Rappel : Proposition de réforme de l’enseignement Par Dé-Darwinisez-vous

L’enseignement des origines de l’humanité va aujourd’hui fondamentalement contre le principe de laïcité qui est un principe d’impartialité et de neutralité de l’État à l’égard des confessions religieuses, des spiritualités et des croyances de chacun.

Plusieurs théories des origines existent, elles reposent toutes sur des idéologies et des croyances. Aucune de ces théories n’est neutre ou objective et aucune de ces théories ne peut aujourd’hui prétendre être LA vérité (ce qui n’enlève rien au fait que cette Vérité existe).

Les principales théories des origines sont les suivantes :
-évolutionnisme matérialiste (évolution non dirigée)
-évolutionnisme théiste (évolution dirigée)
-créationnisme Terre ancienne (création graduelle)
-créationnisme Terre jeune (création instantanée et déluge)

Parmi ces quatre théories, une seule est aujourd’hui enseignée : l’évolutionnisme matérialiste, plus connu sous le nom de darwinisme. Cette hégémonie n’est en rien justifiée car, comme cette page le démontre depuis quelques mois, l’évolutionnisme est avant tout une croyance. Elle repose principalement sur la croyance selon laquelle aucun Créateur ne serait intervenu dans le processus d’apparition de la vie et des espèces.
De plus, cette théorie comprend de nombreux éléments qui posent aujourd’hui grandement problème à la science, qui divisent la communauté scientifique, et qui restent, à la lumière des connaissances dont nous disposons, des croyances:
-les analogies sont la preuve d’une filiation ou d’une dérivation
-la vie peut émerger spontanément à partir de matière inerte
-les mutations aléatoires peuvent complexifier un organisme, augmenter la quantité d’information contenue dans un génome
-une part importante du génome est non-fonctionnelle et constitue un réservoir de variabilité nécessaire à l’évolution
-le couple mutation/sélection peut entraîner l’apparition de nouveaux organes
-les milliards d’intermédiaires dont on ne retrouve aucune trace fossile ont existé
-l’apparition de tous les systèmes biologiques complexes peut s’expliquer de façon gradualiste, étape par étape.
Etc.

Cette croyance évolutionniste est compatible avec les croyances athées, naturalistes et matérialistes et avec certains courants spiritualistes (gnose maçonnique, bouddhisme etc.) mais n’est pas nécessairement compatible avec les autres systèmes de croyance (christianisme, judaïsme, islam etc.). L’éducation nationale sort ici du cadre de la laïcité, de la neutralité vis-à-vis des religions et fait du prosélytisme pour la croyance athée. L’évolutionnisme n’est pas une théorie neutre mais est avant tout un système idéologique, philosophique et en dernière instance religieux. Le darwinisme ne part pas des données pour en donner une interprétation objective mais part d’un postulat d’essence religieuse pour donner une interprétation naturaliste de ces données.

Il semble par conséquent nécessaire de réformer l’enseignement des origines de l’humanité afin de respecter la pluralité des croyances de chacun. Les étudiants pourront par la suite, à la lumière des éléments dont ils disposeront, faire leur choix en âme et conscience et accorder leur confiance à la théorie qui leur semblera être la plus pertinente sur le plan scientifique et la plus en accord avec leurs croyances.

L’évolutionnisme, c’est à dire l’hypothèse de l’ascendance commune universelle doit être exclue des cours de sciences naturelles.
L’enseignement de la biologie doit se contenter des faits objectifs, des connaissances scientifiques, et ne doit pas entrer sur le terrain de l’idéologie, lequel n’a pas sa place en sciences. Les étudiants apprendront ainsi pendant leurs cours de biologie les mécanismes de l’adaptation, de la modification des individus au sein d’une espèce (génétique, épigénétique, génétique des populations, mutations, sélection etc.) mais n’apprendront plus, lors de leurs leçons de sciences naturelles, l’hypothèse de l’ascendance commune universelle ou l’hypothèse selon laquelle le couple mutation/sélection détiendrait un pouvoir créateur absolu.

Une nouvelle matière sera créée, elle sera rattachée à la fois à la science et à la philosophie : la science des origines.
Les différentes théories concernant nos origines y seront enseignées. Elles seront étudiées d’un point de vue scientifique et rationnel et les limites de chaque théorie seront étudiées. Des débats pourront être organisés entre les élèves, ce qui sera un excellent moyen d’aiguiser leur esprit critique et de développer leur tolérance vis-à-vis des croyances n’allant pas dans le même sens que les leurs.
L’enseignement de ces théories devra être complété par des cours portant sur les questions métaphysiques, philosophiques et religieuses liées à nos origines. Les étudiants apprendront par exemple les différences fondamentales entre le dualisme et le monisme ontologique et étudieront synthétiquement les grands courants de pensée : réalisme thomiste, matérialisme, idéalisme etc.

L’enseignement des origines de l’humanité n’est pas un détail et le système aujourd’hui en place est contre-productif.
Il heurte la sensibilité de certains élèves, en radicalise d’autres et nourrit inconsciemment une forme de complotisme et un certain scepticisme et une méfiance vis-à-vis du corps enseignant et du milieu scientifique.
Il est inadmissible que, dans une école soi-disant neutre vis-à-vis des spiritualités de chacun, la seule théorie qui soit aujourd’hui enseignée soit la théorie véhiculant la croyance matérialiste et naturaliste.
Cela force plus ou moins les élèves à adhérer à cette croyance évolutionniste et ceci est mis en place au nom de « l’esprit critique », ce qui est un non-sens. On cherche, de façon arbitraire et contre-productive, à déconsidérer les théories alternatives, même si ces dernières s’avèrent être rationnelles, en accord avec les faits et crédibles. Comment un étudiant peut-il savoir qu’il est en désaccord avec une théorie s’il ne l’a connaît pas?
Développons réellement l’esprit critique de nos étudiants, enseignons leur les différentes thèses à propos de nos origines et ils choisiront en leurs âmes et consciences.

Cette réforme simple et facile à mettre en place aura pour conséquence d’apaiser le débat et les tensions existant aujourd’hui entre les communautés, permettra aux étudiants de mieux comprendre et de mieux appréhender les croyances de leurs camarades et développera l’intelligence des jeunes générations.

Le rôle de l’éducation nationale n’est pas de propager la croyance athée. Les théories sortant du cadre du matérialisme et du naturalisme ont leur place en cours, la censure actuellement en vigueur est inacceptable et il est temps de mettre fin à cette injustice.

N’hésitez pas à faire circuler cette proposition

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