Notre Dame de l’Ermitage Font-Romeu

Notre Dame de L’ Ermitage.
La Despedida c’est la descente de la Vierge Marie de l’Eglise de l’Ermitage à l’Eglise de Font-Romeu où elle passe l’Hiver.
Cette procession date du Moyen-Âge et est encore Officielle de nos jours dans les Pyrénées-Orientales.
Que nous dit Wikipedia sur cette procession et sur la Vierge Marie.
Wikipedia :
Construits au XVIIe siècle, puis plusieurs fois agrandis, les bâtiments actuels recouvrent un lieu de pèlerinage plus ancien, datant du milieu du Moyen-Âge.
Ils s’organisent autour d’une cour rectangulaire, fermée au nord par la chapelle Notre-Dame. Achevée au XVIIe siècle, en 1686, la chapelle est remaniée au XVIIIe siècle. Elle abrite trois retables, dont le plus remarquable est dédié à la Vierge Marie. Il fut en partie réalisé par le sculpteur catalan Joseph Sunyer, entre 1704 et 1707. Un des fils de l’artiste repose d’ailleurs dans l’église, comme l’atteste l’inscription funéraire visible dans le mur de l’édifice, face au portail d’entrée.
L’ermitage comporte un camaril très richement décoré, dans lequel est abritée la statue de la Vierge de Font-Romeu, sculpture romane datée du XIIe siècle. Cette pièce de 4 m par 4 est accolée à l’est de l’église, dont elle est séparée par le retable du maître-autel. Elle a été élevée à l’emplacement de l’oratoire primitif au XVIIIe siècle, et décorée par l’artiste Joseph Sunyer, certainement avant 1734. Le mobilier qui l’orne est classé Monument historique depuis 1928.
Les bâtiments abritent également une fontaine, dotée d’une piscine datée du milieu du XVIIIe siècle. Elle serait à l’origine de guérisons miraculeuses, comme semblent l’attester certains des nombreux ex-votos situés dans la chapelle de l’Ermitage.
Cette fontaine est certainement à l’origine du nom du lieu, qui deviendra également celui de la célèbre station : “Font-Romeu” signifie en effet “Fontaine-du-Pèlerin” (le “romeu” étant à l’origine le pèlerin en route vers Rome, puis, par extension, tout pèlerin, en particulier en route pour Saint-Jacques).
La statue de la Vierge est descendue par procession (Baixar ou Despedida) le 8 septembre (ou le dimanche le plus proche) à l’église d’Odeillo où elle reste en hiver, puis est remontée (Pujar) au printemps (dimanche de la Trinité) à l’Ermitage où elle passe l’été.
Ce rite rappelle la tradition des transhumances, au cours de laquelle les bouviers et bergers montent dans les alpages où ils passent la belle saison, et redescendent ensuite pour passer l’hiver à l’abri. Il est possible que la Vierge de Font-Romeu ait à l’origine accompagné ce mouvement pastoral ; cela pourrait expliquer pourquoi son dos est creux : elle serait ainsi plus légère à transporter.
******************
Oui, la Vierge Marie a toujours accompagné les tranhumances. Ce que Wikipedia ne dit et qu’il faut savoir c’est que JAMAIS un animal n’a été touché par la foudre où est mort dans les alpages. La Vierge Marie, que les Bergers sollicitaient, a toujours veuillé sur eux et est apparue : ce que Wikipedia se garde bien de dire !
Wikipedia donne la signification exacte de FONT ROMEU.

Très croyant, Olivier Giroud vient d’évoquer sa foi dans les colonnes de L’Equipe Magazine. L’attaquant des Bleus a ainsi indiqué s’être même fait tatouer sur son bras une inscription biblique.
« J’ai mon petit ordinateur, je regarde mes séries et puis de temps en temps, je passe un petit moment avec… Jésus. » Dans une vidéo publiée, le 23 juin dernier, par la Fédération française de Football, Olivier Giroud, l’attaquant de l’équipe de France, racontait son quotidien pendant l’Euro et évoquait sa foi chrétienne. Ainsi révélait-il en toute simplicité que, pendant le tournoi, son livre de chevet s’intitulait Un moment avec Jésus, écrit par Sarah Young, auteur américaine membre de l’Église presbytérienne, une lecture qui le mettait alors « de bonne humeur ».
