Saviez-vous pourquoi l’un des sept archanges majeurs, Saint patron de la France est aussi celui de la Normandie ? Par le berger catho

Importés par les moines bénédictins lors de l’évangélisation de la Neustrie, son culte deviendra populaire dans ce qui deviendra plus tard, avec le baptême de Rollon, la Normandie; entre temps, l’Archange deviendra saint patron des Gaules sous Charlemagne et ornera les bannières des armées de Charles Martel.

En 708, Saint Michel fait une apparition à Aubert, évèque d’Avranches et lui ordonne la création d’une chapelle en son nom sur le Mont Tombe; monticule entre terre et mer, à la juste frontière de la Normandie et de la Bretagne, déjà connu des Celtes et ancien lieu de culte païen dont les vestiges remontent au Néolithique; mais le prélat, choisit d’ignorer ce qu’il tient pour une probable hallucination.

Tant et si bien que la troisième nuit, Saint Michel laisse à Aubert une preuve de son pouvoir en enfonçant son doigt dans le crâne du prélat: celui-ci décide aussitôt de s’atteler à la construction de la chapelle, consacrée en 709: le Mont-Saint-Michel est né.
Les chanoines sont remplacés sous Richard 1er par des moines bénédictins venus de l’Abbaye de Saint Wandrille près de Jumièges.
Et faisant donc du Mont, une abbaye.
Ils y construisent une église, l’aménagent tout au long du Moyen-Age alors que les pèlerins affluent de plus en plus. Quant à la relique d’Aubert – son crâne troué – elle est conservée à l’église Saint-Gervais d’Avranches.

A la fois merveille de la chrétienté et place forte imprenable: Jamais les anglais ne purent s’en emparer, malgré les sièges successifs tout au long de la guerre de Cent ans et grâce à l’héroïque résistance des chevaliers du Mont.

Ainsi, l’an 1425, encerclés par la flotte anglaise, les réserves d’eau épuisées et sous les bombardements, les Montois tiendront des mois, repoussant les assauts anglais et lançant des sorties éclairs, démoralisant les anglais, et capturant même Nicolas Burdett, bailli du Cotentin qui organisait le siège.
Le Duc de Bretagne et les habitants de Saint-Malo viennent briser le blocus avec leurs navires et ravitailler les habitants: c’est une première victoire pour le Roi de France.
Le prestige de l’archange Saint Michel est immense: il a amené à la France la victoire sur les Anglais.

Neuf ans plus tard, le Mont-Saint-Michel est repris d’assaut.
La cité subit un intense bombardement, les murs s’ébrèchent; les Anglais arrivant en grand nombre avec du matériel de siège s’y engouffrent, prennent pied dans la cité; mais le piège se renferme sur eux, ils sont repoussés dans les ruelles escarpées par les français luttant comme des diables: au matin du 17 juin 1434, la grève se retrouve jonchée de cadavres anglais.
C’est la débâcle, et alors que toute la normandie fut anglaise, le Mont-Saint-Michel restera tout au long de la guerre un ultime bastion français.

En théologie catholique et orthodoxe, Saint Michel est le chef de la milice céleste qui, lors de la révolte des anges déchus, terrassa Satan sous la bannière du christ (Satan souvent représenté dans les iconographies comme prenant la forme d’un dragon).
L’archange doit son nom à son cri de guerre “quis ut deus” en latin – “Mîkhâ’êl” dans l’ancienne loi ou qui est comme Dieu / “qui es-tu pour te prendre pour Dieu?”
Auquel répondrait l’ange rebelle: ” Non Serviam “, ” Je ne sers pas “.
Cet Archange magnifique et majeur de la hiérarchie céleste (décrit comme le prince de archanges) est un des trois dont l’on connait le nom et qui apparu à plusieurs reprises. (Apparitions en Italie, à Jeanne D’arc, etc.) à qui l’on attribue des vertues d’humilité, de bien et de justice (chargé de la psychostasie).
Il est notamment le Saint Patron de la France, des parachutistes, de l’ordre de chevalerie, et de Kiev en Ukraine. V.R.

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