasard et la sélection naturelle auraient créé tel organisme serait-il plus rationnel que de postuler qu’un Créateur l’aurait fait ?”

Il permettrait de répondre à cette interrogation si nous savions de façon certaine que le couple mutation/sélection possède un pouvoir créateur, complexificateur, transformateur. Si nous avions par exemple déjà observé ce couple entraîner la transformation d’une population de mouches en autre chose qu’une population de mouches, si nous avions observé l’apparition de nouveaux organes grâce à ce couple ou si nous avions déjà observé une hausse de la complexité d’un organisme qui serait due au hasard et à la sélection, le rasoir d’Ockham permettrait alors de trancher en faveur de la première hypothèse. Il serait effectivement plus rationnel de penser que le hasard et la sélection ont créé les organismes.

Ce n’est hélas pas le cas, aucune observation ni aucune expérimentation n’ont jamais permis de prouver cela, elles sont même toutes allées contre cette idée. Toutes nos observations ont montré qu’une population de mouches restait une population de mouches, qu’aucun nouvel organe n’apparaissait et que les mutations ne pouvaient pas entraîner une hausse de la complexité d’un organisme. Ces mutations sont neutres, modulent légèrement une complexité préexistante (modification de l’expression ou de l’activité d’une enzyme par exemple), détruisent cette complexité ou alors inactivent/réactivent des fonctions préexistantes.
Tous les exemples présentés par les évolutionnistes correspondent à ce cas de figure. On peut citer pêle-mêle et de façon non-exhaustive :
-la résistance bactérienne aux antibiotiques (destruction/altération du transporteur ou de la cible de l’antibiotique)
-l’expérience de Lenski et l’acquisition de la capacité de métaboliser le citrate acquise par les bactéries (dérégulation de l’expression du transporteur du citrate)
-les bactéries mangeuses du nylon (perte de la spécificité d’une enzyme pour son subtrat)
-l’apparition d’une valve caecale chez le lézard Podarcis sicula (réactivation d’un caractère pour lequel l’information génétique existait mais était inhibée)

Le rasoir d’Ockham postule que les hypothèses SUFFISANTES les plus simples sont les plus vraisemblables. Or les observations et expérimentations réalisées jusqu’à aujourd’hui sont absolument insuffisantes pour affirmer que ce pouvoir créateur, transformateur et complexificateur du couple mutation/sélection existe.

Car argument revient très fréquemment mais n’est en réalité qu’une déformation du principe initial. Les évolutionnistes utilisent ce principe pour tenter de faire croire qu’une intervention divine dans les processus d’apparition de la vie et des espèces serait moins rationnelle, moins probable, moins vraisemblable que la leur car elle réclame plus d’hypothèses. Or, les deux propositions font appel à une hypothèse non prouvée :
-intervention divine
-pouvoir créateur, complexificateur et transformateur du couple mutation/sélection
Il y a donc égalité, le principe ne permet pas de trancher.

Ainsi, cet argument rhétorique ne vaut rien. Les évolutionnistes athées l’utilisent car ils considèrent que l’hypothèse d’une intervention divine (et de l’existence de Dieu) serait plus coûteuse que l’hypothèse de l’existence de ce pouvoir du couple mutation/sélection. Mais cet avis est purement subjectif et ne dépend que des croyances et des présupposés philosophiques et religieux de chacun. Une intervention divine est impossible à accepter pour un athée alors qu’elle est tout à fait vraisemblable pour un chrétien (les exemples de miracles sont extrêmement nombreux) et sera absolument évidente pour un musulman car tout est une intervention, une manifestation d’allah selon cette croyance.

De plus, on reproche à l’hypothèse d’une intervention divine d’être irréfutable, mais l’hypothèse de l’existence d’un pouvoir créateur, complexificateur et transformateur du couple mutation/sélection est-elle réfutable ? Nous n’avons jamais rien observé qui irait dans ce sens, toutes nos expérimentations tendent à montrer que ce pouvoir n’existe pas. Le seul argument évolutionniste face à cela est qu’il faut attendre plus longtemps et que les preuves viendront, mais combien de temps va-t-il encore falloir attendre ? Au bout de combien de temps pendant lesquels rien n’aurait été observé aurait-on le droit de conclure à l’inexistence de ce pouvoir qui est pourtant au cœur de la croyance évolutionniste ? Cette hypothèse est-elle réfutable ?

A côté de cela, nous avons en revanche de nombreuses preuves de l’existence du Créateur et de nombreuses preuves de ses manifestations (miracles, incarnation, témoignages, philosophie, histoire de l’église, histoire des saints, expériences personnelles de chacun, Saint Suaire de Turin, apparition de la Vierge Marie, miracles eucharistiques, corps incorruptibles, saints stigmatisés, prophéties qui se sont réalisées, livres saints etc.)

Par conséquent, est-il plus rationnel de croire à l’existence du pouvoir Créateur, transformateur et complexificateur du couple mutation/sélection alors que tout porte à croire qu’il n’existe pas ou plus rationnel de croire à l’acte créateur du Dieu Transcendant? Le rasoir d’Ockham permet en réalité de trancher en faveur de la seconde hypothèse. Hélas, les scientifiques évolutionnistes ont trahi la démarche scientifique et ne sont que les défenseurs d’une idéologie.

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