Une foi sur laquelle il vient à nouveau de s’exprimer, ce samedi 25 mars, dans les colonnes de L’Equipe Magazine : « Il m’arrive de prier en plein match. Parfois, tout ne va pas comme tu voudrais, tu sollicites l’aide de Jésus. Ça me fait du bien pour me reconcentrer, me focaliser sur l’essentiel. Lui parler me permet de faire le vide. Ça ne dure que quelques secondes, mais ça m’aide à évacuer ma frustration », a ainsi expliqué l’attaquant des Gunners d’Arsenal, auteur d’un doublé avec l’équipe de France, hier soir, face au Luxembourg.
Le footballeur de 30 ans, par ailleurs papa d’une petite Jade (3 ans) et d’un petit Evan (1 an), fruits de son amour avec Jennifer, son épouse depuis 2011, ayant même choisi de tatouer sur son bras le premier verset du Psaume 23 en latin : « Dominus Regit Me Et Nihil Mihi Deerit » (« Le Seigneur est mon berger, Rien ne saurait me manquer »). « J’ai grandi avec les valeurs chrétiennes et je me suis toujours senti en sécurité en m’y conformant. Ces mots gravés sur mon bras me rassurent, je sais que si j’ai besoin de quoi que ce soit, d’une aide, je peux prier », a ainsi avancé celui qui arbore également une croix au bras au gauche.
L’ermitage de Font-Romeu est un des lieux religieux les plus connus du département des Pyrénées-Orientales. Il se trouve à l’extérieur de la ville, le long de la RN116, à droite avant d’entrée dans Font-Romeu.
L’histoire de l’ermitage de Font-Romeu commence en 1001. Le comte de Cerdagne, Guifré, fondait sur les contreforts du Canigou le Monastère de St Martin qu’il dota en 1007 de toutes les possessions d’Odeillo, d’Egat et de Targasonne. Ces moines eurent pour taches de développer la dévotion à Marie et créèrent de nombreuses statues à son effigie, qu’ils éparpillaient un peu partout dans leur territoire.
Elles étaient particulières ; faites en bois peint ou doré, de marbre ou de pierre, quelquefois même mais rarement en cuivre, étain ou plomb. Assise sur le trône, elles sont revêtues d’une tunique (appelée “Stola”) et recouverte d’un manteau plus ou moins long. Sur la tête elle porte un voile qui encadre leur visage et tombe sur les épaules, et elles sont pieds-nus. Elles sont caractérisés par le fait qu’elles portent l’enfant Jésus sur les genoux ou le bras gauche, comme si elles le présentaient. Ces Vierges sont appelées “de type romane”, par opposition au “type byzantin”, plus ancien, qui porte l’enfant contre la poitrine.
Au début du XIIe siècle le comte de Foix, dernier héritier des comtes de Cerdagne et du Conflent fit une incursion armée dans le pays. Des églises furent pillées (Les comtes de Foix étaient à l’époque favorable à l’hérésie cathare), et du coup il semble être normal que nombre de ces statues aient été caché.
L’ Image de la Sainte Vierge dans la Fontaine de L’ Ermitage
Voici le texte rapporté par le curé de Font-Romeu au XVIIIe siècle.
“Un troupeau de gros bétail d’Odeillo était en dépaissance, sous la garde d’un bouvier. Or il arriva qu’un taureau s’esquivait fréquemment du reste du troupeau et se rendait auprès d’une fontaine, creusant avec feu le sol et poussant des beuglements extraordinaires. Le bouvier mettait tout en oeuvre pour le rappeler de peur qu’il ne s’égarât. Poussé à bout, le bouvier allait un jour déchaîner contre lui sa fureur et ses coups lorsque, au sentiment de colère qui l’anime, succède la curiosité. Il observe alors le taureau et découvre dans la fontaine l’image de la Vierge que le taureau avait tant de fois signalé. Transporté de joie, il court vers la paroisse d’Odeillo annoncer le miracle. La communauté d’Odeillo rendit grâce à ce miracle en construisant une chapelle en ce lieu.”
