Extrait du livre de Gérard Menuhin “Dites la vérité et vous humilierez le diable”

“Le 30 août 1943, le secrétaire d’État américain, Cordell Hull écrivait à William Standley, ambassadeur des État-Unis à Moscou : «…il n’y a pas suffisamment de preuves pour justifier la déclaration concernant l’exécution dans les chambres à gaz»
( Département d’État des États-Unis, Foreign Relations of the United States: Diplomatic papers 1943, US GovemmentPrinting Office, Washington, DC, 1963,volume 1,p.416).

Pas étonnant que le malheureux Höss ait eu du mal à évoquer 2,5 millions de juifs gazés pour satisfaire ses tortionnaires !

La confession de Höss (15 mars 1946) a créé une base utile pour d’autres allégations de ce type, et à quelques mois de la fin de la guerre, il n’y avait probablement plus aucun gradé allemand encore en vie ou disposé à raconter la vérité sur la politique nationale -socialiste envers les juifs. Höss Kommandant à Auschwitz entre 1940 et 1943, a déclaré après sa confession qu’il aurait avoué avoir gazé n’importe quel chiffre souhaité : «Certes, j’ai signé une déclaration selon laquelle j’ai tué deux millions et demi de juifs.
Mais j’aurai tout aussi bien pu dire que c’était cinq millions de juifs.

Il y a certaines méthodes par lesquelles ont peut obtenir n’importe quelle confession, qu’elle soit vraie ou non.»
( Höss, à Moritz von Shirmeister, avant son audition comme témoin à La Défense, au tribunal de Nuremberg ; voir Faurisson, “How thé British Obtained thé Confessions of Rudolf Höss”[ Comment les Britanniques obtinrent les confessions de Rudolf Höss], The Journal of Historical Review, vol. 7, No 4 ( Hiver 1986-87),pp. 380-403). Le manque de fiabilité des millions de Hösse est si grave que Martin Broszart les a simplement laissés à l’écart de la publication des documents Höss ( Kommandant in Auschwitz, première édition : DVA, Stuttgart 1958).”

Gérard Menuhin, page 26

2 Commentaires

Laisser un commentaire