Canada : la messe noire publique et banalisée à Ottawa.

La première messe noire officielle dans l’histoire du Canada s’est tenue le 17 août 2019 à Ottawa, au nom de la prétendue « liberté d’expression ». Si les organisateurs se défendent d’avoir utilisé une hostie consacrée, ils revendiquent toutefois l’utilisation de « symboles et de textes latins ». L’archevêque d’Ottawa a condamné l’événement et sa banalisation.
Nécessité de réparer les blasphèmes publics
Alerté, l’archevêque d’Ottawa, Mgr Terrence Prendergast a qualifié l’événement de « haineux » : « Parodier et se moquer de la messe – comme le fait ce rituel satanique – est odieux et aura de graves conséquences sur ceux qui y participent, et même bien au-delà », a déclaré le haut prélat.
Joignant les actes à la parole, une centaine de fidèles catholiques accompagnés de prêtres se sont rassemblés à proximité du temple satanique afin de dénoncer le blasphème, et d’effectuer un acte de réparation.
Le blasphème public est en effet rarement sans lendemain : qu’on se rappelle les événements dramatiques du 8 mai 1902, en Martinique. En ce jour-là – fête de l’Ascension – l’éruption de la Montagne Pelée détruisit en un clin d’œil la ville de Saint-Pierre, faisant près de 40 000 morts sur les 100 000 habitants que comptait la Martinique à cette époque.
Le 28 mars précédent, jour du Vendredi saint, une procession de libres-penseurs s’était acheminée au sommet du volcan, au rythme d’un pseudo chemin de croix blasphématoire, pour y jeter dans son cratère une image du Christ. Tout sauf une coïncidence !
« N’offensez pas davantage Dieu, Notre-Seigneur, car il est déjà trop offensé », a dit la Vierge à Fatima, en 1917. Puisse cet avertissement être entendu, spécialement des nations apostates. Au Canada, la Croix fut plantée le 24 juillet 1534 par Jacques Cartier à Gaspé. Haute de 30 pieds, elle marquait le commencement de la mission de civilisation et de conversion de tout une contrée, pour la gloire de Dieu et de son Eglise.