L’histoire de la Chapelle
Cette chapelle primitive était de dimensions modestes. Elle est citée en 1324 sous le nom de Ecclesia Sanctae Mariae. En 1525 elle fut remplacée par une autre, plus vaste. De nombreuses processions étaient organisées à des jours de l’année divers, elles étaient appelées “Aplechs”. Les principaux aplechs étaient :
- “El Pajar”, le dimanche de la trinité,
- “Canta” des malades, le 3e dimanche après la Pentecôte,
- le 2 juillet, fête de la visitation,
- le 4 août, fête du couronnement,
- le 15 août, fête de l’Assomption,
- le 8 septembre, fête “del Baixar”, resté fête de Font-Romeu.
Les deux aplechs qui attira le plus de monde eurent lieu les 8 septembre 1944 et 1945 où les prisonniers déportés vinrent dire leurs remerciements à la Vierge.
Le sanctuaire ancien fut remplacé en 1685 par le sanctuaire actuel. En 1686 on construisit les deux chapelles latérales, mais ce n’est qu’en 1712 qu’on bâtit le Camaril (petite chambre dédiée à la Vierge), que l’on flanqua de lourds contreforts en 1741. Deux portes font communiquer le sanctuaire avec la cour de l’ermitage qui comprends les bâtiments annexes suivants :
- En 1693 et 94, une maison fut construite attenante à la chapelle (agrandie en 1722)
- En 1733, on construisit un bâtiment abritant la piscine (continuée de 1748 à 1753)
- En 1876, la cours est définitivement clôturée
- En 1911, on construisit le bar populaire
- Enfin en 1939, on construisit la route qui permit aux voitures de ne plus passer en plein milieu de la cour !
Enfin il faut savoir que c’est en 1806 qu’un décret impérial fit de l’ermitage de Font Romeu une annexe d’Odeillo, et que c’est par ce biais que la ville de Font-Romeu, au XXe siècle, le récupèrera.
Le retable
Chef d’oeuvre de Joseph Sunyer, le retable de l’ermitage de Font-Romeu a été sculpté entre 1704 et 1707 puis doré et polychromé par Félix Escriba.
Réalisé en 1718 par Sunyer et décoré entre 1730 et 1734 par Escriba, le camarill, genre de petit salon situé derrière le retable, permet de rendre visite à la Vierge de l’invention. Dans ce boudoir baroque, éclairé par un lanternon octogonal, 4 anges grandeur nature jouent de la contrebasse, de la tenora, du violon et du hautbois. C’est un trypique à la gloire de Notre Dame, il raconte les principaux épisodes de sa vie.
Mis à part ce retable, la chapelle possède d’autres éléments de mobilier : Les retables de la Vierge (XVIIe) et de St Joseph (XVIIIe) une statue de St Martin (XVIIIe), et la chapelle du Camaril, par Sunyer.
L’Applec
L’applec de Font-Romeu à la chapelle de l’ermitage a une origine bien particulière, le couronnement de la Vierge. Il s’agit d’une tradition ancestrale consistant à ceindre la tête du saint d’une couronne durant une cérémonie religieuse.
Les préparations furent initiées par Monseigneur Carsalade du Pont, évêque de Perpignan, elles durèrent un certain temps, ce qui permit à la population de se préparer et d’arriver au grand jour avec une impatience non dissimulée. Tout d’abord, il fallut demander l’accord au pape pour le couronnement de la Vierge de Font-Romeu, ce qui fut fait. Le pape Pie XI fut le signataire de l’accord. En parallèle il fallut faire la couronne d’or et de pierres précieuses. On leva une souscription publique dans ce but, qui atteignit la somme voulue. Ainsi les 4 et 5 août 1926 fut procédé au couronnement de la Vierge et l’enfant Jésus dans une fête grandiose, rassemblant une foule immense. Le couronnement fut fait par le cardinal Louis Dubois, archevêque de Paris.
Pendant ces deux jours, la fête a battu son plein à font-Romeu, devenue une capitale régionale pour l’occasion.
à Font-Romeu-Odeillo
Les 2 juillet, 15 août, 8 septembre
et pour la fête de la Très Sainte Trinité
Messes et Prières en Latin, visite des personnes âgées et/ou malade, confessions et Ski pour la Forme : Les Prêtres en Soutane de Font-Romeu :
youtu.be
Font-Romeu, une paroisse de montagne tenue par la Communauté Saint-Martin
|
******************************************************************************************