« Alma Redemptoris Mater » (antienne mariale de l’Avent)

En latin :
Alma Redemptóris Mater,
quæ pérvia caéli pórta mánes,
Et stélla máris,
succúrre cadénti
súrgere qui cúrat pópulo :
Tu quæ genuísti, natúra miránte,
túum sánctum Genitórem :
Virgo prius ac postérius,
Gabriélis ab óre
súmens íllud Ave,
peccatórum miserére.
En français :
Bonne mère du Rédempteur
qui restez la porte accessible du ciel,
et étoile de la mer,
venez au secours du peuple qui chute
et qui a le souci de se relever.
Vous qui avez enfanté, à l’étonnement de la nature,
votre saint Créateur,
Vierge, avant et après,
retenant ce salut
provenant de la bouche de Gabriel,
prenez pitié des pécheurs.
Chant grégorien tiré du Liber Usualis (1961), page 277 (chanté par des moines bénédictins) :
Antiphonie à quatre voix d’après Giovanni Pierluigi da Palestrina :
Note 3 : Sur les quatre antiennes mariales :
Les quatre antiennes mariales sont exécutées toute l’année selon le calendrier liturgique. Elles sont chantées notamment à la fin des célébrations catholiques, y compris de la messe, à l’exception des Jeudi saint ainsi que Vendredi saint. D’abord, ces antiennes étaient chantées à la fin de l’office des complies (dernière célébration du jour) :
Alma Redemptoris Mater : à partir des vêpres du samedi avant le premier dimanche de l’Avent jusqu’aux secondes vêpres de la Purification incluses ;
Ave Regina : depuis la fin de complies du 2 février jusqu’aux complies du Mercredi saint ; pas d’antienne mariale pour les Jeudi saint et Vendredi saint ;
Regina Cœli : dès les complies du Samedi saint jusqu’à none du samedi après la Pentecôte inclus (seule l’antienne Regina Cœli contient l’alleluia. Ce dernier fut initialement réservé à la fête de Pâques, puis chanté entre Pâques et la Pentecôte jusqu’à ce que le Pape saint Grégoire le Grand le fasse exécuter même après la Pentecôte au Vème siècle) ;
Salve Regina : à partir des premières vêpres de la fête de la Sainte Trinité jusqu’à none du samedi avant le premier dimanche de l’Avent.