L’ EGLISE CATHOLIQUE EST LE SEUL REMPART CONTRE LA REPUBLIQUE SOCIALISTE COSMOPOLITE

L’ EGLISE CATHOLIQUE EST LE SEUL REMPART CONTRE LA REPUBLIQUE SOCIALISTE COSMOPOLITE

Juan Francisco María de la Salud Donoso Cortés y Fernández Canedo, premier marquis de Valdegamas, né le 6 mai 1809 à Valle de la Serena, près de Badajoz, et mort le 3 mai 1853 à Paris, était un écrivain et homme politique espagnol.

Date et lieu de naissance : 6 mai 1809, Valle de la Serena, Espagne

Date et lieu de décès : 3 mai 1853, Paris

Enseignement : Université de Séville

Livres : Selected Works of Juan Donoso CortésPLUS

Influencé par : Joseph de MaistreLouis de BonaldThomas d’Aquin,AristoteGiambattista Vico   

9788494145810

Donoso Cortès : « L’Eglise et la Révolution »

« Je crois que la civilisation Catholique contient le bien sans mélange de mal et que la civilisation philosophique contient le mal sans mélange d’aucun bien.

Le Catholicisme est donc le seul rempart contre le socialisme qui vient, LE SEUL ETENDARD auquel se rallier.

Et qu’on ne nous dise pas que, si la défaite est certaine, la lutte est inutile.

En premier lieu, la lutte peut atténuer, adoucir la catastrophe et en second lieu, pour nous qui faisons gloire d’être Catholique, la lutte est l’accomplissement d’un devoir et non le résultat d’un calcul. »

Donoso souhaite voir une Eglise qui réaffirme son magistère et ce, d’autant plus que pour lui les erreurs du monde ont leurs sources dans les hérésies.

Ses lettres au Cardinal Fornari (1852) du principe générateur des plus graves erreurs de nos jours, préfigurent ainsi le « SYLLABUS de Pie IX -1864- »

Mais il rappelera aussi, comme le feront bien des Catholiques conservateurs du XIX ème siècle, l’importance du devoir de charité.

La maladie contagieuse, épidémique, c’est le soulèvement universel de tous ceux qui ont faim contre ceux qui sont rassasiés mais les classes nécessiteuses ne se lèvent qujourd’hui contre les classes aisées que parce-que la charité de celles-ci s’est refroidi à l’égard de celles-là.

LE CATHOLICISME ET LE CATHOLICISME SEUL

Donoso est un critique du libéralisme qui n’est autre chose, dit-il, que l’esprit révolutionnaire considéré dans la première de ses évolutions.

Un libéralisme qui cherche en vain la clef de la stabilité dans des constructions instutitionnelles de purs intellectuels, doués certes, mais indifférents aux vraies questions, un libéralisme qui n’attache d’importance qu’aux questions de gouvernement, or, comparées aux questions sociales et religieuses, elles n’en ont véritablement aucune.

Plus encore, le libéralisme fonde un parlementarisme où règne les discussions sans fin d’une classe dirigeante devenue une « classe discutante » et qui ne s’étourdit que de paroles pour refuser s’assumer son rôle, incapable à jamais de décider.

Le parlementarisme, c’est l’esprit parlementaire dans la parlement.

Un parlementarisme lié à cette forme d’éternelle discussion qu’est le journalisme :

En sus de reprocher le lien malsain entre les journeaux et l’argent, Donoso considère le journalisme comme le moyen le plus efficasse inventé par les hommes pour cacher ce que tout le monde doit savoir et ce que tout le monde sait.

NOUS VIVONS DE PLEIN FEU AUJOURD’HUI CE QUE DONOSO DENONCAIT HIER.

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Un commentaire

  • Je suis d’accord avec vous. Mais j’ai juste une question, qu’en faites-vous, du devoir de douter? Parce que moi, je doute beaucoup présentement. Et je trouve que c’est mon devoir, que de douter de tout. Si la justice c’est d’enlever le doute, alors, la justice libérale, c’est quoi? Je ne désire pas ébranler votre foi, mais il va falloir la partager, car c’est ça, la charité vraie. Le spiritualisme va au delà des simples questions sociales et religieuses. Mais à qui faut-il laisser le bénéfice du doute? À l’univers? Pourtant, mon dieu à moi, il ne m’a rien promis! LE paradis, on le fait, ici, et maintenant! C’est fini, le niaisage, sti!

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