NYMPHOMANIE, POSSESSION DEMONIAQUE ET CATHOLICISME : COMMENT LES RECONNAÎTRE ? (par Laurent Glauzy)

La nymphomanie peut être perçue comme un cas de possession, une infection dont peut être victime un(e) pratiquant(e) catholique. Une personne nymphomane est à considérer comme malade, et bien souvent comme un malade possédé qui s’ignore. C’est le syndrome de l’alcoolique : « non, je vais bien ! » Et, pourtant.
Le milieu catholique traditionnel aborde peu ce sujet par méconnaissance et par fausse pudeur. Et, les psy complètement athées ne pourront non pas plus l’aborder dans sa plénitude. Voilà comment le démon fait sa niche et en toute tranquillité.
Ce sujet est particulièrement important, car si l’on considère le catholicisme comme l’unique est vraie religion, il est normal dans ce cas qu’il y ait des attaques surnaturelles, c’est-à-dire démoniaques pour parler de manière claire. Ce sujet est particulièrement important, car les démons peuvent se transmettre par relations sexuelles. De fait, il est vain de compter sur la seule confession pour enlever un péché, mais il est essentiel de redoubler de vigilance pour ne pas être possédé. Il est par conséquent vital de considérer un acte sexuel aventureux comme un acte dangereux, même si celui-ci est confessé. Une personne nymphomane peut transmettre sa possession.
COMMENT RECONNAÏTRE UNE PERSONNE NYMPHOMANE DANS SA PRATIQUE RELIGIEUSE ?
Une personne nymphomane, possédée, aura donc une pratique religieuse perturbée. Le chapelet, qui est l’arme la plus redoutée du démon, ne sera jamais prié d’une manière quotidienne. Les confessions sont souvent bâclées et le recueillement à la messe est perturbée. Le démon fait bien les choses : il peut se faire oublier un temps, mais ses présences se manifestent par ces signes. La personne nymphomane peut donc aussi avoir une apparence pieuse, et c’est trompeur pour le monde extérieur. Pour ce faire, tout doit être observé dans la durée et la régularité. Un des signes les plus probants est la pratique du chapelet. Un malade nymphomane peut commettre des communions parjures, prenant l’hostie en état de péché mortel. Il est tiraillé par son désir de Dieu (qui est réel) mais s’inscrit dans un manquement au sacrement de confession. Le démon pousse à ce genre d’attitude blasphématrice.
Il y a ensuite des signes surnaturels qui interviennent : difficultés de s’inscrire à une retraite de saint Ignace, de porter le scapulaire. Le scapulaire peut se casser dès les premiers jours, car il a été posé sur une personne possédée. Dans un moment de crise, la vision de crucifix peut devenir insoutenable. Nous atteignons un cas extrême.
UN(E) NYMPHOMANE CATHOLIQUE DANS LA VIE DE TOUS LES JOURS
Toutefois, le Christ prend pitié de ces personnes qui peuvent avoir une belle âme, et il fait tampon. Le démon se fait discret pour envoûter l’âme le plus longtemps possible. Nous ne sommes donc pas dans le cas d’une personne aux envies relationnelles explosives ; mais cette personne cachera son malheur par des pratiques avec des partenaires multiples. Ainsi, en période de crises ou d’attaques, il y a un besoin à combler avec une personne, qui est toujours considérée comme un objet sexuel au détriment de l’amour pur. Une nymphomane peut tomber amoureuse, mais cela n’empêchera jamais la multiplicité des partenaires.
Tout comme la relation de prière qui est perturbée, la relation avec l’être aimée n’est jamais amenée dans une relation intellectuelle apaisée. Tout tourne dans l’effervescence d’une rencontre et de l’acte, et très souvent d’un acte rapide. Nous sommes en permanence dans une forme d’hystérie. La personne nymphomane a toujours des trous inexpliqués dans son emploi du temps en raison de ses rendez-vous toujours rapides, qui lui donnent l’impression aussi d’exister.
Une personne nymphomane catholique s’entoure de mensonges, car la morale l’oblige à se cacher. Elle s’entoure d’une très bonne morale extérieure. Ce double-jeu conduit à la paranoïa et à des comportements toujours irréguliers et instables.
LES RISQUES
L’infection est le premier risque. Les démons excitent les sentiments pour encourager cette sexualité décousue et irrégulière. Ainsi, des sentiments reposant sur un fondement malsain peuvent naître. L’appétit sexuel est grandissant et l’on se considère comme un superman. En fait, nous l’aurons compris, notre nature est dominée, envoûtée. Il est donc nécessaire d’en parler de manière sérieuse à un prêtre pour subir un exorcisme léger, comme celui de saint Ignace.
Ces phénomènes sont particulièrement répandues aujourd’hui avec les sites de rencontres et les interfaces comme facebook. Il est donc très important de faire attention à ces rencontres, y compris dans le domaine catholique qui n’est pas en dehors du monde, malheureusement. Il existe un important risque de possessions transmises par la relation. J’insiste : nous sommes donc bien au-delà d’un péché mortel qui sera confessé.
Enfin, la personne nymphomane n’est pas à affubler de noms d’oiseaux, car elle est une victime. Ne vous considérez pas comme un cocu : nous sommes bien au-delà de cette enfantillage. Nous sommes dans le cas d’une ou d’un couple relationnel dont les âmes peuvent être possédées. Tel est le juste de niveau de réflexion à avoir.
La solution la plus sage est de se tenir à l’écart de cette personne, car les démons existeront toujours votre appétit à son contact, et la conseiller, quand cela est possible. J’en doute très fortement. De plus, un acte de chute avec cette personne, rend toujours la chair plus faible.
Le mieux est la prière dont la plus forte, les six neuvaines au rosaire et l’exorcisme (au moins à distance) Léon XIII qui peut être pratiqué par un laïque à jour de confession (car le démon peut attaquer une personne en état de péchés mortels), la demande de messe, la bénédiction de la maison par un prêtre et le secours de la Très Sainte Vierge. Car la personne nymphomane peut infester son environnement.
Il faut aller le plus souvent à la messe et communier pour protéger son âme et la protéger.